Les autorités et les principales universités australiennes ont rejeté, mercredi dernier, la déclaration de la Chine déconseillant à ses étudiants de se rendre dans ce pays pour y étudier. Pour justifier cet avertissement, le ministère chinois de l’Éducation a invoqué mardi “de multiples cas de discrimination à l’encontre des Asiatiques en Australie” à la faveur de l’épidémie de coronavirus, apparue fin 2019 en Chine. Cette déclaration est intervenue alors que Pékin a très mal pris en avril la suggestion de Canberra d’ouvrir une enquête internationale sur la gestion par la Chine de l’apparition du nouveau coronavirus. Pékin avait violemment réagi à cette demande en brandissant dans un premier temps la menace d’un boycott des produits australiens par les consommateurs chinois.
Depuis, elle a également déconseillé à ses touristes et ses étudiants de s’y rendre. Les étudiants chinois sont de loin les plus nombreux parmi les étrangers à suivre des études en Australie, et ils constituent une véritable manne pour les universités du pays. Le ministre australien de l’Éducation, Dan Tehan, a réagi mercredi, rappelant que son pays, multiculturel, accueillait des visiteurs du monde entier. Soulignant la manière dont l’Australie a jugulé l’épidémie, il a rejeté la déclaration de Pékin “selon laquelle l’Australie est une destination peu sûre pour les étudiants étrangers”. Vicki Thomson, directrice générale du groupe des huit universités les plus prestigieuses d’Australie, a déclaré “être très inquiète” si Pékin dissuade ses étudiants de se rendre en Australie.
“Nous n’avons reçu aucune preuve que des problèmes de discrimination raciale se produisent sur nos campus”, selon Mme Thomson soulignant que les campus étaient actuellement quasi vides. Elle a également déploré que le secteur universitaire se retrouve “au milieu” de ces tensions géopolitiques. Les universités australiennes sont déjà confrontées à d’immenses pertes, estimées à 10 milliards d’euros, en raison de l’absence d’étudiants étrangers à la suite de la fermeture des frontières pour lutter contre le coronavirus. La semaine dernière, le ministère chinois du Tourisme avait invité ses ressortissants à éviter les voyages en Australie. Lundi, le ministère chinois des Affaires étrangères avait dressé un tableau alarmant de la situation des personnes d’origine asiatique dans l’île-continent.
Source : Agence France-Presse
Depuis, elle a également déconseillé à ses touristes et ses étudiants de s’y rendre. Les étudiants chinois sont de loin les plus nombreux parmi les étrangers à suivre des études en Australie, et ils constituent une véritable manne pour les universités du pays. Le ministre australien de l’Éducation, Dan Tehan, a réagi mercredi, rappelant que son pays, multiculturel, accueillait des visiteurs du monde entier. Soulignant la manière dont l’Australie a jugulé l’épidémie, il a rejeté la déclaration de Pékin “selon laquelle l’Australie est une destination peu sûre pour les étudiants étrangers”. Vicki Thomson, directrice générale du groupe des huit universités les plus prestigieuses d’Australie, a déclaré “être très inquiète” si Pékin dissuade ses étudiants de se rendre en Australie.
“Nous n’avons reçu aucune preuve que des problèmes de discrimination raciale se produisent sur nos campus”, selon Mme Thomson soulignant que les campus étaient actuellement quasi vides. Elle a également déploré que le secteur universitaire se retrouve “au milieu” de ces tensions géopolitiques. Les universités australiennes sont déjà confrontées à d’immenses pertes, estimées à 10 milliards d’euros, en raison de l’absence d’étudiants étrangers à la suite de la fermeture des frontières pour lutter contre le coronavirus. La semaine dernière, le ministère chinois du Tourisme avait invité ses ressortissants à éviter les voyages en Australie. Lundi, le ministère chinois des Affaires étrangères avait dressé un tableau alarmant de la situation des personnes d’origine asiatique dans l’île-continent.
Source : Agence France-Presse