"La Transcal, c’est la grande fête du trail sur le Caillou"


Jeudi 11 Juillet 2019 - écrit par Les Nouvelles Calédoniennes




Crédit photo : DR
La 28e édition s’est déroulée le week-end dernier, à Tontouta. Près de 1 400 coureurs ont participé à cet événement. Au-delà du contexte sportif, la Transcal s’est tenue dans une ambiance amicale et festive de vendredi soir à dimanche. Samedi matin, vers 5 heures, près de 300 campeurs émergent du sommeil à la Pépinière Mango, située à 2,5 kilomètres au nord du village de La Tontouta. C’est jour de Transcal ! Une véritable "colonie éphémère" se met en mouvement : certains vont prendre une douche ou se rendent à l’espace petit-déjeuner et d’autres commencent déjà à s’échauffer. La première étape de la Transcal Mobil (27 kilomètres), l’épreuve reine de la compétition, va bientôt débuter. Au total, 75 trios sont inscrits. "C’est la particularité de la Transcal, on a l’obligation de participer par groupe de trois pour les six courses proposées ce week-end", rappelle Paul-Antoine Grangeon, le président de l’association Transcal.
À 7 heures, le top départ de la Transcal Mobil est donné, 225 athlètes s’élancent, dont les cadors du pays. Sur le village de l’événement, près de 300 élèves venus de tout le pays se préparent aux épreuves Trans’Unss/Usep Epureau, qui commencent à 9 heures. Tout le monde se prépare à sa façon. Dans un coin, une dizaine de jeunes jouent au football. "Moi, je suis venu pour le fun, pas de pression", indique Achille du collège Louis-Léopold-Djiet, de Bourail. Près d’une tente, un enseignant accroche des dossards sur des enfants, tous vêtus de rouge. "On est arrivé d’Ouvéa, hier. Nous avons passé la nuit ici. On est fin prêts aujourd’hui", souligne Vincent Bonnet, un professeur d’EPS. Sur les pistes de la pépinière, une centaine de jeunes trottinent.

Un concert de rock en soirée

Sur une butte, Gaëtan, un père de famille, inscrit à La Transcool (13 km), paraît embêté. "Je suis venu de bonne heure car je suis tout seul. Heureusement, j’ai trouvé d’autres équipiers, qui arrivent tout droit de Koné". Vers 9 heures, Paul-Antoine Grangeon lance les trois dernières courses de la journée. Sur ce site de près de 1 000 hectares, les coureurs découvrent les trésors les plus reculés de la pépinière Mango.
Les premiers participants, toutes épreuves confondues, arrivent vers 11 heures. Les sportifs se précipitent à l’espace cryothérapie pour favoriser la récupération musculaire. Le village se vide progressivement tout au long de l’après-midi. Il ne reste plus qu’une centaine de campeurs. Un barbecue est allumé vers 17 heures, un des seuls du site. À proximité, une dizaine de personnes sont attablées. "Après l’effort, le réconfort", soulignent Sébastien,
Mickaël et Charlotte, sourire aux lèvres, qui participent à la Transcal Mobil. "On est venus pour découvrir la pépinière, mais aussi pour passer des moments hyper conviviaux et faire des rencontres, nous ne nous connaissions pas avant ce soir. C’est ça, l’esprit Transcal". Sur les hauteurs, un concert de rock bat son plein, avec le groupe Red lemons. Une trentaine de coureurs sont venus se déhancher sur les notes des artistes, avec le peu de force qu’il leur reste.
Lundi matin, trois autres épreuves se déroulaient : la seconde étape de la Transcal Mobil (25 km), la Trans’découverte et la Trans’santé. Une ambiance de folie a régné au village jusqu’à la remise des prix, dans l’après-midi. Il était alors temps pour chacun de rentrer chez soi. Les tentes ont été démontées, les affaires rangées dans les voitures. À la nuit tombée, la pépinière avait retrouvé son calme.

Source : Les Nouvelles Calédoniennes

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