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Très appréciée à travers le monde, la chair du thon cache une toxine, le méthylmercure, objet d’une étude pluridisciplinaire publiée en janvier par l’IRD et la CPS. Cette étude a permis pour la première fois de cartographier à haute résolution la teneur en mercure des thons du Pacifique central et sud-ouest, qui représentent plus de la moitié du thon capturé et exporté à l’échelle planétaire. Elle montre que la teneur en méthylmercure dépend non seulement de la taille et de l’espèce de thon considérée, mais aussi de son origine géographique – des résultats qui permettront d’informer et de conseiller les consommateurs de thon.
Le méthylmercure est une neurotoxine, une substance toxique pour le système nerveux central. Les risques pour la santé sont particulièrement élevés chez le fœtus et le jeune enfant. Il est donc capital de mieux connaître les niveaux de concentration et l’origine du méthylmercure présent dans ces poissons très fréquemment consommés.
Dans ce contexte, des chercheurs de l’IRD, dont un étudiant inscrit à l’Université de Nouvelle-Calédonie, ont sollicité l’accès à une base d’échantillons exceptionnelle mise en place par la Communauté du Pacifique (CPS), une organisation internationale qui œuvre depuis 1947 au développement durable des pays océaniens, notamment en récoltant des données relatives aux ressources marines. Ainsi, depuis 2001, des prélèvements de chair ont été effectués sur des thons capturés dans une large zone, allant de l’Australie à la Polynésie française, par des observateurs travaillant sur des bateaux de pêche ; ceux-ci recueillent aussi les informations sur la prise : taille et espèce, mais aussi lieu et date de pêche.
Sans surprise, les plus fortes concentrations en mercure sont retrouvées dans les spécimens les plus grands, ce composé s’accumulant naturellement en fonction de la taille et de l’âge des thons. Les seuils sanitaires préconisés sont toutefois rarement dépassés. Seuls 1% des prises d’albacore et de thons germons et 11% des thons obèses affichent des concentrations supérieures aux niveaux maximums autorisés. Ces dépassements concernent principalement les individus les plus gros (un mètre et plus).
Source : Communauté du Pacifique sud
Le méthylmercure est une neurotoxine, une substance toxique pour le système nerveux central. Les risques pour la santé sont particulièrement élevés chez le fœtus et le jeune enfant. Il est donc capital de mieux connaître les niveaux de concentration et l’origine du méthylmercure présent dans ces poissons très fréquemment consommés.
Dans ce contexte, des chercheurs de l’IRD, dont un étudiant inscrit à l’Université de Nouvelle-Calédonie, ont sollicité l’accès à une base d’échantillons exceptionnelle mise en place par la Communauté du Pacifique (CPS), une organisation internationale qui œuvre depuis 1947 au développement durable des pays océaniens, notamment en récoltant des données relatives aux ressources marines. Ainsi, depuis 2001, des prélèvements de chair ont été effectués sur des thons capturés dans une large zone, allant de l’Australie à la Polynésie française, par des observateurs travaillant sur des bateaux de pêche ; ceux-ci recueillent aussi les informations sur la prise : taille et espèce, mais aussi lieu et date de pêche.
Sans surprise, les plus fortes concentrations en mercure sont retrouvées dans les spécimens les plus grands, ce composé s’accumulant naturellement en fonction de la taille et de l’âge des thons. Les seuils sanitaires préconisés sont toutefois rarement dépassés. Seuls 1% des prises d’albacore et de thons germons et 11% des thons obèses affichent des concentrations supérieures aux niveaux maximums autorisés. Ces dépassements concernent principalement les individus les plus gros (un mètre et plus).
Source : Communauté du Pacifique sud