TAHITI-PACIFIQUE Magazine. - N° 233 septembre 2010

BUREAUCRATIE

Le franc Pacifique,  une monnaie  bien dangereuse…

René Hoffer, le « serial procédurier » aussi « président de la Polynésie française (sic) », un « puriste du droit » acharné mais inoffensif, est devenu vraiment célèbre, même à l’échelle nationale, après avoir été condamné début juin à un an de prison ferme avec un mandat de dépôt (incarcération immédiate), car reconnu coupable de « refus d’obtempérer », « mise en danger d’autrui », « soustraction d’un bien sous douane », « importation illégale d’un bien », « outrage à magistrat », « usurpation titre-diplôme qualité » pour s’être qualifié de « président de la Polynésie - sic »), « refus de se soumettre à un prélèvement biologique destiné à permettre l’analyse et l’identification de son empreinte génétique ». Il a obtenu, le 19 août, une levée d’écrou et la mise en liberté conditionnelle, dans l’attente de l’audience d’appel qui se tiendra le 16 septembre. M. Hoffer a qualifié cette victoire de « Tahiti prison break » !
Afin que nos lecteurs puissent apprécier la manière (non violente mais obstinée) d’agir de René Hoffer, nous reproduisons ici le récit de cet Alsacien qui vit depuis plus de 30 ans à Tahiti, lorsqu’il tente de payer une amende de 120 000 francs Pacifique au Trésor public de Strasbourg.
Cela s’est passé en 2006 à Strasbourg et mérite votre lecture…
A.d.P.
 

L’arrêt n° 288 754 paru au Journal officiel de la République française (JORF) le 11 avril 2006 annonce : « M. Hoffer est condamné à payer au Trésor public la contrepartie en francs CFP de la somme de 1 000 euros”. (P.J. ... 0134) pour recours abusif ».

Situation à la base :
- « M. HOFFER est condamné à payer au Trésor public la contrepartie en francs CFP de la somme de 1000 euros. »
- M. Hoffer, c’est moi. Je suis condamné à payer au Trésor public : donc je vais au Trésor public pour payer ma condamnation.
- Laquelle condamnation est le paiement de « la contrepartie en francs CFP de la somme de 1000 euros »; je vais donc avec de tels francs (CFP) au Trésor public pour qu’il “se serve”. Le problème de combien de francs CFP font 1000 euros n’étant pas “mon” problème ; le trésorier me rendra s’il y a trop de francs CFP le cas échéant ou prendra en acompte, s’il n’y en a pas assez...
A noter tout de même que j’ai pris soin d’amener 6 billets de 10 000 francs CFP et 60 000 francs en d’autres coupures en Fcfp, des billets de 500, 1000 et 5000 francs (bien lire “francs”...)
Et maintenant les incroyables complications....
- Un citoyen exemplaire (moi), qui a lu le JORF (les décisions publiées au JORF portées à ma connaissance suffisent pour me permettre de payer ce à quoi je suis condamné, je n’ai pas à attendre tel ou tel avis de recouvrement. Je suis libre de payer AVANT tout avis de recouvrement qui me serait envoyé... d’où l’adjectif « exemplaire » accolé à “moi”...
- Bon, j’arrive donc avec mon paquet de pognon vers 14h30 au Trésor public, 2, rue du Chevreuil à Strasbourg.
Je produis la décision de justice qui m’avait été notifiée par le greffe le 5 avril et que j’ai reçu quelques heures plus tôt depuis Tahiti...
Je pose le tout sur le guichet et je dis que je veux payer mon amende imposée par le Conseil d’Etat... pour recours abusif !
Le guichetier en appelle à son supérieur, lequel commence par téléphoner à la Banque de France, au ministère à… je ne sais qui…
Il me demande de patienter, ce que je fais, en discutant au passage avec les nombreuses personnes venues, comme moi, payer leurs amendes ; le tout commence par être assez interactif : “tout le monde” est intéressé ou intrigué par mon problème. Je veux payer mais le Trésor ne peut ou ne veut pas accepter mon paiement...

Vers 15h10, le trésorier me présente une jolie lettre qu’il me lit.
Je lui explique qu’il n’a pas bien compris : ses problèmes d’avis du Trésor public et autres procédures ne me concernent pas, moi. Tout ce que je veux, c’est m’acquitter de ma dette telle que le juge suprême Bernard Stirn l’a arrêté : ni le trésorier, ni moi, ni la police, ni personne ne peut contrevenir à une décision publiée au JORF et qui n’a d’ailleurs fait l’objet d’aucun rectificatif, si tel devait être le cas !
Bref, pour ceux qui connaissent le regretté Fernand Raynaud : « J’voulais un croisssseiant » - « Nous n’avons pas de croisssant, Monsieur » - « Heeeeinn? Ben j’prendrai alors DEUX croissants... », etc...

Je lui dis que ce n’est pas ça que je veux, c’est beaucoup plus simple : soit il prend mon paiement, même en acompte, en dépôt ou que sais-je, et m’acquitte totalement ou partiellement ma dette, ou alors, il refuse de prendre mon paiement et me rend donc mon bien... mais uniquement après m’avoir donné quitus ; que je ne dois plus le montant de cette condamnation.
Dilemme... s’il en est ! Je lui explique même que si je reprenais mon argent et me faisais attaquer à la sortie... je devrais à nouveau travailler dur pour gagner de nouveau cette somme afin de payer l’amende ! Re-bref : je veux payer ! Prend l’argent ou acquitte ma dette !
Blocage total ; pour résumer.

A 15h15 je fais le 17 (Police secours) et j’expose que je suis confronté à un problème de fausse monnaie au Trésor public. L’agent me répond qu’il n’a pas de voiture de patrouille disponible.
J’attends une demi-heure et à 15h47 je rappelle le 17 : comme je tutoie tout le monde, l’agent me rudoie : « on n’a pas gardé les cochons ensemble » ; (personnellement, je n’en ai pas encore gardé, donc je ne sais pas avec qui il en avait gardé, ne nous connaissant pas...) puis avant de me raccrocher au nez il me répond :« Vous cassez les couilles au Trésor public ! ».
J’active mon rappel automatique, et chaque fois que je me fais raccrocher au nez. Les appels au 17 apparaissent à 15h50, 15h52 et 15h54 avant que je n’arrête de rappeler.
Je continue de patienter... tout en discutant dans la salle d’attente du Trésor public avec la foule nombreuse des payeurs d’amendes.

A 16h40 je dis au trésorier (le paquet d’argent est toujours posé sur le guichet et les payeurs d’amende ne savent pas si Noël est avant l’heure (Pâques...) et s’ils peuvent se servir !?) : « Si tu veux fermer à 17h00 et si tu refuses de prendre mon argent, tu ferais mieux d’appeler la police car je ne partirai pas avant d’avoir mon reçu et je peux attendre jusqu’à mardi matin dans les locaux la réouverture des guichets. »
Le trésorier me dit qu’il me fera sortir. Je lui dis qu’il faudrait alors utiliser la force par télépathie car je le vois mal sortir de son “aquarium” pour porter la main sur moi dans un lieu public. Il peut fermer la porte mais moi je reste dedans jusqu’à ce que je puisse, en honnête citoyen, payer mon amende.

Vers 16h50, arrive la police. Ouf !
Je leur ouvre la porte en disant que c’est moi qui les ai appelé. De suite, il s’adressent au trésorier derrière sa vitre.
Je dis que c’est moi qui les ai appelé et qu’ils doivent d’abord écouter ce que j’ai à dire et ensuite seulement s’adresser au trésorier qui commençait à gesticuler, certainement réconforté (?) par la présence de... ses pouvoirs d’amendes.... Eh oui, ça “peut” créer des liens…
J’explique enfin mon cas. Je montre tous les documents et le chef policier me dit : « Ben, il faut payer en euros » ou un truc comme çà. Je lui dis que ni lui, ni moi, ni le trésorier ne pouvons modifier une décision de Justice pour arranger un tel ou tel autre.

Sur ce le “chef” passe “derrière” chez le trésorier, je reste avec la policière... puis le trésorier se met à ordonner : « Faites sortir ce monsieur ». Là, je dis à la policière : « tu obéis aux ordres du trésorier ?  Moi, je reste ici jusqu’à ce que j’aie le reçu de l’argent que j’ai déposé et après je m’en vais, bien évidemment ».
Re : « Faites sortir ce monsieur »...
Sur ce le “chef” prend l’argent sur le guichet et veut me le redonner, “presque” de force. Je refuse, bien sûr.
- « Ah vous ne voulez pas reprendre votre argent, on vous emmène ! ».
Le trésorier lui remet une enveloppe “Kraft”, il met l’argent dedans et la policière sort les menottes. Je la fixe et lui dis : « Pas les menottes. » Je le répète une deuxième fois. « Mains derrière le dos ! » Elle me met les menottes !!!!!!!
J’ai mon sac d’ordinateur en bandoulière et je monte dans la voiture de police.
Je rêve !
Bien sûr, ceux qui me connaissent savent que je me marre très souvent, mais là, j’éclate de rire tout seul sur le siège arrière de la voiture de police.
Je rigole, je rigole, je rigole. Je vois tous mes amis, mes copains et copines qui aimeraient voir ça, et je rigole.
Devant, le chef et la policière sont “plutôt” tendus... eux. Moi je continue de me marrer.
Alors ils mettent le gyrophare. TOC sur le toit de la voiture et LES sirènes: une pas si forte et une plus forte ! Et voici que dans les embouteillages de 17h00 de la veille du vendredi saint (férié en Alsace) nous fonçons à fond la caisse zigzaguant entre les voitures, les motos, les semi-remorques, fonçant sur la bande d’arrêt d’urgence (une moto a failli pouvoir confirmer ça, si le chef ne l’avait pas manqué de peu...) et moi... qui me marre de plus en plus.... et eux... qui foncent de plus en plus. Y’a “urgence” ! DU DELIRE ! J’abrège, mais vraiment, c’était un moment de pur bonheur : la bêtise et la connerie élevées à un stade supérieur.
Tendus, mes deux gardiens l’étaient à tel point qu’en rentrant sur le parking du commissariat, le chef a fait une mauvaise manipulation et a à nouveau fait fonctionner la sirène dans le parking du commissariat, arrachant un rire à la policière que je pensais ne pas pouvoir connaître cette expression de plaisir. Donc le chef est fâché avec lui-même pour avoir actionné la sirène et pour avoir arraché un rire à sa sous cheftaine.

J’arrive donc menotté et escorté au poste. Je dis bonjour à tous ceux que je croise et qui parlent à mes gardes du corps, et bien sûr ne peux m’empêcher de rigoler, moi, mon complet beige clair fait sur mesure à Bangkok, ma chemise rouge et blanc de chez Arii Créations : pas trop seyant tout ça avec les bras serrés dans le dos... et l’ordinateur qui glisse de mon épaule...

Je m’assied à l’extérieur sous garde de la policière et le chef rentre dans le bureau du capitaine. J’entends le ton monter et je devine “qu’ils” ont fait quelque chose de travers... Je perçois même à l’extérieur un « Je vous l’avais déjà dit, vous ne pouvez pas faire çà... »
Le capitaine sort, je suis assis, menotté, je lui dis salut et réponds à sa première question.
Lui : « ON NE ME TUTOIE PAS ! »
Moi: « Bon, alors je ne te parle plus ».
Lui... embêté !
Je lui dis : « Ecoute, c’est simple: j’ai UN document à te montrer mais là, avec les mains comme çà, c’est plutôt difficile... »
- « Enlevez-lui les menottes ».
Je lui montre l’ordonnance 288 754, l’article 3 et il dit : « C’est vous qui avez raison… Non, non, c’est vous qui avez raison... »
Il s’adresse au chef qui voulait intervenir et lui dit : « Venez dans mon bureau après avoir auditionné Monsieur ».
Le chef s’en va, mais j’ai vu qu’il a piqué une crise, presque des larmes aux yeux, la haine quoi...
Je les suis (sans menottes, hé hé...), et il dit à la policière : « Tu fais l’audition ».
Elle, paniquée : « J’ai jamais fait ! » (Intérieurement, je continue à me marrer comme c’est pas possible.) On rentre dans un bureau pour l’audition : « Merde » (la policière), il y avait déjà une audition en cours. Elle explique à l’auditionneur qu’elle n’avait jamais fait d’audition, il lui dit qu’il va lui montrer d’ici 20 minutes, dès qu’il a fini. Elle et moi allons donc dans un autre bureau et elle dit : « bon je vais faire l’audition ici ».
L’ordinateur est déjà allumé... mais elle ne sait pas ouvrir le logiciel !
Elle sort pour aller s’enquérir dans la salle à côté et je sors aussi pour ne pas pouvoir être soupçonné de toucher à l’argent qui était sur la table. Là, elle reste dans le corridor, donc nous sommes en vue l’un et l’autre, la porte de la salle est ouverte, elle ne dit rien et attend que les autres personnes aient terminé de parler.
Et ces personnes donnent des conseils au “chef”: « Tu dois dire que le mec (moi) avait l’air dangereux pour lui et pour les autres » pour justifier les menottes.
Donc j’assiste pratiquement à leur discussion où ils veulent me piéger ! Surréaliste !
Bon, sur ce, arrive le policier aideur et nous allons dans son bureau.
Re : « Vous devez me vouvoyer. »
Moi : « Tu pourrais me donner le texte qui prévoit ça ? »

Lui : « On ne va pas faire une audition, vous allez reprendre l’argent et l’incident est clos. »
Moi: « Ah non, on fait l’audition et je ne vais pas reprendre l’argent, il n’est pas à moi. Si je le reprends, tu vas appeler la première patrouille qui va m’arrêter au premier feu rouge et m’arrêter pour faux monnayage : le trésorier a dit que l’argent n’est pas légal ! Je connais les façons de faire de la police : je ne reprends pas mon argent ! »
Donc audition.
Extraits pour ceux qui ne voudront pas une copie de l’audition :
« Acceptez-vous que cet argent soit placé sous scellé aux fins de remise au trésor public ? »
Réponse : « Oui, dès mardi 18 avril. »
Eh oui, maintenant l’argent que la police a emmené du Trésor public... elle va devoir le ramener dès mardi (j’y veillerai...) au Trésor public!
C’est pas beau ça ? La police nationale se substitue à moi pour payer ma condamnation. (Si quelqu’un veut faire un film sur le sujet, me contacter pour les droits d’auteur....)
Et je signe : « Le président de “la Polynésie française” (sic) ».
Je précise que depuis ce stade, on a, beaucoup d’égards envers ma petite personne. Du « Excusez-moi, ça va encore prendre quelque minutes », etc....
Puis vient la mise sous scellé en deux scellés: un pour les 6 billets en francs “CFP” et le deuxième pour les “francs”.
Extrait de l’audition de scellé :
« Après vérification des textes parus au journal officiel et la confirmation de l’authenticité du document produit par Mr HOFFER....
Question : « Acceptez-vous de payer votre amende d’une autre manière au Trésor public ? »
Réponse : « Non, je me conforme à la décision du président Bernard Stirn. Il y est stipulé que le paiement... J’ai donc à payer cette somme en francs CFP, qui est une devise. Pour payer cette amende j’ai donc apporté avec moi la somme... Voulant m’acquitter de mon amende je vous… » (c’était “tu” mais elle a écrit “vous”, je n’ai pas relu ; à ce moment, à 20h00 tout était plus relax, tout le monde venait nous voir (ah oui, j’ai changé entre-temps de policière, Christelle était bien plus cool que l’autre (qui en plus, la pauvre menotteuse, avait un mal de crâne et un rhume), je dis nous, mais surtout moi, le président de “la Polynésie française” (sic), doté d’une immunité tout à fait spéciale de surcroît...) « remets cette somme afin qu’elle leur parvienne, et qu’il me soit rendue la monnaie, décompte des frais de change entre devises inclus. »

Et le bouquet final :
Je dis à Christelle de prévoir une voiture pour me ramener à ma voiture en ville. Elle appelle l’accueil. Je lui précise que j’en veux une avec des gyrophares qui marchent et un bon chauffeur car maintenant, c’est moi qui suis pressé. Au téléphone, pour justifier qu’on me ramène, elle explique « suite à une interpellation par erreur... » Je la corrige : « une quasi-bavure... »
Et donc, j’ai trois policiers qui me reconduisent à ma voiture vers 21h15... dont je ne me rappelle plus exactement l’endroit.
Trois tours de manège plus tard, on m’ouvre la porte (la sécurité “enfant” était mise....). Après avoir parlé de Tahiti, après que tous les trois aient enfin réussi à m’appeler correctement, soit René, soit « président de la Polynésie française » (sic), ce qu’ils ont fait tous trois (le costaud qui était assis à côté de moi à l’arrière avait quelque difficulté, mais à la fin, ça allait...), trop contents de me conduire. Le policier devant moi; lorsque je lui ai expliqué l’article 5 de la déclaration des Droits de l’Homme a dit : « Je me suis toujours posé la question à quelle situation pouvait correspondre cet article 5 car tout est prévu dans les textes, code pénal, etc... » et moi je lui ai répondu : « Eh bien voilà, maintenant tu sais ! »

Je suis rentré chez mes parents à Geispolsheim à 22h00, et là j’ai eu droit à une nouvelle crise de rire : la police avait téléphoné à mes parents :
- « Police nationale, n’ayez pas peur Madame, il n’y a rien de grave, vous avez un fils qui s’appelle René ? »
Maman : « Oui ».
- « Est-ce qu’il est malade ? »
- « Non ! »
-« Vous savez quel est son travail ? »
- « Oui, il fait taxi, il a 51 ans. »
- « Je peux vous demander votre âge ? »
- « Oh, moi j’ai 76 ans, lui il est assez âgé pour savoir ce qu’il fait, il a 51 ans. »
-« Il ne veut pas reprendre son argent. »
- « Mais l’euro n’existe pas à Tahiti ! C’est mieux que vous téléphoniez lorsque mon mari sera là, il rentre dans une demi-heure. »
L’agent a laissé son numéro et Papa lui a donc téléphoné à son retour à la maison vers 18h00 : il rentrait du “2, rue du Chevreuil” qui était fermé lorsqu’il était arrivé à Strasbourg à cause des embouteillages. (eh oui, sans gyrophares on n’avance pas vite dans les embouteillages).
Papa a téléphoné et demandé où j’étais. Ils ont dit « rue de l’hôpital ». Papa voulait l’adresse exacte mais ils ne l’ont pas donnée. Alors il leur a indiqué : « Faites attention, est-ce que vous savez à qui vous avez affaire ? Il est président de la Polynésie française et il a l’immunité » (avec Maman qui soufflait derrière : « (sic), (sic) »...)
Le policier : « Comment ! »
- « Il s’est autoproclamé président vu la loi du 27 février 2004, (toujours Maman derrière: “(sic)”, “(sic)”...) c’est une loi qui était prévue pour Monsieur Flosse et Monsieur Chirac. »

Le policier: (Commentaire de Papa : il a changé de ton !) « Là, il est en train d’être auditionnée. On ne savait pas ça. » Il a aussi demandé l’âge de Papa qui lui a dit : 77 ans.
Papa lui a également dit que j’étais à Francfort [à la banque centrale européenne, le 7 décembre 2001] pour parler à Monsieur Duisenberg [“M. EURO” (sic)... qui s’est depuis suicidé - noyé - le 31 juillet 2005 pour la même raison : l’argent.]
Plus tard Papa a retéléphoné vers 20h00 ou lui a dit : « il est dans le couloir, c’est fini, il va rentrer ».
L’audition de mise sous scellés de l’argent s’est finalement terminée à 20h30.

Ensuite Papa, Maman et moi sommes allés... en boîte, au Chalet, et avons fêté mon premier et seul menottage. Un ami a offert la soirée au président de “la Polynésie française” (sic).

A suivre :
- Plainte contre la policière qui m’a mis les menottes.
- Plainte et demande d’enquête au ministre de l’Intérieur Nicolas SARKÖZY de NAGY-BOCSA
- Lettre à Monsieur Pierre TRUCHE de la commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS)
- Demande de rapport sur l’appel téléphonique à ma mère : - je suis majeur et immunisé, que viennent faire mes parents dans tout ça ?

René G. HOFFER
président de “la Polynésie française” (sic)

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