Le commerçant tient une épicerie située à quelques pas de l’école, dans le quartier de la Vallée-du-Tir. Crédit photo : Les Nouvelles Calédoniennes
Scène improbable, la semaine dernière, à la Vallée-du-Tir. Un commerçant du quartier nouméen y a poursuivi un enfant, en pleine rue, jusque dans l’école primaire privée Anne-Marie-Javouhey, où ce dernier est scolarisé. Il est environ 8 heures ce jeudi matin et les cours viennent tout juste de débuter. Alors que la directrice de l’établissement scolaire privé s’entretient avec un des élèves devant l’entrée de l’école, un commerçant du quartier se précipite dans leur direction, arme à la main.
"Nous l’avons vu débouler dans la rue et il avait l’air très énervé. Il se dirigeait droit vers le petit, qui discutait avec la directrice. Heureusement que le garçon a eu le bon réflexe de se sauver et de se mettre à l’abri dans l’école", raconte un témoin de la scène. La directrice, ainsi qu’un parent d’élève présent au moment des faits, s’interposent immédiatement pour protéger l’enfant, qui semblait être à l’origine de la colère de l’agresseur. L’intervention des deux adultes ne permet pas de raisonner l’homme, qui semble déterminé à attraper l’élève qu’il accuse de vol dans son magasin.
"Nous l’avons vu débouler dans la rue et il avait l’air très énervé. Il se dirigeait droit vers le petit, qui discutait avec la directrice. Heureusement que le garçon a eu le bon réflexe de se sauver et de se mettre à l’abri dans l’école", raconte un témoin de la scène. La directrice, ainsi qu’un parent d’élève présent au moment des faits, s’interposent immédiatement pour protéger l’enfant, qui semblait être à l’origine de la colère de l’agresseur. L’intervention des deux adultes ne permet pas de raisonner l’homme, qui semble déterminé à attraper l’élève qu’il accuse de vol dans son magasin.
L’homme a suivi le garçon dans l’école…
Apeuré, le garçon de 11 ans se réfugie immédiatement dans l’enceinte de l’école, où il parvient à se cacher derrière un escalier. Le commerçant le poursuit, et le parent d’élève qui avait déjà fait face une première fois à l’individu réussit à le rattraper in extremis, en le sommant de lâcher son arme. "Une fois arrivé à leur niveau, je lui ai crié de lâcher son marteau, mais il a essayé de m’en mettre un coup, que j’ai réussi à éviter, explique le parent d’élève. Heureusement que les autres enfants de l’école n’étaient pas présents, mais je pense qu’ils ont quand même pu entendre les cris, ajoute celui-ci. Ce qui est vraiment dommage, c’est le fait que beaucoup de gens étaient là pour assister à la scène, mais que personne d’autre n’est intervenu. Ils sont restés dans la rue comme des spectateurs. Il y avait quand même un enfant en danger !"
Les forces de l’ordre, qui avaient été prévenues au moment de l’incursion dans l’établissement, arrivent rapidement sur les lieux et interpellent, quelques minutes plus tard, le propriétaire de l’épicerie, avant que la situation ne s’envenime.
Les forces de l’ordre, qui avaient été prévenues au moment de l’incursion dans l’établissement, arrivent rapidement sur les lieux et interpellent, quelques minutes plus tard, le propriétaire de l’épicerie, avant que la situation ne s’envenime.
Un vol aurait mis le feu aux poudres
À l’origine de cet accès de colère de la part du commerçant, le vol d’un paquet de gâteaux qu’aurait commis le jeune garçon de 11 ans dans sa boutique, un peu plus tôt. L’enfant aurait expliqué avoir été poussé, par une bande de jeunes majeurs, à commettre le larcin. Face aux intimidations du groupe composé d’individus plus âgés que lui, celui-ci n’aurait donc pas eu d’autre choix que de passer à l’acte et, donc, de s’attirer les foudres du propriétaire de l’épicerie.
Le gérant de la boutique a, de son côté, assuré ne jamais avoir eu l’intention de blesser le garçon. Mais il se dit excédé par les vols à l’étalage qui se produisent quotidiennement dans son commerce. La directrice de l’établissement, ainsi que le père du jeune garçon, ont tous deux porté plainte.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes
Le gérant de la boutique a, de son côté, assuré ne jamais avoir eu l’intention de blesser le garçon. Mais il se dit excédé par les vols à l’étalage qui se produisent quotidiennement dans son commerce. La directrice de l’établissement, ainsi que le père du jeune garçon, ont tous deux porté plainte.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes