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15 - Après l'adoption, que deviennent les enfants tahitiens en France ?
44 - Aller à Hikueru, c'est l'aventure. |
HUMOUR
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Ainsi donc le Conseil constitutionnel a entériné le nouveau statut de la Polynésie française le 12 février en déclarant cependant cinq dispositions contraires à la Constitution : celles relatives au transfert de biens fonciers, qui « instituaient un traitement plus favorable du seul fait de la naissance de l'acquéreur ou de celle de l'un de ses parents en Polynésie française », les dispositions qui « permettaient à l'assemblée de Polynésie française de voter des lois du pays sans l'agrément préalable du Parlement français ».
Le troisième point déclaré contraire à la Constitution concerne le transfert à la Polynésie française de la sécurité des eaux territoriales qui « doit rester dans les attributions de l'Etat », tout comme les registres d'état civil et « l'initiative du référendum ne doit pas revenir au seul gouvernement de Polynésie française » lorsqu'il s'agit de projets ou de propositions de délibérations de son assemblée. Le Conseil constitutionnel a conclu que « le reste de la loi organique a été déclarée conforme à la Constitution, moyennant quelques réserves d'interprétation ».
Des réserves d'interprétations plutôt importantes, telle l'indication que « pays d'outre-mer » est une « dénomination [qui] n'emporte aucun effet de droit » ; et que les actes dénommés « loi du pays » aussi « resteront des actes administratifs ».
Le député René Dosière, celui qui s'était tant battu contre la "machine UMP", estime que la décision du Conseil constitutionnel « ne peut que réjouir tous ceux qui sont attachés à l'Etat de droit » car « les représentations de la Polynésie à l'extérieur n'ont aucun caractère diplomatique ; le président ne peut pas négocier des conventions de coopération décentralisée dans les domaines de compétences de l'assemblée locale ; la commission permanente ne peut pas recevoir de délégation pour formuler un avis sur les lois modifiant le statut ; enfin la distribution des crédits du FIP doit respecter « l'objectif d'égalité » entre les communes. », tout en notant que « les dispositions annulées sont, essentiellement, des amendements rédigés par le sénateur &endash; président de la Polynésie »,
Mais il s'étonne toutefois, que suivant le travail de son rapporteur, « le Conseil constitutionnel n'ait pas trouvé le temps d'examiner le mode d'élection du président en dehors de l'assemblée », pas plus que « l'appellation trompeuse « lois de pays », alors même qu'à l'occasion des exceptions d'irrecevabilité défendues à l'Assemblée nationale, une argumentation approfondie et précise avait été présentée sur ces deux aspects. » Il regrette qu'ainsi « il s'est trouvé une majorité du Conseil constitutionnel pour admettre que sur le territoire de la République française, une collectivité territoriale peut être administrée par un conseil non élu, en contradiction formelle avec l'article 72 de la Constitution. Une telle validation méritait, pour le moins, quelques explications et commentaires. »
Interprétation du nouveau statut, là est bien tout le problème car déjà le président Flosse se déclare « satisfait » en annonçant que « le Conseil constitutionnel a validé toute l'architecture du nouveau statut d'autonomie » et qu'il a « maintenu que la Polynésie française est un Pays d'Outre-mer [et] l'existence des "Lois de Pays" » sans mentionner les réserves.
Quant aux membres de l'opposition qui ont eu le toupet d'aller à Paris se battre contre la dérive que représente pour eux certaines clauses du nouveau statut, ils sont qualifiés par M. Flosse de « traîtres, magouilleurs du genre Brigato ou Bouteau », des « intrigants » qui auraient « sali l'image de la Polynésie » lors d'une « campagne virulente orchestrée par l'opposition, tant à Tahiti qu'à Paris ». On est étonné d'entendre de telles propos de la bouche d'un homme qui traîne les médias "non légitimistes" devant les tribunaux à la moindre allégation négative, réelle ou imaginée, à tel point qu'il faudra certainement créer une 17è chambre correctionnelle à Tahiti rien que pour juger la pluie de plaintes déposées par le président Flosse et son entourage.
La question actuelle en Polynésie française devient celle-ci : grâce aux nouveaux pouvoirs octroyés par le nouveau statut, allons-nous basculer du « système Flosse » vers un « régime Flosse » ? L'avenir nous le dira, bien que la publication fin février d'un nouvel hebdomadaire gratuit orchestré par la Présidence pourrait indiquer que l'on s'engagerait vers cette voie.
L'autre inquiétude est que certains des articles du statut ont été uniquement approuvés car ils sont subordonnés un contrôle par le haut-commissaire, comme l'expliquent bien les exposés du Conseil constitutionnel. Ce qui veut dire que la démocratie ne sera respectée à Tahiti que si le pouvoir local se trouve face à un représentant de l'Etat sévère, vigilant et courageux. Or de récentes affaires (Henri Flohr et Hiro Tefaarere, parmi d'autres) ont démontré que depuis le départ du haut-commissaire Paul Roncière en novembre 1997, ce n'était hélas pas toujours la norme.
Bonne lecture à tous et merci pour votre fidélité.
Alex W. du
PREL
Directeur de la publication
Evénements à Tahiti et ses îles
Dimanche 1er février 2004
- Rapatriement des derniers clients de l'atoll de Tetiaroa, l'Aviation civile ayant décidé de fermer la piste pour cause de "rétrécissement".
- La société SHRT ( société d'hôtelerie et de restauration de Tahiti ), obtient un label de qualité d'une société espagnole.
Lundi 2 février
- Mise en application de la directive de sûreté des frets aériens.
- Mardi 3 février
- Le tribunal correctionnel confirme la validité de la plainte déposée à l'encontre du haut-commissaire pour l'affaire Henri FLOHR.
- Marie-Christine LUBRANO, commissaire du gouvernement auprès du Tribunal administratif de Papeete est la nouvelle présidente du Comité Technique Radiophonique.
- Le ministère de l'Outre-mer annonce la prise en charge à 30% du prix d'un billet d'avion annuel entre Tahiti et Paris pour les résidents de P.F.
- La Cour administrative d'appel de Paris confirme que le Territoire peut accorder des subventions aux Eglises.
Jeudi 5 février
- Ouverture du quatrième Salon du mariage à la mairie de Pirae et du Salon des pensions de famille, Haere Mai, à To'ata. Annonce de l'augmentation des subventions destinées aux pensions.
- Présentation du bilan des opérations de sauvetage maritime pour 2003.
- Epidémie de gale au collège de Hakahau aux Marquises.
- Décès de Marcel LEJEUNE, ancien notaire de Tahiti.
Vendredi 6 février
- Refus du vote du budget 2004 au C.A. de la CPS. Négociations attendues avec le président Gaston FLOSSE.
- Clôture des festivités du Nouvel An chinois. Défilé de lanternes dans les rues de Papeete.
Dimanche 8 février
- Décès d'une touriste italienne à bord d'un avion de la compagnie Air Tahiti Nui.
- "National Geographic Traveler" et le site "Yahoo! Travel" placent Tahiti et ses îles en huitième position des destinations les plus romantiques.
Lundi 9 février
- Séminaire à Tahiti pour des tour-opérateurs australiens et néo-zélandais .
- Nouvelles dispositions pour la culture de la vanille : signature d'une convention Territoire-Banque Socredo.
Mardi 10 février
- Découverte d'un canon de la fin du 19ème siècle à Papeete lors de travaux de terrassement.
- Gaston Flosse annonce la possibilité de construire un nouvel aéroport international à Papara.
Mercredi 11 février
- Annonce de l'arrêt d'importation du riz thaïlandais emballé à Fidji récemment mis en vente pour remplacer le riz australien.
- Ouverture du Salon de bijouterie d'art polynésien à la mairie de Pirae.
- Une mère et ses trois enfants sont percutés par une automobile à un arrêt de truck à Papara. L'enfant de 11 ans meurt.
- Bilan touristique 2003 : 212 767 touristes, soit une augmentation de 12%.
- La société Morinda reçoit le "Prix de l'entreprise solidaire" à New-York.
Jeudi 12 février
- Approbation du projet de loi organique relatif au nouveau statut d'autonomie de la Polynésie par le conseil Constitutionnel après retrait de cinq articles considérés inconstitutionnels.
- Le CESC s'annonce favorable à la revalorisation du SMIG à 110 000 Fcfp à partir du 1er mai 2004.
- Fermeture provisoire du cabinet d'étude notariale de maître HAMELIN à Raiatea.
- Quatrième carrefour des métiers à To'ata organisé par la DES.
- L'assemblée territoriale adopte le projet de création d'un maison pour enfants et adolescents en difficulté.
- Un passager meurt à bord d'un avion de la compagnie d'Air Tahiti Nui. L'avion fait escale en Islande.
- Inauguration du nouveau restaurant de l'hôtel Meridien, "Le Carré".
Vendredi 13 février
- Lancement du jeu "EURO MILLION" par la Pacifique des Jeux.
Samedi 14 février
- 16ème édition du marathon international de Moorea : Frédéric BURQUIER remporte l'épreuve chez les hommes, Sophie GARDON chez les femmes et HEINRICH Koberle chez les handisports.
Mardi 17 février
- Création d'une brigade cycliste de police pour la ville de Papeete.
Mercredi 18 février
- Brigitte VANIZETTE nommée au conseil d'administration de la société de pêche "Tahiti Nui Rava'ai".
- Revalorisation du prix producteur de la pomme de terre de 5 Fcfp.
- Escale du paquebot Saga Rose.
- Le thonier Tau Star s'échoue sur le récif de Taunoa.
Jeudi 19 février
- Début de la campagne de stérilisation des chiens et chats de Bora Bora.
- Baisse de 50% de la fiscalité douanière sur les navire de grande plaisance.
- Ouverture du premier Salon de l'habitat à Aorai Tini Hau, Pirae.
- Annonce d'un nouveau programme de lutte biologique contre le miconia.
- Séance agité à l'assemblée territoriale. Lucette TAERO, présidente de l'assemblée boxe et gifle le conseiller Loïc BRIGATO.
- Bilan 2003 mitigé pour les commerçants. Réélection de Gilles YAU en tant que président du conseil d'administration de la fédération générale du commerce.
Vendredi 20 février
- Après négociations avec le président Gaston FLOSSE, approbation du nouveau budget 2004 à la CPS et annonce de l'augmentation des allocations familiales de 1000 Fcfp.
- Début de la campagne de Gaston FLOSSE pour expliquer le statut aux communes.
- Le "Passeport Mobilité" est officiel.
Samedi 21 février
- 45ème anniversaire du Rotary Club de Tahiti.
- Alfred PAUTEHA, ancien travailleur de Moruroa, décède d'une leucémie.
- Georges HANDERSON élu président du parti politique Here Ai'a.
Dimanche 22 février
- Première édition de la "Tahiti Pearl Regatta" organisée à Raiatea. Le monocoque "Le Sylphe" remporte la course.
Lundi 23 février
- Arrivée des chanteurs reggae PIERPOLJAK, MC JANIC, DADDY MORRY et DOC GYNECO.
- Journées internationales de médecine d'urgence. Armelle MARCERON ministre de la Santé annonce la création du SAMU en PF.
- Gaston FLOSSE reçoit une délégation de « China travel service », société de tour-opérateur chinois.
Mardi 24 février
- Grève à la SOPADEP.
- Résultat du Festival des artistes de Polynésie 2003 : pas de Prix du président. Prix d'encouragement pour Alexis N'GUYEN et Heira'i LEHARTEL.
- Le conseil des Ministres adopte le budget RST 2004 élevé à 19 milliards.
- Annonce de la suppression des cabines première classe chez Air France sur 60% de sa flotte.
- Georges TRAMINI est condamné à payer six millions Fcfp d'amende pour prise illégal d'intérêt à la CPS.
Mercredi 25 février
- La société chinoise de tour-opérateur « China travel service » annonce un investissement de 9 milliards Fcfp dans deux hôtels en PF.
Jeudi 26 février
- Sylvain RENAUD, conseiller doyen à la chambre territoriale des Comptes de la P.F. part à la retraite.
- Journées du patrimoine.
- Suspension des importations d'oiseaux et de volailles des USA.
Vendredi 27 février
- Augmentation du capital d'Air Tahiti Nui pour l'achat du cinquième avion.
- Le concert Reggae Sunsplash regroupe plus de 7000 personnes à Aorai Tini Hau, Pirae.
- Sortie de l'hebdomadaire gratuit, le « TI'AMA ».
Samedi 28 février
- Election de Mister Tahiti 2004 : c'est Michaël TRIBONDEAU, frère de Miss Tahiti 2003.
- L'équipe Fare Ara de Huahine remporte la course de pirogue Vakauhi (54 km) qui se déroule aux Marquises.
Evénements dans le Pacifique Sud
Les pays du Pacifique au chevet de leur Océan
SUVA, 2 février 2004 &endash; Lors du sommet qui se déroule à Suva (îles Fidji) sous l'égide du Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS) et de plusieurs organisations régionales, le Premier ministre des îles Fidji, a i lancé un appel de détresse, face aux dirigeants et hauts responsables de la région Pacifique, en soulignant l'importance d'une politique régionale commune en vue de préserver l'Océan Pacifique, « ce patrimoine, trésor et ressource de l'humanité toute entière ». Présente, l'organisation de défense de l'environnement Greenpeace a profité de ce sommet pour défendre une stratégie plus radicale en tirant la sonnette d'alarme. Un communiqué, exhorte les responsables régionaux à « agir immédiatement », et en premier lieu pour sauver les importantes ressources de cet Océan en thonidés. Selon un communiqué de Greenpeace, ce sont en particulier les variétés de thon jaune (yellow fin), et thon obèse (bigeye, Patudo) qui sont les plus menacées à moyen terme. « Dans le Pacifique Ouest et Centre, il est probable que les populations de ces espèces s'épuisent d'ici cinq ans si on ne met pas un terme à la venue de flottes industrielles de pêche dans le Pacifique », estime Greenpeace, qui rappelle que dans cette zone, les prises de thon étaient estimées à 1,98 millions de tonnes en 2002 » ? « La surpêche et des capacités excessives (de la part de ces flottes) constituent les plus grandes menaces à la pêche au thon de notre région. Et ces problèmes sont aggravés par des activités de pêche illégales, clandestines et dissimulées. Nous ne savons même pas combien de ces palangriers pêchent dans notre région, ni quelles quantités ils prennent », poursuit Greenpeace, dont un porte-parole présentait mercredi à Suva un nouveau rapport intitulé « Un développement sans destruction et vers une pêche à long terme dans le Pacifique ». Selon ces sources, le nombre de palangriers clandestins n'est toujours pas connu et le nombre de vaisseaux enregistrés est passé de 827 en 1997 à 1.233 en 2001.
Chaîne thaïlandaise à Fidji
SUVA, 5 février - La chaîne hôtelière thaïlandaise Dusit Hotels and Resorts a annoncé la signature d'un contrat visant à exploiter deux hôtels à Fidji. Le « Dusit Sheherazade », comportera 256 chambres cinq étoiles dans la baie de Korolevu (Ouest de l'île principale) et le « Dusit Nautilus Lagoon », sera un village de luxe, avec une soixantaine de villas, sur l'île de Nacula. Dusit Hotels and Resorts a récemment ouvert un complexe hôtelier à Dubaï.
Manifestations Maories
WELLINGTON, 6 février - Le Jour de Waitangi, fête nationale en Nouvelle-Zélande, fait référence au traité de Waitangi, signé par 500 chefs maoris en 1840 et scellant ainsi la cession de la Nouvelle-Zélande à la Couronne britannique. Traditionnellement, les éléments les plus radicaux de la communauté Maori indigène choisissent ce jour pour faire entendre leurs revendications. Cette année, la revendication maorie s'inscrit dans le cadre d'un débat qui fait rage et qui concerne les droits coutumiers sur les nombreuses zones côtières de la Nouvelle-Zélande.
L'Australien Greg Urwin à la tête du Forum
SUVA, 11 février - L'Australien Greg Urwin, diplomate de carrière, a pris officiellement ses fonctions à la tête du Secrétariat Général du Forum des Îles du Pacifique (FIP), organisation regroupant seize pays océaniens. Il remplace le Papou Noel Levi, qui vient d'achever deux mandats de trois ans à la tête de cette organisation régionale. M. Urwin est marié à une Polynésienne des Samoa. La durée de son mandat initial est de trois ans.
Tourisme : tiercé gagnant 2003
CANBERRA, 12 février - Avec respectivement 4,7 millions, 2,1 millions et 430.000 visiteurs enregistrés l'an dernier, les trois pays océaniens les plus attractifs de l'année 2003 sont, et de loin, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et les îles Fidji. 4.789.800 personnes ont visité l'Australie durant l'année 2003, a annoncé le bureau australien de la statistique (ABS). Ce chiffre représente une baisse de 2,1 pour cent par rapport à l'année précédente suite à l'épidémie de pneumopathie atypique (SRAS) qui a frappé l'Asie, ainsi que la guerre en Irak et le climat international incertain qu'elle a créé.
Camion dans un ravin : 18 morts
PORT-MORESBY, 16 février - 18 des 40 passagers d'un pick-up ont trouvé la mort dimanche près de la capitale papoue Port-Moresby après que ce camion à plateau a quitté la route et plongé dans un ravin. Une panne mécanique serait à l'origine de l'accident, qui s'est produit sur une route pentue des environs montagneux de la capitale. En pleine montée, les freins et la boîte de vitesse du camion à plateau auraient lâché.
Séisme de Nabire : 39 victimes
NABIRE, 16 février - Le bilan du séisme survenu le 6 février aux alentours de la ville de Nabire (province d'Irian Jaya, partie occidentale de l'île de Nouvelle-Guinée), est monté à 39 victimes. Ce séisme, mesuré à 6.9 sur l'échelle de Richter, a été suivi de plusieurs répliques de magnitude légèrement inférieure. Plus de deux cent personnes ont été blessées. Environ 2.000 bâtiments (dont des écoles, des églises et la prison de la région) et 700 maisons d'habitation ont été endommagés, dont l'hôpital de la région.
Saisie et destruction de pêches illégales
KOROR, 16 février - Près de sept cent kilogrammes en ailerons de requins, plus les restes : c'est le butin d'une saisie effectuée par les autorités de Palau à bord d'un bateau de pêche taiwanais interpellé ces derniers jours dans les eaux territoriales de cet archipel océanien. Tommy Remengesau, Président de Palau, a saisi cette occasion pour rappeler que son pays avait, l'an dernier, adopté des lois draconiennes en matière de lutte contre la pêche illégale. La plus récente de ces destructions publiques de ces prises (dont la valeur commerciale est estimée à 180.000 dollars US) remonte au mois de janvier.
Alertes à la bombe en série
SUVA, 17 février - La police fidjienne tente toujours de déterminer l'origine de trois alertes à la bombe qui ont forcé plusieurs bureaux du gouvernement, y compris celui du Premier ministre, à être évacués à deux reprises le même jour. La thèse la plus plausible, selon le porte-parole de la police : le fait que les immeubles du gouvernement, dans la capitale Suva, contiennent aussi plusieurs tribunaux. Les enquêteurs estiment donc que ces alertes auraient pu avoir pour but de retarder le jugement de plusieurs criminels, récemment interpellés pour vol à main armée.
Décès du prince déchu.
NUKUALOFA, 18 février - Noble Maatu (fils cadet du roi Taufa'ahau Tupou IV) décédé à l'âge de 48 ans, sera enterré dans le caveau royal auprès des siens, mais les cérémonies de deuil seront tenues à l'extérieur du Palais. La famille royale a confirmé le décès de celui qui naquit Prince, mais qui fut déchu de ce titre et déshérité il y a une vingtaine d'années pour avoir épousé en secret et contre le gré de son père une roturière hawaiienne, Heimataura Anderson, fille d'un millionnaire hawaiien. Cette dernière devait succomber à un cancer au milieu des années 1980. Le Prince Maatu, de retour à Tonga, avait ensuite épousé en secondes noces la petite-fille du Chef de l'État voisin de Samoa. Maatu était l'un des quatre enfants du roi, les trois autres enfants du monarque sont le Prince héritier, Tupuoto'a, le Premier ministre 'Ulukalala Lavaka Ata et la princesse Pilolevu Tuita. À la fin des années 1990, le Prince s'était rangé en occupant l'un des sièges réservés aux nobles au sein de l'Assemblée Législative du royaume, peuplé d'une centaine de milliers de sujets. Il avait aussi, ces dernières années, quelquefois exprimé des points de vue progressistes et bienveillants à l'endroit du mouvement pro-démocratique de Tonga.
Libérations pour les proches de Speight
SUVA, 18 février - Trois des plus proches complices du putschiste George Speight, dont le cerveau militaire du coup d'État de mai 2000, ont été libérés après avoir purgé leurs peines de prison. Ilisoni Liqairi, considéré pendant le putsch comme le cerveau militaire de l'opération, Jim Speight, frère de George Speight et Josefa Savua, militaire de carrière et frère de l'ancien préfet de police Isikia Savua (depuis nommé ambassadeur auprès des Nations Unies à New York), ont purgé les deux ans que la justice leur avait infligé au cours d'un procès en février 2002.
Submersion de Tuvalu: réchauffement mondial?
FUNAFUTI, 20 février - Saufatu Sopo'aga, Premier ministre de Tuvalu (anciennes îles Ellice) en est persuadé : si ses îles sont une fois encore sujettes à des marées exceptionnellement hautes, c'est à cause du réchauffement de la planète. La polémique a été relancée en raison de l'annonce de marées exceptionnellement hautes, qui devaient toucher les parties les plus peuplées de Tuvalu (un peu plus d'une dizaine de milliers d'habitants, y compris l'atoll de Funafuti où se trouve la capitale et la piste d'aéroport). À chaque forte marée, plusieurs endroits de Tuvalu sont submergés, aucun point de l'archipel n'étant plus élevé que cinq mètres au-dessus du niveau de la mer. Le Premier ministre, qui a déjà demandé l'aide de la communauté internationale, afin d'éventuellement accueillir des Tuvaluans désireux de quitter leur îles, n'envisage pas pour autant l'abandon. Car si Tuvalu ne totalise qu'un peu plus de 25 kilomètres carrés de terres émergées, sa zone maritime est énorme.
Premier Novotel à Fidji
SUVA, 25 février - Un complexe hôtelier de la chaîne internationale Novotel devrait voir le jour d'ici août 2005 sur la côte Ouest de l'île principale de Fidji, principal centre touristique de l'archipel. Cet investissement d'environ 37 millions d'Euros est le résultat d'un partenariat entre la chaîne Accor Asia Pacific (qui gèrera cet établissement de 300 chambres de luxe quatre étoiles), la compagnie aérienne fidjienne Air Pacific et la banque Colonial. Reporté à deux reprises (d'abord au milieu des années 1990, pour cause de dévaluation du dollar fidjien puis en 2000, à cause du putsch de George Speight), ce projet, d'abord évoqué il y a neuf ans, est situé sur le petit îlot de Denarau, tout près de l'aéroport international de Nadi. L'investissement est en partie financé par la Banque Européenne d'Investissement.
Arrivée de Virgin Blue
SUVA, 25 février - La compagnie aérienne à bas prix Virgin Blue devrait faire atterrir ses premiers appareils à Fidji au mois de septembre. La desserte entre Fidji et ses principaux marchés débuterait par six fréquences par semaine vers l'Australie (Sydney et Melbourne) et par la suite des vols quotidiens dès 2005 si le marché répondait favorablement. Deux sociétés néo-zélandaises prévoient aussi d'introduire à Fidji dans les prochaines semaines des tarifs inférieurs à 250¤ pour une liaison avec la Nouvelle-Zélande.
Reprise officielle de la coopération militaire franco-fidjienne
SUVA, 26 février - La reprise de la coopération militaire entre Fidji et la France, à travers son territoire de Nouvelle-Calédonie a été signée par le général de brigade Alain Daniel, Commandant des Forces Armées françaises en Nouvelle-Calédonie (FANC) et son homologue fidjien, le contre-amiral Franck Bainimarama. La coopération militaire française avec Fidji avait été suspendue il y a presque quatre ans, lors du coup d'État de mai 2000. À l'époque, elle portait déjà essentiellement sur les échanges de troupes (stages, manÏuvres en commun) et sur la surveillances des eaux fidjiennes par les patrouilleurs, frégates et avions jets « Gardian » de la marine nationale.
Cyclone Ivy à Port-Vila
PORT-VILA, 27 février - Plusieurs centaines de personnes ont dû être évacuées jeudi, par précaution, de la capitale vanuatuane Port-Vila et ses environs, alors que le cyclone Ivy provoquait d'importants dégâts matériels et des inondations dans les zones côtières de l'île principale de Vaté. La vitesse des vents a été estimée à plus de deux cents kilomètres heure et a provoqué d'importants dégâts aux habitations des villages de l'île de Mallicolo (Nord de cet ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides), ainsi qu'aux cultures vivrières. Selon les premières estimations établies par la police et le centre de gestion des catastrophes naturelles, après le passage d'Ivy sur Port-Vila, de nombreuses habitations (et en premier lieu celles, les plus précaires, en tôle ondulée, situées dans les quartiers défavorisés de la capitale) ont été détruites. Comme à Mallicolo, de nombreux arbres ont aussi été abattus, dans certains cas sur les lignes électriques, provoquant autant de coupures de courant. Aucun mort n'a toutefois pour le moment été signalé, mais plusieurs personnes ont été blessées.
Patrick Decloître à Suva, Flash d'Océanie
Un comité prépare à Tahiti, pays des miss, l'élection d'une "Miss Popa'a Polynésie" pour les jeunes et belles métropolitaines. Quand verrons nous en France une élection de "Miss Gauloise" ? (Ph. TPM)