Crédit photo : Dominique Schmitt
Le 29 août dernier, des Polynésiens comparaissaient devant le tribunal de Papeete pour "des sévices graves commis sur un animal". Cela n'aura échappé à personne, une photo (voir ci-contre) où l'on voit des hommes poser fièrement devant un chien pendu, dépecé et écartelé a fait le tour des réseaux sociaux, avant d'être relayée par les associations de défense des animaux, choquées par de telles violences. Selon les dires des deux acolytes, âgés de 26 et 54 ans, c'est pendant qu'ils travaillaient dans leur fa'a'apu qu'ils auraient été "attaqués" par un chien errant et que l'un deux se serait alors défendu en lui assénant un coup de machette sur la colonne vertébrale, ne laissant aucune issue à l'animal, qui a agonisé plusieurs minutes avant de mourir. Pour "ne pas gaspiller le mā'a", ils ont ensuite décidé de l'éviscérer et de le cuisiner. S'ils ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis, mise à l’épreuve pendant deux ans, interdiction de détenir un chien pendant cinq ans, et des dommages et intérêts pour un montant total de 560 000 Fcfp, ces actes de cruauté soulèvent une question plus générale : la cynophagie – le fait de manger du chien – relève-t-elle d'une tradition en Polynésie et quels sont les dessous du trafic ?
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