
Devant la pharmacie de l’avenue de la Victoire, une file s’est formée dès les premières heures d’ouverture... Crédit photo : Thierry Perron/LNC
Bis repetita. Les pharmacies et leurs employés ont connu des scènes dignes des premiers jours de soldes, lundi dernier, comme au début du confinement du mois de mars 2020. À Poindimié, les clients se sont pressés dans l’enseigne jusqu’à 15 heures passées. “Oui, il nous reste du gel et des masques en quantité”, souffle la dame. Pas le temps d’en dire davantage, il faut servir la personne suivante. À Lifou, la pharmacie de Wé a reçu deux fois plus de monde que d’habitude au cours de la matinée. Les clients sont “principalement” venus renouveler leur traitement et acheter du gel hydroalcoolique. “Les gens stressent, et ils font un amalgame entre confinement et fermeture”, regrette Tiphaine Bournac, qui, bien entendu, ne fermera pas boutique les jours prochains. “On avait prévu le coup, heureusement. On avait du stock, mais je ne sais pas pour combien de temps, à ce rythme-là.”
À Rivière-Salée, 750 personnes se sont présentées entre l’ouverture et 14h30, soit près de “quatre fois” la clientèle habituelle. “Depuis 7 heures, je n’ai pas quitté le comptoir... Mais tout va bien, on avait encore du stock datant du premier épisode, environ 10 000 masques et du gel en quantité”, indique Christophe Deleste.
À Rivière-Salée, 750 personnes se sont présentées entre l’ouverture et 14h30, soit près de “quatre fois” la clientèle habituelle. “Depuis 7 heures, je n’ai pas quitté le comptoir... Mais tout va bien, on avait encore du stock datant du premier épisode, environ 10 000 masques et du gel en quantité”, indique Christophe Deleste.
Des sorties d’entrepôt “hallucinantes”
Dans l’arrière-boutique, son équipe va relancer la production de solution hydroalcoolique, en réutilisant la formule recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au rythme d’une trentaine de litres par jour. “Il semblerait que les grossistes aient de fortes réserves d’alcool, qui est le composant principal. Je ne vois pas de pénurie, pour l’instant.”
Du côté du Groupement des pharmaciens de Nouvelle-Calédonie (GPNC), l’un des deux grossistes en matériel médical, on ne s’attend pas non à une pénurie, même si les “sorties” d’entrepôt ont été “hallucinantes”, en ce jour d’avant-confinement. “Les gens se ruent pour renouveler leur traitement chronique, contre le diabète ou les insuffisances cardiaques, notamment”, indique la pharmacienne Amélie Marette, qui ne voit pas de raison de paniquer. Les difficultés d’approvisionnement en médicaments, rencontrées à la mi-2020, étaient liées aux perturbations du trafic aérien, pas au confinement. En ce qui concerne l’alcool, s’il était devenu “impossible” de s’en procurer l’année dernière, les choses ont changé. “La production mondiale a largement augmenté en un an. Nous disposons de milliers de litres et nous pouvons toujours en acheter.” Quant au niveau “exceptionnellement élevé” des achats de paracétamol, pas de panique non plus. Le médicament ne soigne pas la Covid-19 mais les stocks restent “importants”.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes
Du côté du Groupement des pharmaciens de Nouvelle-Calédonie (GPNC), l’un des deux grossistes en matériel médical, on ne s’attend pas non à une pénurie, même si les “sorties” d’entrepôt ont été “hallucinantes”, en ce jour d’avant-confinement. “Les gens se ruent pour renouveler leur traitement chronique, contre le diabète ou les insuffisances cardiaques, notamment”, indique la pharmacienne Amélie Marette, qui ne voit pas de raison de paniquer. Les difficultés d’approvisionnement en médicaments, rencontrées à la mi-2020, étaient liées aux perturbations du trafic aérien, pas au confinement. En ce qui concerne l’alcool, s’il était devenu “impossible” de s’en procurer l’année dernière, les choses ont changé. “La production mondiale a largement augmenté en un an. Nous disposons de milliers de litres et nous pouvons toujours en acheter.” Quant au niveau “exceptionnellement élevé” des achats de paracétamol, pas de panique non plus. Le médicament ne soigne pas la Covid-19 mais les stocks restent “importants”.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes
Retour de l’attestation de déplacement obligatoire
“Bonjour Madame, merci de me présenter votre attestation et un document d’identité, s’il vous plaît.” C’est le retour de l’attestation de déplacement. Au deuxième jour du confinement, la police nationale s’est déployée mercredi dernier sur le terrain pour contrôler les automobilistes. Une intensification des contrôles comme au rond-point de l’Ancre marine, à l’Orphelinat (Nouméa) où les forces de l’ordre ont demandé aux usagers de la route de présenter l’attestation de déplacement et un document d’identité.
La police a fait preuve de tolérance ce jour. Un contrôle “pédagogique” qui ne devrait pas durer. Les automobilistes sont prévenus. La prochaine fois, ce sera une amende. Coût : 15 000 francs.
La police a fait preuve de tolérance ce jour. Un contrôle “pédagogique” qui ne devrait pas durer. Les automobilistes sont prévenus. La prochaine fois, ce sera une amende. Coût : 15 000 francs.