Se présentant comme réparateurs de toiture, un père et son fils sont soupçonnés d’avoir escroqué des personnes âgées prétextant des travaux de rénovation. Les faux artisans ont quitté le pays du jour au lendemain. La justice est à leurs trousses.
Ils se présentaient comme les "spécialistes de la toiture". C’était écrit sur leur flyer qu’ils distribuaient à tour de bras. Sur la devanture de leur magasin en centre-ville de Nouméa, aussi. Beaux parleurs, ils le faisaient savoir à qui voulaient l’entendre. Un père d’une quarantaine d’années et son fils, qui se présentaient comme réparateurs de toiture, sont dans le viseur de la justice. Ils sont soupçonnés d’escroqueries et d’abus de confiance. Une quinzaine de victimes ont été identifiées. Et ce n’est qu’un début. Les préjudices se comptent, déjà, en plusieurs millions de francs.
L’affaire commence en début d’année. La police nationale recueille une première plainte, puis une deuxième. Les plaignants, âgés de 79 et 88 ans, expliquent avoir été démarchés à domicile par deux personnes qui proposaient leur service de rénovation et de nettoyage de toitures. Les policiers connaissent bien ces techniques de démarchages sauvages (et illégaux) à domicile sur des personnes âgées et souvent vulnérables. Une enquête est, discrètement, ouverte et, petit à petit, les enquêteurs découvrent que les deux suspects, fraîchement débarqués de Métropole, ont proposé leurs services à des dizaines de personnes. Peu à peu, les plaintes s’entassent sur les bureaux du commissariat. Chez l’un, le devis des travaux est de 300 000 francs. Chez un autre, ça monte à plus d’un million. Un montant de 900 000 francs chez une troisième victime, 750 000 francs pour un autre encore… Plus de 8 millions de francs ont ainsi été détournés par ces pseudo-entrepreneurs aux méthodes agressives.
Les limiers de la police comprennent rapidement que ces "artisans" utilisaient de fausses identités et se prétendaient être des professionnels sérieux et bien implantés sur le territoire. Tout n’était que bla-bla. Il y a peu de temps, le père et le fils ont précipitamment quitté le pays. Ont-ils compris que la police était à leurs trousses ? En réponse, la justice a saisi plusieurs millions de francs sur leurs comptes bancaires. Et elle compte bien ne pas abandonner la traque.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes
Ils se présentaient comme les "spécialistes de la toiture". C’était écrit sur leur flyer qu’ils distribuaient à tour de bras. Sur la devanture de leur magasin en centre-ville de Nouméa, aussi. Beaux parleurs, ils le faisaient savoir à qui voulaient l’entendre. Un père d’une quarantaine d’années et son fils, qui se présentaient comme réparateurs de toiture, sont dans le viseur de la justice. Ils sont soupçonnés d’escroqueries et d’abus de confiance. Une quinzaine de victimes ont été identifiées. Et ce n’est qu’un début. Les préjudices se comptent, déjà, en plusieurs millions de francs.
L’affaire commence en début d’année. La police nationale recueille une première plainte, puis une deuxième. Les plaignants, âgés de 79 et 88 ans, expliquent avoir été démarchés à domicile par deux personnes qui proposaient leur service de rénovation et de nettoyage de toitures. Les policiers connaissent bien ces techniques de démarchages sauvages (et illégaux) à domicile sur des personnes âgées et souvent vulnérables. Une enquête est, discrètement, ouverte et, petit à petit, les enquêteurs découvrent que les deux suspects, fraîchement débarqués de Métropole, ont proposé leurs services à des dizaines de personnes. Peu à peu, les plaintes s’entassent sur les bureaux du commissariat. Chez l’un, le devis des travaux est de 300 000 francs. Chez un autre, ça monte à plus d’un million. Un montant de 900 000 francs chez une troisième victime, 750 000 francs pour un autre encore… Plus de 8 millions de francs ont ainsi été détournés par ces pseudo-entrepreneurs aux méthodes agressives.
Les limiers de la police comprennent rapidement que ces "artisans" utilisaient de fausses identités et se prétendaient être des professionnels sérieux et bien implantés sur le territoire. Tout n’était que bla-bla. Il y a peu de temps, le père et le fils ont précipitamment quitté le pays. Ont-ils compris que la police était à leurs trousses ? En réponse, la justice a saisi plusieurs millions de francs sur leurs comptes bancaires. Et elle compte bien ne pas abandonner la traque.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes