De l'apprentissage du sens de l'existence en milieu insulaire


Jeudi 19 Septembre 2019 - écrit par Ariitaimai Amary


Riccardo Pineri est un amoureux de littérature, d'art en général et de la Polynésie, et tout au long de sa vie, il a su tisser des liens entre "la figure de l'île et l'archipel des lettres et des arts". La ligne éditoriale de la collection "Voyageurs du Pacifique", dont il était le directeur, visait à mettre en lumière les dialogues possibles entre littérature et iconographie. C'est dans un rapprochement plus imagé que ce dernier inscrit son premier roman, Chroniques des îles,
puisque cette œuvre a pour vocation de faire émerger la réalité insulaire à travers son écriture.



Tahiti, accueil traditionnel à l’arrivée du premier gros porteur DC 10 Crédit photo : éditions Erwin Christian, 1973
S'il y a un concept littéraire que Riccardo Pineri affectionne particulièrement, c'est bien celui du réel. "Je m'inscris, sans équivoque possible, dans le registre réaliste. Je m'attache particulièrement à rendre compte de la réalité de la vie de l'île, sans jamais faire peser le poids des clichés de la découverte de la Polynésie sur celle-ci."
Dans cet ouvrage, dont Hiriata, son héroïne, est le point de convergence, se déroule un discours "sans complaisance sur le monde insulaire". Comprenez par là que l'auteur pose un regard sans préjugés sur ce monde qu'il dépeint, tentant de montrer que la Polynésie n'est pas la Nouvelle-Cythère que les grands navigateurs ont décrite, mais qu'elle est aussi porteuse de la gangrène de la violence sous des modes différents, certes, mais dont l'intensité est éminemment présente...

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