Alors même qu’avec la crise sanitaire et économique que nous traversons, nos artisans des cinq archipels ont plus que jamais besoin du soutien financier actif des consommateurs, qu’ils soient touristes ou résidents, il semblerait que certains entrepreneurs manquent d’honnêteté et de transparence quant aux matières premières utilisées, à leur provenance et au lieu de fabrication.
Depuis de nombreuses années, une certaine société (dont nous tairons le nom en attendant l’instruction du dossier par la cellule de répression des fraudes de la DGAE, ndlr) fait un commerce lucratif et répandu autour d’objets se faisant passer abusivement pour du tapa, commercialisé aux côtés de monoi de Tahiti, tiki marquisien, nacres et autres produits locaux dans un grand nombre de curios et kiosques à souvenirs, mais également dans les boutiques d’hôtels, l’aéroport ou certaines grandes enseignes. Depuis 2001 au moins, la société décline toute une gamme de produits : des cartes postales aux affiches, en passant par des porte-chéquier, des pochettes, des porte-monnaie, des étuis à maquillage et autres portefeuilles, carnets de voyage, bracelets, étuis à cigarettes…
Problème : sur leur site Internet, nous apprenons qu’en fait de tapa, il est plutôt question de “washi paper”, papier de riz japonais réalisé à partir de mûrier à papier. Alors certes, le mûrier à papier est une des essences d’arbre utilisées en Polynésie française pour réaliser du tapa (lire encadré page 18), mais, en l’occurrence, celui-ci est manifestement “made in Thailand”…
Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 445 en cliquant ICI
Depuis de nombreuses années, une certaine société (dont nous tairons le nom en attendant l’instruction du dossier par la cellule de répression des fraudes de la DGAE, ndlr) fait un commerce lucratif et répandu autour d’objets se faisant passer abusivement pour du tapa, commercialisé aux côtés de monoi de Tahiti, tiki marquisien, nacres et autres produits locaux dans un grand nombre de curios et kiosques à souvenirs, mais également dans les boutiques d’hôtels, l’aéroport ou certaines grandes enseignes. Depuis 2001 au moins, la société décline toute une gamme de produits : des cartes postales aux affiches, en passant par des porte-chéquier, des pochettes, des porte-monnaie, des étuis à maquillage et autres portefeuilles, carnets de voyage, bracelets, étuis à cigarettes…
Problème : sur leur site Internet, nous apprenons qu’en fait de tapa, il est plutôt question de “washi paper”, papier de riz japonais réalisé à partir de mûrier à papier. Alors certes, le mûrier à papier est une des essences d’arbre utilisées en Polynésie française pour réaliser du tapa (lire encadré page 18), mais, en l’occurrence, celui-ci est manifestement “made in Thailand”…
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