Une femme de 73 ans est soupçonnée d’être à la tête d’un vaste réseau d’escrocs qui sévissait depuis 2017. Plus d’un millier de Calédoniens en auraient été victimes et le montant du préjudice dépasserait le milliard de francs. Explications.
Ce vaste réseau, qui a sévi jusque dans les îles, avait une technique et une méthode bien rodées, qui avait fait leurs preuves ailleurs.
"Le scénario, déjà bien répandu en Europe et en Amérique du Nord, était parfaitement adapté à l’histoire de la Nouvelle-Calédonie, dévoile dans un communiqué Alexis Bouroz, le procureur de la République. Un groupe d’individus répartis par zones d’action sur l’ensemble du territoire a recueilli auprès de particuliers des contributions financières. Les fonds étaient supposés débloquer la succession d’un soldat du Pacifique en participant au règlement des frais de succession de son héritier néo-calédonien."
Les escrocs présumés promettaient en contrepartie aux contributeurs le remboursement des sommes investies agrémentées "d’une plus-value alléchante." Selon le procureur, plusieurs victimes auraient même évoqué des gains "fantasmés" vertigineux. Et "mirifiques".
À la tête de ce vaste réseau, une femme de 73 ans, qui opérait pour le compte d’un ressortissant vanuatais, gérant de sociétés spécialisées dans l’importation et l’exportation de kava. "Spécialisée en droit fiscal et jouissant d'une certaine notoriété sur le territoire, la mise en cause aurait ainsi usé de son réseau et de son allure inspirant confiance pour convaincre de nombreuses personnes de la réalité de l'héritage", poursuit le communiqué. Dans le détail, les montants inférieurs à un million de francs étaient gérés par les "porteurs" de ce réseau. Au-delà, la septuagénaire recueillait elle-même les sommes contre une attestation de versement.
Au final, le préjudice de cette escroquerie dépasserait le milliard de francs acheminés, depuis, au Vanuatu.
b[Source : Les Nouvelles Calédoniennes]b
Ce vaste réseau, qui a sévi jusque dans les îles, avait une technique et une méthode bien rodées, qui avait fait leurs preuves ailleurs.
"Le scénario, déjà bien répandu en Europe et en Amérique du Nord, était parfaitement adapté à l’histoire de la Nouvelle-Calédonie, dévoile dans un communiqué Alexis Bouroz, le procureur de la République. Un groupe d’individus répartis par zones d’action sur l’ensemble du territoire a recueilli auprès de particuliers des contributions financières. Les fonds étaient supposés débloquer la succession d’un soldat du Pacifique en participant au règlement des frais de succession de son héritier néo-calédonien."
Les escrocs présumés promettaient en contrepartie aux contributeurs le remboursement des sommes investies agrémentées "d’une plus-value alléchante." Selon le procureur, plusieurs victimes auraient même évoqué des gains "fantasmés" vertigineux. Et "mirifiques".
À la tête de ce vaste réseau, une femme de 73 ans, qui opérait pour le compte d’un ressortissant vanuatais, gérant de sociétés spécialisées dans l’importation et l’exportation de kava. "Spécialisée en droit fiscal et jouissant d'une certaine notoriété sur le territoire, la mise en cause aurait ainsi usé de son réseau et de son allure inspirant confiance pour convaincre de nombreuses personnes de la réalité de l'héritage", poursuit le communiqué. Dans le détail, les montants inférieurs à un million de francs étaient gérés par les "porteurs" de ce réseau. Au-delà, la septuagénaire recueillait elle-même les sommes contre une attestation de versement.
Au final, le préjudice de cette escroquerie dépasserait le milliard de francs acheminés, depuis, au Vanuatu.
b[Source : Les Nouvelles Calédoniennes]b

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