Les associations locales tirent à boulet rouge sur l’État


Vendredi 29 Mai 2020 - écrit par Dominique Schmitt


Les réactions des associations locales de défense des victimes des essais nucléaires en Polynésie française ne se sont pas fait attendre. L’association 193 et Moruroa e Tatou crient au scandale et fustigent l’État après ce "coup de Trafalgar" manigancé depuis les hautes sphères parisiennes. Désormais, elles rejettent à l’unisson le projet de Centre de mémoire, pourtant censé apaiser les tensions. La page du nucléaire, qui a profondément entaché les relations du fenua dans son histoire avec la France métropolitaine, n’est toujours pas tournée. Le sera-t-elle un jour ?



Interview de Père Auguste, président de l’association 193

1/ Comment réagissez-vous au passage en douce du "cavalier législatif" concernant l’indemnisation des victimes des essais nucléaires ?
"Nous ne sommes malheureusement pas étonnés par cette décision, bien que nous soyons choqués ! Depuis la création, en 2014, de notre association, nous observons cette logique malhonnête qui se déroule derrière notre dos par des personnes placées au plus haut niveau de l’État français. C’est un système mis en place pour ne pas reconnaître les essais nucléaires en Polynésie française et leurs conséquences… Nous avons vécu la même chose, avec le passage en douce de l’Amendement Tetuanui fin décembre 2018, pendant les fêtes de fin d’année. L’État agit de manière insidieuse." ...

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