Les lâchers d’eau ont eu lieu depuis le barrage de la Ouaménie, à 11,5 kilomètres au nord du village. Crédit photo : LNC
C’est un phénomène "d’une ampleur et d’une gravité catastrophiques" que vient de dénoncer sur les réseaux sociaux Ensemble pour la planète (EPLP). Alertés par une riveraine, des membres de l’association se sont rendus sur les rives de la Ouaménie, à Boulouparis, où ils ont constaté une pollution de l’eau, photos, puis résultats d’analyse à l’appui.
Selon eux, cette contamination aurait été provoquée par un lâcher de plus de 115 000 mètres cubes d’eau saturée de matières en suspension provenant d’une retenue collinaire. La rivière serait polluée sur une quinzaine de kilomètres en amont du barrage antisel. Sollicitée, la province Sud n’a pas tardé à réagir par le biais d’un communiqué. Elle assume ces lâchers réalisés "dans le cadre d’une étude menée par la DDR, en partenariat avec l’Association syndicale libre d’aménagement hydro-agricole de la Ouaménie". Et ce en vue de renforcer la ressource en eau dans la rivière lorsque le débit d’étiage ne permet plus d’assurer l’irrigation des cultures. Cependant, "les équipes présentes sur les six stations de suivi n’ont pas observé de mortalité de poissons", assure la Maison bleue, qui "réfléchit à la vidange complète du barrage à partir des éléments recueillis par l’étude en cours, ce qui pourra permettre, à terme, d’améliorer la qualité et le renouvellement des eaux stockées dans le barrage, et donc de la qualité du milieu récepteur". Les résultats de cette étude sont attendus en mars 2020, pour "définir des pistes d’amélioration du pilotage des irrigations avec les suivis nécessaires à prévoir".
Source : Les Nouvelles Calédoniennes
Selon eux, cette contamination aurait été provoquée par un lâcher de plus de 115 000 mètres cubes d’eau saturée de matières en suspension provenant d’une retenue collinaire. La rivière serait polluée sur une quinzaine de kilomètres en amont du barrage antisel. Sollicitée, la province Sud n’a pas tardé à réagir par le biais d’un communiqué. Elle assume ces lâchers réalisés "dans le cadre d’une étude menée par la DDR, en partenariat avec l’Association syndicale libre d’aménagement hydro-agricole de la Ouaménie". Et ce en vue de renforcer la ressource en eau dans la rivière lorsque le débit d’étiage ne permet plus d’assurer l’irrigation des cultures. Cependant, "les équipes présentes sur les six stations de suivi n’ont pas observé de mortalité de poissons", assure la Maison bleue, qui "réfléchit à la vidange complète du barrage à partir des éléments recueillis par l’étude en cours, ce qui pourra permettre, à terme, d’améliorer la qualité et le renouvellement des eaux stockées dans le barrage, et donc de la qualité du milieu récepteur". Les résultats de cette étude sont attendus en mars 2020, pour "définir des pistes d’amélioration du pilotage des irrigations avec les suivis nécessaires à prévoir".
Source : Les Nouvelles Calédoniennes