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Dans la lumière des îles - Jean Masson et Rosine Temauri


Vendredi 7 Août 2020 - écrit par Riccardo Pineri


Jean Masson est né à Boulogne-sur-Mer, en 1914. Élève de l’atelier de Lucien Simon, artiste de la fin du XIXe siècle à la palette lumineuse et colorée, il obtient une bourse de voyage du Salon de la Nationale et il arrive à Tahiti à la fin des années 1930, où il y demeure quatre ans, avant de voyager aux États-Unis, exposant à la galerie Maxwell de San Francisco en 1943, à Hollywood et à New York. De retour à Tahiti en 1948, il s’installe à Punaauia et ensuite à Hapape. Il expose ses tableaux au Cercle polynésien, à l’hôtel Stuart, et participe aux nombreuses manifestations picturales qui commencent à se succéder à Tahiti dans les années 1950.



Jean Masson, comme d’autres peintres, Gouwe, Matisse et Bouloc, a fait de la Polynésie l’interlocuteur privilégié du dialogue de l’art et du mystère du visible. Dans l’histoire des formes artistiques et littéraires, la Polynésie, depuis Paul Gauguin, a pris le visage de "haut lieu", baigné de secrets dans ses manifestations sensibles, comme la Provence de Van Gogh, la Sainte-Victoire de Cézanne, la Côte d’Azur avec Matisse, Soutine, Bonnard. Un "haut lieu" devient tel par la présence des couleurs qui exaltent la nature au lieu de la représenter, des rythmes de phrases et de figures qui remémorent les mondes anciens que l’artiste sait traduire et transcrire. Le monde est fait d’une langue silencieuse et il faut un peintre ou un écrivain pour réveiller ses mémoires enfouies, son mystère latent… Pour lire l'intégralité de cet article, commandez Tahiti Pacifique n° 436 en cliquant ICI


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Papa Noera, protège notre tapa !

Alors que la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM) lance son opération “J’achète au fenua”, dont l’ambition est de soutenir les entreprises locales et relancer l’économie polynésienne, cette information devrait vous faire grincer les dents… En effet, notre rédaction a été alarmée de l’existence d’un commerce lucratif de “faux” tapa “made in Thailand”, qui dure depuis au moins une vingtaine d’années ! Ce business juteux envahit désormais la Polynésie, puisque l’on peut retrouver cet ersatz de tapa un peu partout sur la place : dans les curios, les grandes surfaces, les hôtels et même les musées. Grâce à notre lanceur d’alerte, l’affaire a pris une telle ampleur que le ministère de la Culture a saisi, en janvier dernier, le Service de l’artisanat, qui a lui-même saisi la Direction générale des affaires économiques (DGAE) pour une instruction par sa cellule de répression des fraudes.

Dominique SCHMITT