L’un des objectifs du covoiturage est bien entendu de désengorger les grands axes, Nouméa étant particulièrement touchée par cette problématique aux heures de pointe, le matin et le soir. Crédit photo : Thierry Perron/LNC
Il ne vous en coûtera pas plus d’une dizaine de minutes pour y répondre. La province Sud vient d’éditer en ligne une enquête sur le covoiturage. Si le concept n’est pas nouveau en Calédonie, il n’a jamais vraiment complètement décollé. “On pense qu’une réflexion à l’échelle provinciale est adaptée, davantage qu’au niveau d’une seule commune, détaille Bertille Jouan-Ligné, directrice de l’équipement à la province Sud. L’idée est de poser un diagnostic pour mieux comprendre quels sont les freins à la pratique du covoiturage pour les Calédoniens.” Il y a bien un site, covoiturage.nc, qui a été complètement refondu en 2016, mais il reste sous-utilisé aujourd’hui. Une fois les résultats analysés, d’ici fin 2019 normalement, des propositions devraient émaner en début d’année prochaine. “Il y a une très large palette de solutions en Métropole selon les lieux et les usages, on pourra piocher des idées en fonction des retours de ce questionnaire.” À l’instar de l’application Rezo Pouce, qui simplifie la pratique de l’auto-stop, avec une inscription préalable et une charte à respecter. Il existe aussi des systèmes de bornes qui encadrent le covoiturage et permettent parfois de rétribuer automatiquement le conducteur pour sa “course”.