Des pratiques coloniales en Polynésie française, en ce début du XXIème siècle, est-ce possible ?

Ce qui s'est passé aux antipodes de Paris, de mai à novembre 2004, prouve &endash; hélas ! &endash; que le gouvernement français d'aujourd'hui n'a pas renoncé à des pratiques d'un autre âge : soutenir un homme et un parti au détriment du suffrage universel.

« France ! Rends-nous notre victoire ! » proclamaient des pancartes lors du gigantesque défilé du 16 octobre 2004 à Tahiti. « Nous, Français, dit le député UMP Dominique Paillé, qui donnons partout des leçons de démocratie, devons donc être irréprochables [en Polynésie française] !»

Dans cet ouvrage, Jean-Marc Regnault, maître de conférences à l'Université de la Polynésie française, spécialiste de l'histoire de l'Océanie, auteur de nombreux ouvrages et articles sur cette région du monde, démonte avec rigueur les mécanismes qui ont permis à un homme, pourtant toujours minoritaire en voix &endash; Gaston Flosse &endash; d'établir son pouvoir sur un Territoire de la République. Il raconte l'ascension lente et patiente d'un homme &endash; Oscar Temaru &endash; diabolisé par le précédent. Le combat entre ces deux hommes, c'est aussi le combat pour donner deux images de ce « paradis terrestre » qu'est la Polynésie, mais aussi deux images de la France dans le monde.

Jean-Marc Regnault a été interrogé ou consulté par de nombreux médias nationaux et internationaux sur la crise survenue en Polynésie française. Dans ce pays d'outre-mer, il intervient fréquemment dans la presse écrite, à la radio et à la télévision.

Mots-clé : Gaston Flosse, Oscar Temaru, élections 2004, dissolution de l'assemblée de la Polynésie française, système Flosse, Jacques Chirac, Brigitte Girardin, René Dosière,

 

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Des pratiques coloniales en Polynésie française, en ce début du XXIème siècle, est-ce possible ?

Ce qui s'est passé aux antipodes de Paris, de mai à novembre 2004, prouve &endash; hélas ! &endash; que le gouvernement français d'aujourd'hui n'a pas renoncé à des pratiques d'un autre âge : soutenir un homme et un parti au détriment du suffrage universel.

« France ! Rends-nous notre victoire ! » proclamaient des pancartes lors du gigantesque défilé du 16 octobre 2004 à Tahiti. « Nous, Français, dit le député UMP Dominique Paillé, qui donnons partout des leçons de démocratie, devons donc être irréprochables [en Polynésie française] !»

Dans cet ouvrage, Jean-Marc Regnault, maître de conférences à l'Université de la Polynésie française, spécialiste de l'histoire de l'Océanie, auteur de nombreux ouvrages et articles sur cette région du monde, démonte avec rigueur les mécanismes qui ont permis à un homme, pourtant toujours minoritaire en voix &endash; Gaston Flosse &endash; d'établir son pouvoir sur un Territoire de la République. Il raconte l'ascension lente et patiente d'un homme &endash; Oscar Temaru &endash; diabolisé par le précédent. Le combat entre ces deux hommes, c'est aussi le combat pour donner deux images de ce « paradis terrestre » qu'est la Polynésie, mais aussi deux images de la France dans le monde.

Jean-Marc Regnault a été interrogé ou consulté par de nombreux médias nationaux et internationaux sur la crise survenue en Polynésie française. Dans ce pays d'outre-mer, il intervient fréquemment dans la presse écrite, à la radio et à la télévision.

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après le 10 janvier 2005

Ceci fut le livre événement de Tahiti en 2003. Après des années de recherches dans les différentes archives de l'Outre-mer et des ministères français, l'historien Jean-Marc Regnault a trouvé les preuves qui démontrent comment le grand metua (leader) tahitien Pouvanaa a Oopa fut la victime d'un sinistre complot politico-judiciaire pour le faire disparaître de la scène politique de Tahiti en le faisant condamner pour un crime qu'il n'avait pas commis.

Pratiquement toute personne de bonne foi ayant connu le Tahiti des années 1950 à 1980 s'en doutait : Pouvanaa a Oopa, l'ancien député et vice-président du gouvernement à Tahiti n'a jamais voulu incendier ou détruire la ville de Papeete. La condamnation du metua par la justice, son emprisonnement et son long exil, tout comme la forte et haineuse campagne de calomnies et de railleries jadis à son sujet, ont laissé des traces. Or grâce à ce livre, le but final de cette affaire apparaît clairement : il fallait absolument se débarrasser d'un homme extrêmement populaire auprès de la population tahitienne et démanteler l'appareil politique qui le soutenait, car ceux-ci pouvaient porter atteinte aux intérêts de l'État (qui venait de perdre l'Indochine et qui préparait un centre d'essais atomique dans le Pacifique), mais aussi nuire aux pouvoirs de la bourgeoisie de Papeete qui, en 100 ans, avait pris l'habitude de tirer les ficelles du destin de ce qui est aujourd'hui la Polynésie française.

Après des recherches qui donnèrent un livre, Te Metua, l'échec d'un nationalisme tahitien (publié en 1996), l'historien Jean-Marc Regnault a dernièrement obtenu accès à des dossiers, consultables seulement avec dérogation, au Centre des Archives contemporaines (CAC) de Fontainebleau. Parmi ceux-ci se trouvait un « Dossier du sénateur Pouvanaa », des documents dont la plupart n'avaient jamais été communiqués. Or, ceux-ci apportent la preuve de la manipulation du dossier Pouvanaa par les autorités de l'État.

Ainsi, pour ne pas laisser le public dans l'ignorance de ces documents, Jean-Marc Regnault décida de publier un second livre sur le sujet, "Pouvanaa a Oopa, victime de la raison d'État".

La version électronique proposée ici inclut aussi l'article paru dans "Tahiti-Pacifique magazine", n° 149 de septembre 2003, traitant des réactions suite à la publication de ce livre : "Affaire Pouvanaa : les documents continuent à parler… et les langues à se délier".

Mots-clé : Polynésie, Tahiti, Pouvanaa a Oopa, Metua, Etablissements français d'Océanie, Robert Lasalle-Séré, Jean-Baptiste Céran-Jérusalémy, le "Ville d'Amiens", gouverneur Pierre René Sicaud, gouverneur René Petitbon, gouverneur Toby, gouverneur Anziani, gouverneur Bailly, , général De Gaulle, juge Bonneau, Centre d'Expérimentations du Pacifique, CEP, essais nucléaires, Francis Sanford, Jean-Pierre Le Mée, Mgr Michel Coppenrath.

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La nuit des bouches bleues est une pièce de vers octosyllabiques en un acte. Plus prosaïquement, par le choix de sa forme littéraire, il pourrait s'agir aussi d'un long poème partagé par trois personnages : Une femme avide de donner un sens à sa vie - la dormeuse - et les esprits de deux êtres disparus au XVIème siècle appelés dans son sommeil pour l'éclairer : l'un, Rua-Tini était un guerrier de Ra'iatea, l'autre était une fée de la forêt de Brocéliande.
Cette pièce nous emmène donc dans un univers énigmatique que l'auteur affectionne tout particulièrement, à la frontière du visible et de l'invisible : celui des mythes, des songes et des esprits qui les inspirent.
Le choix de cet espace permet à l'auteur de donner la parole à une pensée autochtone qui n'existe que parce qu'elle se nourrit de ce fond de spiritualité et d'organiser une rencontre entre deux cultures qui n'ont cessé de s'affronter au cours des derniers siècles, mais qui, dans l'absolu, ont partagé à un moment donné un patrimoine commun puisé à la source du sacré.
Ce texte est d'abord et avant tout un conte spirituel qui lance un appel émouvant au dialogue des cultures.

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Ce livre raconte l'implantation de la célèbre mission catholique des Frères de Picpus à Man-gareva aux îles Gambier, de 1835 à 1863 , dirigée par le controversé Père Honoré LAVAL qui fut la première incursion de l'Eglise catholique en Océanie, alors que les Protestants anglais étaient déjà présents depuis 1797 dans les îles des Mers du Sud. Le livre (la mise à jour de 2003 du livre «Mon clocher du bout du monde» publié en 1989), est la "traduction" des cahiers du frère bâtisseur Gilbert Soulié qui fut le spectateur privilégié et un acteur au début du XVIIIe siècle lorsque les religions chrétiennes et les puissances européennes colonisèrent l'Océanie. C'est aussi l'histoire de ces prêtres catholiques qui servit à la France de prétexte pour annexer Tahiti en 1842. C'est avec les mots simples et honnêtes d'un homme issu du terreau qu'il raconte non seulement ces pages d'histoire, mais aussi les labeurs, les privations, les joies (notamment la visite de la flotte de Dumont-d'Urville) et les luttes que ces fanatiques de Dieu durent mener aux îles Gambier pour construire, ensuite voir s'effriter puis disparaître avec eux un royaume theocratique dont la cathédrale et les vestiges d'églises et couvent laissent pantois, aujourd'hui encore, les rares voyageurs qui ont la chance de visiter le lointain achipel des Gambier.

Mots-clés : Polynésie, Océanie, Gambier, Tuamotu, mission, Mangareva, Rikitea, Aukena, Akamaru, Rouru, Taravai, Gilbert Soulié, le roi Gregorio Maputeoa, la reine Maria-Eutokia, Congégration des Sacrés cœurs de Jésus et de Marie, Frères de Picpus, Mgr Etienne (Tepano) Rouchouze, Cyprien Liausu, Urbain vicomte Florint de la Tour de Clamouze, Père Honoré Laval, Frère Columban Murphy, Père François d'Assise Caret, Zénon Pratoursi, Jacques-Antoine Moerenhout, ami-ral Armand Bruat, cathédrale de Tahiti, Cabaret de Saint-Sernin, gouverneur de la Richerie.

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Historique très largement illustré de l'activité aéronautique en Polynésie française de 1925 à 2003.
Sont abordés et développés par thèmes :
- l'arrivée de l'avion et la première base tahitienne
- la guerre du Pacifique
- les premières liaisons aériennes locales puis étrangères
- les grandes compagnies sur la destination Tahiti
- l'aviation militaire air et marine
- l'aviation tahitienne, privée, domestique et internationale
- le cadre aéronautique local : structures techniques, aérodromes et réglementation
- chronologie de 1925 au 31/12/2003 de tous les faits marquants, petits ou grands, de la vie aéronautique locale.

mots clef :
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