Jean Masson, comme d’autres peintres, Gouwe, Matisse et Bouloc, a fait de la Polynésie l’interlocuteur privilégié du dialogue de l’art et du mystère du visible. Dans l’histoire des formes artistiques et littéraires, la Polynésie, depuis Paul Gauguin, a pris le visage de "haut lieu", baigné de secrets dans ses manifestations sensibles, comme la Provence de Van Gogh, la Sainte-Victoire de Cézanne, la Côte d’Azur avec Matisse, Soutine, Bonnard. Un "haut lieu" devient tel par la présence des couleurs qui exaltent la nature au lieu de la représenter, des rythmes de phrases et de figures qui remémorent les mondes anciens que l’artiste sait traduire et transcrire. Le monde est fait d’une langue silencieuse et il faut un peintre ou un écrivain pour réveiller ses mémoires enfouies, son mystère latent… Pour lire l'intégralité de cet article, commandez Tahiti Pacifique n° 436 en cliquant ICI
Dans la lumière des îles - Jean Masson et Rosine Temauri
Vendredi 7 Aout 2020 - écrit par Riccardo Pineri
Jean Masson est né à Boulogne-sur-Mer, en 1914. Élève de l’atelier de Lucien Simon, artiste de la fin du XIXe siècle à la palette lumineuse et colorée, il obtient une bourse de voyage du Salon de la Nationale et il arrive à Tahiti à la fin des années 1930, où il y demeure quatre ans, avant de voyager aux États-Unis, exposant à la galerie Maxwell de San Francisco en 1943, à Hollywood et à New York. De retour à Tahiti en 1948, il s’installe à Punaauia et ensuite à Hapape. Il expose ses tableaux au Cercle polynésien, à l’hôtel Stuart, et participe aux nombreuses manifestations picturales qui commencent à se succéder à Tahiti dans les années 1950.
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