Congratulations (non sollicitées) reçues pour le centième numéro de Tahiti-Pacifique :
Cher Alex,
Le bon sens ne paie pas. La contestation non plus. C'est une des lois
du capitalisme pur et dur. Le libéralisme n'a jamais
été pour la défense de la liberté, sauf
celle des capitaux investis. Mais qu'importe les ratios de
rentabilité, finalement il est heureux qu'à
côté de la symphonie apathique, il y ait une dissonance
de bon aloi.
Même si elle fait grincer des dents y compris les miennes, Tahiti-Pacifique n'est jamais aussi salutaire que lorsqu'elle ramène les choses à leur vraie dimension, c'est-à-dire humaine tout simplement. Tout ne peut pas être critiqué ou dit, même avec la manière, mais s'il faut le faire, c'est avec un certain courage ou inconscience qu'on doit saluer alors à sa juste mesure.
De toute façon, si un jour tu dois éteindre les lumières après toi, il se trouvera bien toujours quelqu'un pour les rallumer. Les "Lone Rangers" sont éternels.
Bien à toi
"Roy Rogers" (1) et son cheval blanc.
1 : pseudonyme d'un lecteur et ami, écrivain à succès, pilier du "tout-Papeete", qui désire rester anonyme pour rester "politiquement correct".
Mon cher Alex,
Et voilà maintenant le centième numéro de
Tahiti-Pacifique, ton « bébé » qui est devenu
au fil des ans, le journal incontournable pour tous les amoureux de
la Polynésie et plus largement encore du Pacifique Sud. Tu le
sais, je suis -malgré l'éloignement- toujours
profondément attaché à la Polynésie et au
Pacifique Sud.
Je me souviens des débuts de Tahiti-Pacifique. Difficiles, et ce d'autant plus que, comme beaucoup de magazines crées sur Tahiti et ayant fait un passage météorique dans le microcosme de la presse locale, personne n'aurait parié sur la survie de ton journal qui se voulait résolument d'opinion, réellement objectif et indépendant.
Toi tu y croyais et c'est l'essentiel ! Ton initiative était soutenue aussi par quelques copains qui n'hésitaient pas à te donner des conseils voire aussi t'écrire des papiers. Cet esprit d'ouverture tu l'as conservé et c'est d'ailleurs grâce à lui que brille cette flamme qui fait de Tahiti-Pacifique un phare du monde de la presse locale éclairant d'une lumière réaliste l'actualité que d'autres, pour empêcher de la voir clairement, croient bon de devoir noyer sous le feu aveuglant d'un projecteur partisan.
Ce numéro 100 est une étape supplémentaire de franchie dans la vie de Tahiti-Pacifique. Tu as réussi à t'imposer dans le monde de la presse locale mais surtout et mieux encore, tu es devenu une référence dans le Pacifique Sud et en Métropole. Tahiti-Pacifique est lu dans toutes les sphères parisiennes, sans compter le nombre de tes abonnés qui ne cesse d'augmenter en France et à l'étranger. Ce succès est une réelle reconnaissance de ton travail, même si certains t'en voudront pour tes positions extrêmes concernant le nucléaire, alors que d'autres critiqueront toujours ta propension à vouloir à tout prix combattre le modernisme voire ton souhait de revenir quelques années en arrière quand la Polynésie était encore cet Eden que vantaient tant les anciens navigateurs. Ces controverses sont intéressantes car elles prouvent ton ouverture d'esprit et de tolérance. Tu mets le doigt où ça fait mal et tu essaies d'éclairer les consciences.
Le numéro 100 est un tournant dans la vie de ton "canard" et je souhaite que Tahiti-Pacifique reste encore longtemps ce rayon lumineux de l'information qui éclaire de face et non en contre-jour l'actualité polynésienne. J'aimerai profiter de l'occasion pour saluer tous ceux qui collaborent à la réalisation mensuelle de Tahiti-Pacifique.
Fa'aitoito !
Denis HERRMANN
Le Viel Bougé, France

Bonne fête Tahiti-Pacifique
Tu mérites bien l'honneur
d'un acrostiche,
A près neuf ans de vie, quand
paraît ta centième
Héros solitaire contre tous ceux
qui trichent
Ils te voyaient sans vie à peine
la dixième,
Tahiti-Pacifique, je te salue bien
bas,
Ils font tout pour te nuire mais tu es
toujours là.
Pour maintenir ouvert l'huis de la
liberté,
Alerter l'opinion, clamer la
vérité
Chaque jour piétinée par
une presse couchée,
Il reste que toi pour oser les
braver.
Faible lueur d'espoir dans ce monde qui
ment,
Il nous faut te souhaiter, et le plus
ardemment,
Que toujours tu paraisses, agitant le
grelot
Utile et nécessaire contre les
tyranneaux
Et déjà, j'espère
lire le numéro 200.
Joe DUNCAN
Merci à ces amis, mais nous prenons cette opportunité pour exprimer notre profonde gratitude au vaste "réseau de copains" si nombreux en Polynésie française, dans le Pacifique, en Europe comme en Amérique, tous des amoureux de la Polynésie et des Polynésiens, des écrivains, chercheurs,dessinateurs, mots-croiséristes, curieux, penseurs, "sources", hommes et femmes de toutes classes sociales et toutes tendances sans les contributions desquels ce magazine n'aurait jamais pu offrir une variété aussi grande, intéressante et n'aurait que difficilement survécu.
Merci aussi aux nombreux artistes peintres de qualité de nos îles, aux photographes qui nous ont autorisé l'utilisation de leurs Ïuvres pour nos couvertures, permettant de donner au magazine un cachet si spécial et hautement apprécié des lecteurs, comme en témoignent les nombreux courriers.
Merci encore à nos annonceurs, courageux et fidèles, qui ont assuré notre pérennité, notre distributeur et à nos correspondants, cités ou anonymes.
Et merci au réseau Internet du Pacifique qui a fait connaître Tahiti-Pacifique chez nos voisins.
A tous, je vous suis profondément reconnaissant.
Alex W. du PREL
directeur de la publication