Nouvelle-Calédonie : ces gardiens qui prennent soin de nos îlots


Vendredi 26 Juin 2020 - écrit par Les Nouvelles Calédoniennes




Crédit photo : LNC
On les trouve tantôt sur l’île Ange, tantôt sur les îles Ronde, Pandanus ou Mbo, Mba ou Mbé Kuen. Souvent agenouillés ou les mains dans la terre. L’association Gardiens des îles voit le jour en 2018, et devient véritablement active en 2019. Aujourd’hui, elle compte une vingtaine de membres. C’est en observant l’environnement se dégrader sur les îlots qu’un petit groupe d’amis a eu l’envie de se mobiliser. “On a vu la fréquentation augmenter, la végétation et le nombre de poissons diminuer. On a vu une partie du récif mourir, alors on a eu envie de limiter l’impact de l’activité humaine”, raconte Malik Oedin, président de l’association qui se donne pour mission de préserver l’environnement. La structure a d’ailleurs remporté Les Trophées bleus, en 2019, organisés par J’aime les réserves marines XXL. “Nous avons reçu 175 000 francs, ce qui nous a permis de financer notre action de 2020”, indique le président de l’association.

“Limiter l’impact de l’activité humaine”

Il y a quelques jours encore, les membres de l’association Gardiens des îles ont mené une plantation d’espèces locales sur l’île Ange. La plus fréquentée dans le secteur de Naïa. “Nous avons mis en terre 150 plants.” Avant la mise en terre de ceux-ci, “on commence par faire l’inventaire de la végétation existante. Cela fait partie du suivi écologique et scientifique”, explique Malik Oedin. Car la structure regroupe des résidents du secteur de Naïa mais aussi de jeunes diplômés dans le domaine de l’environnement. Les bénévoles prévoient également des opérations de ramassage des déchets et d’autres plantations sur les îlots. Même si les dates n’ont pas encore été fixées. Ils interviennent souvent en partenariat avec l’association Caledoclean. “On ne veut pas piquer la place d’autres structures mais collaborer avec dans un esprit d’entraide”, explique Malik Oedin qui veut également se rapprocher de la province Sud. Et la jeune structure a déjà d’autres projets dans ses cartons. Elle ambitionne, à terme, d’effectuer un suivi de la santé du corail ou encore des oiseaux marins. Pour mener de nouvelles actions, l’association doit attirer plus de bénévoles et trouver des financements. Deux axes de réflexion.

b[Source : Les Nouvelles Calédoniennes]b

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