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Des prélèvements ont été effectués, lundi dernier, sur l’un des neuf dauphins retrouvés morts, dimanche, en baie de Prony. Si les résultats se font encore attendre, la province exclut d’emblée l’hypothèse d’une pollution industrielle. Une foule de questions et peu de réponses au lendemain de l’échouage massif de dauphins en baie de Prony, où, sur les onze mammifères retrouvés, seuls deux ont pu être sauvés par des plaisanciers. Un phénomène assez rare et d’autant plus inattendu que l’espèce en question – du genre stenella – ne vit habituellement pas dans le lagon. Les parts d’ombre ne manquent pas dans cette affaire, en particulier en raison de l’aspect de l’un des cétacés, recouvert de cloques. "La majorité paraissaient quand même en bon état, assure la scientifique, qui liste certaines hypothèses. Un échouage en masse n’est pas naturel. Cela est parfois dû à un problème de santé ou à un traumatisme au niveau des oreilles qui entraîne une perte de repères. Chez des espèces très sociales, cela peut se produire lorsque le leader est malade et que les autres suivent. Par exemple, lors de l’échouage de baleines en baie de Prony en 2013, les analyses avaient révélé la présence d’un morbillivirus, qui en était responsable."
C’est pourquoi la province Sud a ordonné la nécropsie (comprenez l’autopsie) du dauphin présentant des cloques dans une clinique vétérinaire du Mont-Dore et la conservation de deux dauphins juvéniles à l’Aquarium des lagons en vue d’analyses complémentaires, si besoin. Mais d’ores et déjà, la Maison bleue "exclut" l’hypothèse d’une pollution industrielle dans le lagon. "Si cela avait été le cas, pourquoi seulement cette espèce de dauphins aurait-elle été touchée ? Car aucune mortalité chez d’autres poissons ou crustacés n’a été observée, insiste Karine Lambert.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes
C’est pourquoi la province Sud a ordonné la nécropsie (comprenez l’autopsie) du dauphin présentant des cloques dans une clinique vétérinaire du Mont-Dore et la conservation de deux dauphins juvéniles à l’Aquarium des lagons en vue d’analyses complémentaires, si besoin. Mais d’ores et déjà, la Maison bleue "exclut" l’hypothèse d’une pollution industrielle dans le lagon. "Si cela avait été le cas, pourquoi seulement cette espèce de dauphins aurait-elle été touchée ? Car aucune mortalité chez d’autres poissons ou crustacés n’a été observée, insiste Karine Lambert.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes