Menu

Biographie de Patrick Chastel : sur les talons de Fernand Chaves, le "Barefoot runner"


Vendredi 24 Août 2018 - écrit par Dominique Schmitt


Patrick Chastel sortira son nouveau livre, "Fernand Chaves - Une vie au pas de course !", dès la première semaine de septembre. L'écrivain, omniprésent dans la littérature jeunesse polynésienne, réalise cette fois la biographie d'un grand athlète polynésien, qui a également eu une vie passionnante après avoir grandi dans le Tahiti des années 1950.



"Âgé aujourd’hui de 74 ans, Fernand Chaves peut se targuer d’avoir été l’un des tout premiers athlètes polynésiens à tenter sa chance hors du territoire et à oser affronter les meilleurs sur les plus grands marathons du monde. Mais, au-delà des performances sportives, c’est toute une vie hors du commun qui est retracée dans cet ouvrage", écrit Patrick Chastel dans cette biographie atypique. En effet, alors que ce Polynésien né à Papeete en 1944 d’une mère infirmière et d’un père mécanicien, souhaitait devenir prêtre, c'est une voie beaucoup plus classique qu'il va finalement emprunter en travaillant pour le compte du Trésor public et de la mairie de Arue. L'occasion pour l'auteur de lui faire raconter, par exemple, "la venue de la statue de Notre-Dame de Fatima en 1953 ou celle du général de Gaulle en 1956", ainsi que "la vie du Tahiti des années 1950 avec une foule de détails propice à mieux connaître cette période bien particulière de l’avant-CEP".

Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 388 en cliquant ICI


Dossiers | L'Actu | Culture | Edito | Abonnement | Numéros | Archives | Pacifique | Grandes plumes | La chronique d'Alex Du Prel




Histoire de loup

Depuis une dizaine d’années et les annonces qui n’ont cessé de se succéder concernant l’état de la trésorerie de la CPS, on est en droit de se demander si les gouvernements n’ont pas trop pris facilement l’habitude de crier au loup. Et chacun de déclarer que la caisse retraite ne sera plus en mesure de payer les bénéficiaires d’ici un à deux ans. La réforme envisagée par le gouvernement Fritch, qui aurait dû entrer en vigueur dès 2018 – si le monde syndical ne s’était invité de force dans l’hémicycle peu avant les élections territoriales – ne sera effective, sous une forme toujours en gestation, qu’à partir de 2019. Comment expliquer alors les annonces de ce même gouvernement, il y a deux ans, qui brandissait la menace de non-versement des retraites avant la fin 2018 ? Comment expliquer que le ministre de la Santé, en charge de la réforme de la PSG, annonce au journal télévisé du 12 août que les caisses seront vides d’ici un an et demi si aucune réforme n’est entreprise ? Que s’est-il passé entre-temps pour que les caisses de retraite soient en mesure de tenir ce nouveau délai ? On va commencer à croire que l’on a crié au loup un peu trop vite et un peu trop souvent.
Dès lors, faut-il vraiment croire en la nécessité d’une réforme plutôt drastique ? Nous nous sommes déjà exprimés sur le sujet et les réformes structurelles nous apparaissent indispensables, tant le régime est favorable aux salariés, comparativement à de biens nombreux modèles occidentaux. Le retour de la croissance et un peu plus timidement de l’emploi (+3%), qui n’avaient pas été pris en compte lors des projections concoctées par le conseiller spécial Luc Tapeta ou encore lors des Assises de 2017, pourraient arrondir les angles de la réforme. À moins que l’on nous dise d’ici cette fin d’année que, finalement, la Caisse peut tenir encore deux ans dans les mêmes conditions. Mais ne rêvons pas trop. En attendant, repenser la gestion des fonds existants dispersés entre cinq-six organismes, ce qui en allégerait d’autant le poids, avec une politique qui viserait un peu plus loin que le court terme actuel (un à deux ans) serait à considérer. Notre Caisse n’est-elle pas de "prévoyance" ?
Ce qui se profile par contre à pas de loup, c’est bien la réforme du code du travail. Si, en coulisses, on considère que le gros du travail a été fait pour le dépoussiérer, il reste quelques pierres d’achoppement, et non des moindres, comme celle des jours de carence. En métropole, le sujet fait aussi débat. Dans un rapport à paraître en septembre et révélé par Les Échos, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) propose de faire payer aux entreprises quatre jours d'indemnités journalières pour les arrêts maladie de moins de huit jours.
Dans un courrier envoyé au Premier ministre, les organisations patronales dénoncent une proposition qui "va alourdir les charges". Les syndicats craignent quant à eux de voir se développer une chasse aux arrêts maladie dans les entreprises.
Voilà qui nous promet une fin d’année agitée, si l’idée venait rebondir localement. Nous reviendrons sur le sujet avant de hurler avec les loups.

Bonne lecture et merci de votre fidélité.

Luc Ollivier