Au cœur de ce dossier pour lequel Pierre Frogier a été mis en examen, la société Spallian. Celle-ci n’aurait pas fourni les prestations payées par la province Sud. La justice enquête.
Les faits reprochés remontent à plus de cinq ans, mais tout semble s’accélérer ces dernières semaines. Mis en examen pour favoritisme, détournement de fonds et blanchiment dans l’affaire Spallian, le sénateur Pierre Frogier n’est pas le seul dans le viseur de la justice. Bernard Deladrière et Cynthia Ligeard, actuels membres du gouvernement, sont également visés et ont eu rendez-vous devant le juge d’instruction. Interrogée, la secrétaire générale du parti se montre catégorique. "Je peux vous assurer qu’au Rassemblement-UMP, il n’y a jamais eu d’achat de ce logiciel. Nous avons, c’est vrai, été approchés par Spallian puisqu’ils fournissent des données économiques et sociales qui peuvent aider à la décision politique. On était à l’époque partants pour faire un devis, mais cela n’a pas abouti. Nous n’avons finalement jamais eu ce logiciel. Les enquêteurs ont pu le vérifier." Aux yeux de la responsable politique, "on peut l’aimer ou le détester, mais Pierre Frogier reste un homme intègre. Il s’agit d’une attaque à quelques semaines du Comité des signataires et à quelques mois des provinciales", assure-t-elle, dénonçant "une cabale pour dégommer un adversaire politique gênant".
Sur le fond de l’affaire, comme le reconnaît Virginie Ruffenach, l’existence d’un intermédiaire entre la société Spallian et le parti est avéré. Celui-ci aurait d’ailleurs été approché par les élus loyalistes pour une autre raison : son carnet d’adresses, essentiellement composé de responsables de compagnies aériennes. Le but aurait alors été de développer le tourisme sur le Caillou. Autre point avéré, deux conventions ont été signées entre la multinationale française et la province Sud, pour ce qui serait considéré par la justice comme un détournement de fonds d’un peu moins de 40 millions de francs.
De quoi provoquer une série de perquisitions l’année dernière et cette année, au sein des domiciles des mis en cause, mais également dans les locaux du parti et, après que Gérard Larcher, président du Sénat, eut été informé, puis avoir autorisé des actes de perquisitions, au sein même du palais du Luxembourg.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes
Les faits reprochés remontent à plus de cinq ans, mais tout semble s’accélérer ces dernières semaines. Mis en examen pour favoritisme, détournement de fonds et blanchiment dans l’affaire Spallian, le sénateur Pierre Frogier n’est pas le seul dans le viseur de la justice. Bernard Deladrière et Cynthia Ligeard, actuels membres du gouvernement, sont également visés et ont eu rendez-vous devant le juge d’instruction. Interrogée, la secrétaire générale du parti se montre catégorique. "Je peux vous assurer qu’au Rassemblement-UMP, il n’y a jamais eu d’achat de ce logiciel. Nous avons, c’est vrai, été approchés par Spallian puisqu’ils fournissent des données économiques et sociales qui peuvent aider à la décision politique. On était à l’époque partants pour faire un devis, mais cela n’a pas abouti. Nous n’avons finalement jamais eu ce logiciel. Les enquêteurs ont pu le vérifier." Aux yeux de la responsable politique, "on peut l’aimer ou le détester, mais Pierre Frogier reste un homme intègre. Il s’agit d’une attaque à quelques semaines du Comité des signataires et à quelques mois des provinciales", assure-t-elle, dénonçant "une cabale pour dégommer un adversaire politique gênant".
Sur le fond de l’affaire, comme le reconnaît Virginie Ruffenach, l’existence d’un intermédiaire entre la société Spallian et le parti est avéré. Celui-ci aurait d’ailleurs été approché par les élus loyalistes pour une autre raison : son carnet d’adresses, essentiellement composé de responsables de compagnies aériennes. Le but aurait alors été de développer le tourisme sur le Caillou. Autre point avéré, deux conventions ont été signées entre la multinationale française et la province Sud, pour ce qui serait considéré par la justice comme un détournement de fonds d’un peu moins de 40 millions de francs.
De quoi provoquer une série de perquisitions l’année dernière et cette année, au sein des domiciles des mis en cause, mais également dans les locaux du parti et, après que Gérard Larcher, président du Sénat, eut été informé, puis avoir autorisé des actes de perquisitions, au sein même du palais du Luxembourg.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes

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