Le Premier ministre japonais Yoshihide Suga visite la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Crédit photo : AFP
Le gouvernement japonais va prochainement officialiser sa décision de rejeter à la mer de l’eau contaminée issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, en dépit d’une forte opposition locale, ont rapporté la semaine dernière plusieurs médias nippons. “Le gouvernement n’a pas décidé du plan à suivre ou du moment” pour l’annoncer, a toutefois réagi le porte-parole du gouvernement Katsunobu Kato lors de son point presse régulier. Mais “nous ne pouvons pas reporter une décision (sur cette eau contaminée, ndlr), afin d’éviter que les travaux de démantèlement de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi soient retardés”, a-t-il ajouté.
Le gouvernement devrait acter la solution d’un rejet en mer d’ici la fin du mois, tandis que l’opération en elle-même ne devrait pas démarrer avant 2022 au plus tôt, ont affirmé auparavant plusieurs médias locaux. Environ 1,23 million de tonnes d’eau contaminée sont actuellement stockées dans plus d’un millier de citernes à proximité de la centrale nucléaire ravagée par le terrible tsunami du 11 mars 2011 au nord-est du Japon. Cette eau provient de la pluie, des nappes souterraines ou des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des réacteurs nucléaires entrés en fusion après le tsunami. Elle a été filtrée à plusieurs reprises pour être débarrassée de la plupart de ses substances radioactives (radionucléides), mais pas du tritium, lequel ne peut pas être éliminé avec les techniques actuelles.
Source : Agence France-Presse
Le gouvernement devrait acter la solution d’un rejet en mer d’ici la fin du mois, tandis que l’opération en elle-même ne devrait pas démarrer avant 2022 au plus tôt, ont affirmé auparavant plusieurs médias locaux. Environ 1,23 million de tonnes d’eau contaminée sont actuellement stockées dans plus d’un millier de citernes à proximité de la centrale nucléaire ravagée par le terrible tsunami du 11 mars 2011 au nord-est du Japon. Cette eau provient de la pluie, des nappes souterraines ou des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des réacteurs nucléaires entrés en fusion après le tsunami. Elle a été filtrée à plusieurs reprises pour être débarrassée de la plupart de ses substances radioactives (radionucléides), mais pas du tritium, lequel ne peut pas être éliminé avec les techniques actuelles.
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