Un bateau de croisière, le Ruby Princess, lié à lui seul au quart des personnes décédées du nouveau coronavirus en Australie, a accosté, le 6 avril dernier, près de Sydney, après que les quelque 200 membres d’équipage ont commencé à présenter des symptômes du Covid-19. Le paquebot s’est amarré à Port Kembla, à environ 80 kilomètres au sud de Sydney, après avoir passé des semaines bloqué en pleine mer. Des médecins ont évalué l’état de santé des membres d’équipage malades et décidé lesquels d’entre eux devaient être débarqués afin de se faire soigner à terre. Mi-mars, le gouvernement australien avait autorisé le débarquement à Sydney des 2 700 passagers du Ruby Princess opéré par Carnival Australia, en dépit d’une mesure prise quelques jours auparavant qui interdisait aux navires de croisière d’accoster en Australie. Ces croisiéristes avaient ensuite regagné leurs domiciles disséminés à travers tout le territoire australien. Des centaines de passagers ont ensuite été testés positifs au nouveau coronavirus. Au moins dix d’entre eux ont depuis succombé au Covid-19. Jusqu’à présent, près de 6 000 personnes ont été testées positives sur l’île-continent.
La police de l’État de Nouvelle-Galles du Sud, où est situé Port Kembla, a indiqué dans un communiqué que le bateau pouvait demeurer jusqu’à dix jours au port, le temps pour lui de se réapprovisionner et de faire le plein en carburant avant de quitter les eaux australiennes. Mick Fuller, le chef de la police de l’État de Nouvelle-Galles du Sud, avait fait état dimanche de "divergences totales" entre les informations fournies par l’opérateur du navire aux autorités et les dispositions prévues par la loi. Selon lui, des "questions" demeurent "sans réponse", notamment concernant l’état de santé des passagers. "La question essentielle qui demeure sans réponse, et pour laquelle une enquête pénale et médico-légale devra être menée, est de savoir si l’équipage de Carnival a fait preuve de transparence" avait-il expliqué.
La police de l’État de Nouvelle-Galles du Sud, où est situé Port Kembla, a indiqué dans un communiqué que le bateau pouvait demeurer jusqu’à dix jours au port, le temps pour lui de se réapprovisionner et de faire le plein en carburant avant de quitter les eaux australiennes. Mick Fuller, le chef de la police de l’État de Nouvelle-Galles du Sud, avait fait état dimanche de "divergences totales" entre les informations fournies par l’opérateur du navire aux autorités et les dispositions prévues par la loi. Selon lui, des "questions" demeurent "sans réponse", notamment concernant l’état de santé des passagers. "La question essentielle qui demeure sans réponse, et pour laquelle une enquête pénale et médico-légale devra être menée, est de savoir si l’équipage de Carnival a fait preuve de transparence" avait-il expliqué.

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