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Meilleures relations avec Paris
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Meilleures relations avec Paris
Prends du recul et observe la scène politique de Polynésie française, et tu seras frappé par les passions croissantes que la politique locale engendre. Il y a bien évidemment une explication économique à cette évolution, surtout parmi la nouvelle génération de la classe bourgeoise de Tahiti, celle qui n'a pas réussi à se caser dans le "nirvana" financier d'un emploi du secteur public et qui a compris que le moyen alternatif était de passer par la "case politique". Une armée de "conseillers" auprès de la présidence ou des ministères des quatre gouvernements successifs depuis 2004 ont donné un message clair qu'il est ainsi aussi possible d'intégrer la caste des technocrates qui s'est peu à peu approprié les manettes de toute la vie économique comme sociale du Territoire.
Dans les grands pays modernes "normaux", une société civile dynamique joue le rôle de rempart contre les effets d'une société politique qui se structure de plus en plus autour d'un pouvoir exécutif fort, pour ne pas dire despotique. Or à Tahiti la société politique s'est retrouvée tenant aussi en main le contrôle de la société civile car le moteur essentiel de la micro-économie marchande locale est basé sur les transferts de métropole et sur l'octroi de marchés publics, tous deux contrôlés par le politique. C'est cette toute puissance du gouvernement (similaire à celle des pays africains) qui non seulement glorifie au-delà du raisonnable la société politique, mais lui donne une impression de pouvoir absolu qui la mène à certaines dérives. Une impression de pouvoir qui peut mener à la mégalomanie lorsqu'elle profite du soutien inconditionnel et de la protection complice d'un gouvernement central à Paris que l'on a réussi à le convaincre que l'on est soit le « seul rempart contre l'indépendance » soit le « garant » d'apporter les députés du territoire à une majorité. Tout alors, même la justice, se transforme en rapport de force guidé par des politiciens, souvent de lointaines personnes qui ne connaissent rien aux réalités locales. Peu comprennent que cela puisse vite devenir désastreux pour un petit pays où tout est plutôt transparent.
Hélas il est aussi compréhensible que dans un tel système les valeurs (européennes) démocratiques telles la rigueur de gestion, la motivation pour le bien général, la responsabilité et le désir de l'engagement civique gratuit aient été reléguées à un second rang dans les priorités, même celles de la vie quotidienne. Tout devient alors politique, chaque décision, chaque habitat social, chaque mètre de route pavé ou lampadaire installé faisant l'objet d'une récupération clientéliste par le parti au pouvoir.
Alors qu'habituellement la participation des groupes communautaires (tels les syndicats ou les mouvement des femmes) à la vie démocratique de la société fait en sorte que ces organismes s'interposent entre le peuple et les détenteurs du pouvoir afin de leur donner une prise sur le développement de la société, à Tahiti ces groupes aussi sont généralement inféodés au pouvoir, soit par le biais des subventions, soit par la rémunération directe par le biais d'un emploi public plus ou moins fictif de leurs leaders, si ce n'est les deux. Ces « dons » sont perçus par la population comme une autre preuve de la toute puissance du politicien aux affaires.
Toute la vie de la cité gravite alors autour d'une recherche à se rapprocher des hommes et femmes participant au pouvoir qui détiennent les « clés du paradis » qui offrent un accès aux délices de la société de consommation. Le résultat est que ces politiciens, telles les stars de la télévision, se retrouvent auréolés par une légitimité et admiration (qui parfois frise l'adoration) qui non seulement sont injustifiées, mais qui amplifient leur mégalomanie lorqu'elle est présente, tout comme le caractère sectaire du mode politique. Il suffit d'observer certaines réunions de partis politiques locaux, des grandes messes, pour apercevoir une forte ressemblance avec des meeting religieux tant il y a de professions de foi et de discours idolâtres à la gloire du « grand chef » qui concentre entre ses mains l'ensemble des pouvoirs, ce que Montesquieu dénonçait comme dangereux pour une véritable démocratie. C'est parfois à se demander si la loi "anti secte" du 12 juin 2001, qui consiste à définir la secte comme le lieu où se crée une situation d'assujettissement entre les adeptes et le chef du groupe, ne serait applicable lorsqu'on entend un Gaston et ses fidèles disciples prêcher contre l'enfer de « l'indépendance désastre » en opposition au « paradis de l'autonomie » (avec les sous de la France), un Oscar et ses partisans encenser le « bonheur de l'indépendance » en opposition à « l'injustices de la colonisation », voire un Emile prêcher l'un ou l'autre selon l'opportunité.
Telle est la vie dans nos îles. Bonne lecture à tous et merci pour votre fidélité.
Alex W. du
PREL
directeur de la publication
Evénements à Tahiti et ses îles
Jeudi 1er mars
- Augmentation des indemnités CPIA (convention pour l'insertion par l'activité). Elles passent à 65 000 Fcfp pour les 18-25ans et à 85 000 Fcfp pour les 26-55 ans.
- Inauguration du Salon "Made in Fenua".
- Naissance d'un nouveau groupe à l'assemblée "Polynésien ensemble" mené par Jean-Christophe BOUISSOU accompagné de Eléanore Parker du Tahoera'a huiraatira, Jean-Alain FREBAULT, Emile VERNAUDON, Hiro TEFAARERE, Emma ALGAN, Mautaina TAKI et Teina MAREURA.
- Création du parti politique des "îliens""Te Niu Hau Manahune" avec Temauri Foster, Teina Maraeura, Louis Frébault, Michel Yip, Moehau Teriitahi, et Jean-Alain Frébault.
Vendredi 2 mars
- La représentante Eléanor PARKER démissionne du Tahoera'a huiraatira.
Samedi 3 mars
- Selon l'Institut de la statistique (ISPF), au 1er janvier 2007, la Polynésie française comptait 259 800 habitants, en hausse de 1,4% par rapport à 2005.
- Défilé des lanternes dans les rues de Papeete pour la clôture du Nouvel An chinois.
- Plus de 2000 femmes participent à la course à pied "La Tahitienne 2007" destinée à récolter des fonds pour les malades du cancer.
Lundi 5 mars
- Commémoration de la fête de l'arrivée de l'évangile en P.F.
- L'OPT rachète les 34 % d'actions de Tahiti Nui Télécom (TNT) détenues par des compagnies françaises de communication et devient ainsi une société "100% polynésienne".
Mardi 6 mars
- Le délégué à la sûreté nucléaire, Marcel JURIEN de la Gravière est de retour à Tahiti pour présenter le bilan des expérimentations réalisées en Polynésie française intitulé "La dimension radiologique des essais nucléaires en Polynésie".
Mercredi 7 mars
- La direction générale de l'Aviation civile investit 1,5 milliard Fcfp pour moderniser la gestion de trafic aérien en Polynésie française.
Jeudi 8 mars
- Célébration la Journée de la Femme à Tahiti.
Samedi 10 mars
- Plus de 5000 personnes aux amusements offerts pour le 25è anniversaire du parti Ai'a Api d'Emile VENAUDON à la pointe Venus à Mahina.
Dimanche 11 mars
- Ouverture du festival 2007 de hula (danse traditionnelle hawaiienne) à Tahiti.
- Niuhi Marere (surf ) et Winny Teaotea (body-board) remportent le Hui Maohi/TNTV Contest 2007 à la Pointe Vénus.
Lundi 12 mars
- Les forces de l'ordre délogent une quarantaine de personnes revendiquant un terrain du quartier de la Mission à Papeete.
Mardi 13 mars
- Signature d'un protocole d'accord entre Gaston Tong Sang, président de la P.F. et François Baroin, ministre de l'Outre-mer.
- Le ministère de l'Économie annonce la réinstauration du prêt à l'aménagement bonifié (PAB) et du prêt à l'habitat bonifié (PHB) pour relancer le secteur du batiment.
Mercredi 14 mars
- Noa Tetuanui, représentant du Tahoera'a huiraatira, est nommé président du Conseil d'administration de la SETIL, société en charge de l'aéroport international de Tahiti-Faa'a face à Georges BALLANDRAS, pourtant candidat choisi par le président TONG SANG et venu spécialement de la Réunion.
Jeudi 15 mars
- L'OPT (Office des Postes et Télécommunications) signe en Australie un contrat avec la société NEW SKIES pour la connection Internet en P.F.
- Le ministère des Sports prononce la fermeture temporaire pour un mois de l'établissement Tahiti Plongée.
- Patrick Mao qui avait été pris avec un couteau à l'assemblée de Polynésie voit sa condamnation confirmée par la cour d'appel (18 mois de prison, dont 15 mois avec sursis et mise à l'épreuve).
Vendredi 16 mars
- Finale du concours "9 semaines et 1 jour" pour les chanteur de P.F. au grand théâtre de la Maison de la culture, étape sélective pour les "Francofolies".
Samedi 17 mars
- Finale du concours de danse et de musique Upa Nui 2007, organisé pour les 12-25ans de P.F, devant plus de 5000 spectateurs à la place To'ata de Papeete. Les gagnants sont : Hula Vahine de Raiatea pour la danse locale, Te Tama Nui de Raiatea pour son orchestre, Arii Heiva Rau de Moorea pour la danse moderne et les Diukes de Moorea pour le Hip Hop.
- Maui POSTMA et l'équipage du Taravana du Bora Bora Fishing Club remportent le concours international de pêche au gros de Raiatea, le RIBT 2007, avec un espadon de 265 KG.
Lundi 19 mars
- Semaine de lutte contre le cancer à l'assemblée de P.F.
- Le navire de pêche coréen "Dongwon 21" en panne à 260km au nord de Tuamotu, est remorqué vers Tahiti par la Marine nationale.
Mardi 20 mars
- Le tribunal correctionnel de Papeete condamne Emile Vernaudon, maire de Mahina à 18 mois de prison avec sursis, 1,5 million de Fcfp d'amende (12 570 euros) et cinq ans de perte de ses droits civiques pour prise illégale d'intérêts dans l'affaire de son "fare bringue" sur le domaine public qu'il occupe, à Tautira, sur la presqu'île de Tahiti. Il a fait appel.
- Grève au centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) pour dénoncer son dysfonctionnement. Le personnel de santé défile dans les rues de Papeete pour aller à la rencontre des membres du gouvernement.
Mercredi 21 mars
- L'assemblée de la Polynésie française est favorable à l'extension du code général des collectivités territoriales aux communes de P.F..
Jeudi 22 mars
- Etude du collectif budgétaire du gouvernement Tong Sang à l'assemblé de P.F.
- Des agents de la présidence de Polynésie française sous contrat d'agent non titulaire et qui n'ont pas été payés depuis deux mois manifestent devant l'assemblée de P.F.
- Fin de la grève au CHT de Mamao.
- Suspension des attributions de subventions de continuité territoriale (billets d'avion vers la métropole) pour insuffisance de fonds.
Vendredi 23 mars
- Gaston Flosse attaque les "îliens" de la majorité autonomiste à l'assemblée en les qualifiant de « boulets dont la priorité est d'obtenir le maximum d'avantages personnels et d'assurer leur propre avenir politique en achetant leurs électeurs avec l'argent des contribuables ».
Lundi 26 mars
- Hervé Mariton est le nouveau ministre de l'Outre-mer. Il remplace François BAROIN.
- Début des travaux de réaménagement du stade Willy Bambridge à Tipaerui qui sera recouvert par 7700 m2 de gazon synthétique.
- Hervé Dubost-Martin prend ses fonctions de nouveau PDG de l'Electricité de Tahiti et de Marama nui. Il remplace Joël ALLAIN qui prend sa retraite tout en restant administrateur et continuant à assurer la mission de Délégué du groupe Suez pour la Polynésie française.
Mardi 27 mars
- Le président TONG SANG reçoit le secrétaire permanent pour le Pacifique, M. Patrick ROUSSEL.
- Intervention des forces de l'ordre pour déloger une quarantaine de revendiquants du terrain de l'ancien hôtel Matavai à Tipaerui.
Mercredi 28 mars
- Publication du premier "Guide de Papeete".
Jeudi 29 mars
- L'assemblée de P.F. adopte le collectif budgétaire du gouvernement Tong Sang.
- Inauguration du Salon Nautica Porinetia 2007.
Vendredi 30 mars
- La commune d'Arue reçoit le trophée Tortue d'Or 2006, récompense attribuée à la commune effectuant la meilleure collecte sélective des déchets.
Samedi 31 mars
- Essai d'un système "wi max" sur l'atoll de Rangiroa pour distribuer des services haut débit.
- Journée "nettoyage et propreté des plages et embouchures" effectuée par de très nombreux jeunes.
- L'équipe de piroguiers Team OPT remporte la course 2007 de va'a (pirogue) de haute mer RFO-A.B.C. Cup.
Evénements dans le Pacifique Sud
Escroquerie à l'adoption au Samoa
Apia, 5 mars - Une agence d'adoption a été accusée d'avoir trompé des familles samoanes pour qu'elles confient leurs enfants à cette agence qui ensuite les revendait au prix fort à des couples pour adoption. Les parents adoptifs devaient débourser plus de 16 000 dollars par enfant. Quatre personnes de l'agence Focus on Children ont été mises en examen. Les familles samoanes, souvent défavorisées, étaient persuadées que leurs enfants partaient poursuivre des études aux États-Unis et qu'ils reviendraient à l'âge de 18 ans. Les couples américains pensaient adopter des orphelins. Des discussions, cas par cas, ont maintenant commencé pour tenter de trouver une solution au problème qui implique d'un côté les parents adoptifs et les familles samoanes de l'autre. 80 enfants au moins ont ainsi été séparés de leur famille entre mars 2002 et juin 2005.
Violents incidents = 2 morts au Vanuatu
Port Vila, 5 mars - Le Premier ministre, Ham Lini, a participé à toute une série de discussions après des affrontements inter-îles entre les communautés d'Ambrym et de Tanna. Ces violences ont fait plusieurs blessés graves et d'importants dégâts matériels. Des maisons et des véhicules ont été incendiés. Les affrontements se sont déroulés dans la capitale Port-Vila. La violence a explosé à la suite de la mort d'une personne de la communauté de l'île de Tanna. Un homme d'Ambrym a par la suite été accusé d'avoir jeté un sort sur la personne décédée et les affrontements ont éclaté et ont fait trois morts, deux de la communauté de Tanna l'autre d'Ambrym. Le gouvernement a déclaré l'état d'urgence.
Fermeture de la mine d'OK Tedi en 2013
Port Moresby, 9 mars - Le PDG de la société d'exploitation minière OK Tedi Mining Limited, l'immense mine de cuivre dans les montagnes de l'ouest de la Papouasie Nouvelle-Guinée, a qualifié d'« incontournable » le besoin de planifier la fin des activités minières : « L'importance de la mine pour l'économie de ce pays est si grande que sa fermeture aura un impact considérable. » Les activités minières se poursuivront pendant encore 6 ou 7 ans au plus. I Depuis 20 ans la mine d'OK Tedi représente 20% de la totalité des revenus à l'exportation et 10% du PIB, (Produit Intérieur Brut) de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Dans le sondage annuel de l'institut canadien Fraser, des directeurs de société d'exploitation minière placent la Papouasie Nouvelle-Guinée à la 60ème place sur une liste de 65 pays propices à l'exploitation des ressources minérales..
Baisse d'impôts à Tonga
Nukualofa, 7 mars - Le gouvernement a décidé de diminuer les impôts. Le ministère des Finances a annoncé une série de réformes du système fiscal. Le président de la Chambre de commerce du royaume indique que ces modifications permettront aux petits revenus de décompresser. Un nouveau seuil d'imposition a été défini. Les Tongiens devront gagner aux alentours de 8 400 dollars avant de commencer à payer des impôts.
Lutte contre le paludisme
Port Moresby, 9 mars - dans les régions isolées de la Province Ouest de Papouasie Nouvelle-Guinée. Une association de médecins australiens sans but lucratif, (Australian Doctors International), a commencé la distribution de 14 000 toiles moustiquaires chimiquement imprégnées. Les médecins ont réussi à rassembler près de 250 000 dollars pour acheter ces moustiquaires données aux tribus isolées à l'ouest du bassin hydrographique de la Fly river.
Souvenirs d'octogénaires
Guam, 23 mars - Pas loin de cent anciens combattants américains sont aux Mariannes du Nord et font route vers le Japon pour commémorer les batailles de Saipan et d'Iwo Jima, une île japonaise. Ces octogénaires sont arrivés pour la première fois dans le Pacifique il y a maintenant 62 ans et n'ont pas oublié ces deux batailles considérées comme les plus féroces et sanglantes de la seconde guerre mondiale. Près de 26 000 marines américains et soldats japonais ont perdu la vie à Iwo Jima.
Recherche avocats
Nuku'alofa, 12 mars - Les émeutes pro-démocratie du 16 novembre ont détruit 80% du quartier commercial de la capitale du royaume tongien. Elles ont fait huit morts et plus de 70 millions de dollars de dégâts, (environ 5 milliards Fcfp). Plus de 1000 personnes âgées de 7 à 75 ans ont été arrêtées et inculpées. Un avocat tongien a publié un appel dans le bulletin juridique d'Auckland pour demander aux avocats néo-zélandais de venir prêter main forte à leurs collègues du royaume. L'un d'entre eux est âgé de 72 ans, doit assurer la défense de 800 prévenus et a lui-même été inculpé.
Boom du tourisme au Samoa
Apia, 16 mars - Une augmentation du nombre de touristes de 25% par rapport à l'année dernière et une flopée de nouveaux hôtels sur les planches à dessin ; le tourisme a le vent en poupe au Samoa. Ceci est surtout dû à Polynesian Blue, la nouvelle coentreprise aérienne entre Virgin Blue et les autorités samoanes. C'est une affaire prospère qui contribue aux recettes gouvernementales contrairement à l'ancienne compagnie aérienne nationale du gouvernement, Polynesian Airlines, qui avait besoin de perfusions financières pour fonctionner. L'Office du tourisme des pays du Pacifique Sud (SPTO)constate une modeste croissance du tourisme. 1,28 million personnes auraient visité la région en 2006, soit une augmentation de 3% par rapport à 2005, en dépit des problèmes régionaux. Tous les pays et territoires du Pacifique Sud ont enregistré une augmentation de leur fréquentation, sauf trois d'entre eux : Fidji (- 09,9%), les îles Salomon (- 5,8%) et Tonga (- 5,8%). Trois pays, deux émeutes et un coup d'état.
Contre la publication du rapport Moti
Port Moresby, 9 mars - Le rapport d'enquête de 300 pages sur l'affaire Moti devait être rendu public, mais le Premier ministre de Papouasie Nouvelle-Guinée s'y oppose. L'affaire Moti, c'est cet avocat australien recherché par la police australienne pour une histoire de murs au Vanuatu. C'est en Papouasie Nouvelle-Guinée que Julian Moti a appris qu'il était recherché par la police. L'homme s'est enfui du pays pour rejoindre les îles Salomon à bord d'un avion militaire papou. L'Australie ne décolère pas. Le nom du Premier ministre papou a été cité à plusieurs reprises par des témoins appelés par la Commission d'enquête.
Calamar à décongeler
Auckland, 23 mars - La décongélation du plus grand calamar de l'histoire représente un défi pour les scientifiques et les conservateurs du Musée national de Nouvelle-Zélande. Des pêcheurs néo-zélandais ont capturé ce spécimen de 450 kilos et de 10 mètres de long le mois dernier. Le calamar a ensuite été congelé pour être préservé au Musée. Mais comment le décongeler sans l'abîmer ? Un système infrarouge de décongélation rapide pourrait être utilisé.
Iinformatique contre déforestation
Port Moresby, 23 mars - Le déboisement illégal est un problème qui persiste depuis des décennies en Papouasie Nouvelle-Guinée et un système, actuellement mis à l'épreuve en Indonésie, permet de pister le cheminement d'un arbre depuis la forêt jusqu'au magasin de meubles. Les acheteurs d'Europe et des Etats-Unis sont de plus en plus exigeants et insistent pour obtenir des produits légaux.
Îles Cook contre pêcheurs espagnols
Rarotoga, 27 mars - Le président de l'Association des pêcheurs de thon des îles Cook a accusé les bateaux de pêche à la senne espagnols de piller les ressources locales. Les Espagnols opèreraient à partir de la Polynésie française, sont enregistrés à Kiribati et travaillent dans les eaux internationales juste à l'extérieur de la zone économique exclusive des îles Cook. Les Espagnols prendraient tout ce qui passe - petits ou gros poissons - dans leurs filets qui sont situés sur une voie migratoire.
Elections à Wallis
Mata Utu, 1er avril &endash; Les électeurs des îles Wallis et Futuna ont renouvellé les 20 conseillers de leur assemblée. Le député Victor Brial a été réélu et 17 conseillers se déclarent proches de l'UMP.
Avec Pierre RIANT
ABC/Radio Australie
Le Yaakun (ex Al Menwa), yacht de luxe de 65 m, fait
une escale de deux mois en Polynésie française.
Propriété d'un milliardaire espagnol, il transporte ses
enfants mineurs et leurs enseignants pour un tour du monde
éducatif qui va durer plus de deux ans. (ph.
TPM)
Pose de la première pierre d'un nouveau bâtiment
administratif pour l'assemblée territoriale. Coût : 710
millions Fcfp (6 millions d'euros) ! Plus il pleut à Tahiti,
plus l'administration pousse ! (ph.
TPM)
64 membres du club américain Nomads ont utilisé leur
ancien triréacteur type Boeing 727 pour venir à Tahiti
et faire une semaine de croisière sur le Paul Gauguin dans les
îles de la Société. (ph.
TPM)