Les gendarmes ont établi un périmètre de sécurité autour du corps de Rominson Ausu pour les besoins de l’enquête. Le car blanc (au fond) qui a percuté le collégien était conduit par un homme de 78 ans. Crédit photo : J.-A.G.-L.
Hagards, le regard tourné vers la bâche bleue tendue par les gendarmes et les pompiers, cachant le corps du petit Rominson Ausu devant l’entrée du collège de Boulari, certains parents d’élèves n’ont pas eu la force de tourner les talons et de s’en aller. À quelques mètres d’eux, les cris de désespoir de la famille de l’adolescent de 13 ans, mort écrasé par un bus scolaire, lundi matin, ont plongé Boulari dans la consternation. "Quand un enfant décède, c’est la pire des choses… En plus, à proximité d’un établissement scolaire où l’on peut légitimement penser que les enfants sont en sécurité, c’est atroce", a réagi le maire du Mont-Dore, Eddie Lecourieux.
L’onde de choc a rapidement parcouru l’établissement scolaire et bien au-delà. L’accident s’est déroulé juste avant l’entrée en classes, sous les yeux de dizaines de collégiens qui ont assisté impuissants à la scène. Pris au piège sous le véhicule, Rominson Ausu est mort sur le coup. "Toutes nos pensées vont à la famille de la victime touchée par ce drame. Mes premiers mots vont aussi aux proches et aux enfants qui connaissaient ce jeune garçon",
a déclaré Erick Roser, le vice-recteur.
L’onde de choc a rapidement parcouru l’établissement scolaire et bien au-delà. L’accident s’est déroulé juste avant l’entrée en classes, sous les yeux de dizaines de collégiens qui ont assisté impuissants à la scène. Pris au piège sous le véhicule, Rominson Ausu est mort sur le coup. "Toutes nos pensées vont à la famille de la victime touchée par ce drame. Mes premiers mots vont aussi aux proches et aux enfants qui connaissaient ce jeune garçon",
a déclaré Erick Roser, le vice-recteur.
Des témoins à interroger
Il était 7 heures du matin lorsqu’un bus scolaire d’une cinquantaine de places, conduit par un homme âgé de 78 ans, s’est arrêté devant les grilles du collège, laissant descendre plusieurs enfants. Rominson Ausu, lui, était en train de jouer avec des copains et un ballon. Selon plusieurs témoins, la balle leur aurait échappé, roulant sur la chaussée, juste à côté d’un passage piétons. L’adolescent, en classe de 4e, aurait alors traversé pour récupérer le ballon avant d’être percuté puis écrasé par le bus qui venait de redémarrer. Le véhicule aurait ensuite continué sa route jusqu’au lycée du Mont-Dore avant de revenir devant le collège de Boulari, comprenant le drame qui venait d’arriver.
Les circonstances de l’accident qui a coûté la vie à Rominson Ausu "restent encore à déterminer" par les enquêteurs de la brigade de Pont-des-Francais et de la brigade motorisée (BMO), a indiqué le chef d’escadron César Lizurey. "Le conducteur n’était pas sous l’emprise de l’alcool mais il reste encore à vérifier s’il roulait en téléphonant et à quelle vitesse il circulait. Ce sont des éléments que nous n’avons pas encore et que l’enquête devra déterminer",
a poursuivi le commandant de compagnie de gendarmerie de Nouméa. Placé en garde à vue pour homicide involontaire, le chauffeur de bus, titulaire du permis de conduire, a été interrogé une partie de la journée d’hier. Ses auditions devront être recoupées avec les éléments et les indices recueillis par les techniciens en identification criminelle (TIC) sur les lieux du drame, mais aussi avec les nombreux témoignages de collégiens. D’autres adolescents sont encore à interroger et la gendarmerie appelle ceux-ci, "témoins directs ou indirects", à "se rendre à la brigade du Pont-des-Français" le plus rapidement possible où ils seront entendus en priorité.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes
Les circonstances de l’accident qui a coûté la vie à Rominson Ausu "restent encore à déterminer" par les enquêteurs de la brigade de Pont-des-Francais et de la brigade motorisée (BMO), a indiqué le chef d’escadron César Lizurey. "Le conducteur n’était pas sous l’emprise de l’alcool mais il reste encore à vérifier s’il roulait en téléphonant et à quelle vitesse il circulait. Ce sont des éléments que nous n’avons pas encore et que l’enquête devra déterminer",
a poursuivi le commandant de compagnie de gendarmerie de Nouméa. Placé en garde à vue pour homicide involontaire, le chauffeur de bus, titulaire du permis de conduire, a été interrogé une partie de la journée d’hier. Ses auditions devront être recoupées avec les éléments et les indices recueillis par les techniciens en identification criminelle (TIC) sur les lieux du drame, mais aussi avec les nombreux témoignages de collégiens. D’autres adolescents sont encore à interroger et la gendarmerie appelle ceux-ci, "témoins directs ou indirects", à "se rendre à la brigade du Pont-des-Français" le plus rapidement possible où ils seront entendus en priorité.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes