Pour des manquements à la sécurité sur des chantiers du Néobus et de la mairie, en juin, les responsables d’une société de travaux ont écopé de peines d’amende par le tribunal correctionnel.
Une société de BTP a été poursuivie dans une affaire de graves négligences aux règles de sécurité sur deux chantiers, à Nouméa, en juin dernier.
Ses deux cogérants ont été sommés de s’expliquer devant les juges du tribunal correctionnel car, s’il n’y a pas eu mort d’homme, les manquements à la sécurité étaient si graves qu’ils auraient pu conduire à un drame.
La première histoire remonte au 21 juin dernier, rue Édouard-Unger, à la Vallée-du-Tir. L’entreprise de BTP a commencé des travaux d’assainissement sur le chantier du Néobus. Un inspecteur du travail constate ce jour-là que les tranchées ne sont pas sécurisées et qu’un ouvrier y travaille à deux mètres de profondeur. "Une nappe d’eau était visible au fond de la tranchée. Il y avait un risque évident d’éboulement, compte tenu, notamment, de la friabilité du sol", observe le président du tribunal, Thierry Lefèvre. L’inspecteur s’empresse de constater les négligences. En particulier, l’absence de "blindage des parois" qui exposait les ouvriers à "un risque réel d’accident". La direction du travail et de l’emploi interrompt l’avancée des travaux.
L’entreprise familiale de BTP est alors dans le viseur de l’inspection. D’autant plus que ce n’est pas la première fois qu’elle est avertie.
À la barre, les deux cogérants minimisent les faits et leur implication. "On n’était pas sur les chantiers", disent-ils. L’un d’eux est déjà connu, puisqu’il a été condamné il y a huit ans pour corruption active d’un agent public et trafic d’influence. "Les règles de sécurité doivent être rigoureusement respectées, elles sont faites pour la sécurité des employés", rappelle le parquet. Les cogérants hochent la tête. Ils font mine d’avoir compris la leçon.
Le tribunal les condamne finalement à des peines d’amende. Les patrons devront s’acquitter de 100 000 francs chacun et la société de 500 000 francs.
Une société de BTP a été poursuivie dans une affaire de graves négligences aux règles de sécurité sur deux chantiers, à Nouméa, en juin dernier.
Ses deux cogérants ont été sommés de s’expliquer devant les juges du tribunal correctionnel car, s’il n’y a pas eu mort d’homme, les manquements à la sécurité étaient si graves qu’ils auraient pu conduire à un drame.
La première histoire remonte au 21 juin dernier, rue Édouard-Unger, à la Vallée-du-Tir. L’entreprise de BTP a commencé des travaux d’assainissement sur le chantier du Néobus. Un inspecteur du travail constate ce jour-là que les tranchées ne sont pas sécurisées et qu’un ouvrier y travaille à deux mètres de profondeur. "Une nappe d’eau était visible au fond de la tranchée. Il y avait un risque évident d’éboulement, compte tenu, notamment, de la friabilité du sol", observe le président du tribunal, Thierry Lefèvre. L’inspecteur s’empresse de constater les négligences. En particulier, l’absence de "blindage des parois" qui exposait les ouvriers à "un risque réel d’accident". La direction du travail et de l’emploi interrompt l’avancée des travaux.
L’entreprise familiale de BTP est alors dans le viseur de l’inspection. D’autant plus que ce n’est pas la première fois qu’elle est avertie.
À la barre, les deux cogérants minimisent les faits et leur implication. "On n’était pas sur les chantiers", disent-ils. L’un d’eux est déjà connu, puisqu’il a été condamné il y a huit ans pour corruption active d’un agent public et trafic d’influence. "Les règles de sécurité doivent être rigoureusement respectées, elles sont faites pour la sécurité des employés", rappelle le parquet. Les cogérants hochent la tête. Ils font mine d’avoir compris la leçon.
Le tribunal les condamne finalement à des peines d’amende. Les patrons devront s’acquitter de 100 000 francs chacun et la société de 500 000 francs.