Cette enquête sur l'emploi était très attendue du côté du Sefi qui, avec celle à paraître sur les autres archipels, va pouvoir ajuster sa politique.
Pour éviter d’être redondants avec ce qui a déjà pu être dit ou écrit au sujet de cette première enquête, en attendant la présentation le mois prochain de celle concernant les autres archipels, nous avons fait le choix d’une approche plus structurelle que conjoncturelle.
La présence sur le territoire d’un spécialiste des enquêtes sociales, Jérémie Torterat (voir encadré p.31), n’est bien sûr pas étrangère à cette enquête emploi, considérée comme la plus puissante en statistique publique, parce qu’elle touche à énormément de domaines. Elle permet de faire des analyses démographiques, de filiation et d’héritage de capital culturel. L’idée va être d’exploiter au maximum l’enquête de cette année et, ensuite, d’approfondir les sujets transversaux, comme la formation, l’éducation, la jeunesse, la précarité… par des études thématiques.
Les enquêteurs de l’ISPF (Institut de la statistique de la Polynésie française) ont couvert l’ensemble du territoire pendant une année entière, le premier semestre étant consacré à la Société et le second aux archipels. Un énorme travail de fond qui ne pourra pas être reproduit sous cette forme chaque année pour des questions de logistique, de moyens et de méthodologie. Si la Société, qui concentre 75 % de la population, sera auscultée chaque année, l’enquête dans chacun des archipels ne devrait être menée que tous les trois ans. À cela, une explication très simple : la décision de l’enquête dépend directement de la taille de l’échantillon. Et dans les archipels, au bout de cinq ans, on retomberait sur les mêmes personnes. Il est fort probable qu’un phénomène de "fiu" se ferait sentir dans les foyers qui, une fois intégrés, le sont pour trois ans, d’une part parce que l’entretien dure une bonne heure et d’autre part parce qu’il est prévu de mener d’autres enquêtes sociales en parallèle. À la fin de l’année, par exemple, une étude sera menée sur la famille, en partenariat avec l’Institut national d’études démographiques (INED). Pour la prochaine enquête emploi, les îles de la Société est déjà à l’étude pour ce premier semestre, les Marquises le seront au second, avant probablement les Tuamotu l’année prochaine et les Australes dans deux ans, avant de recommencer le cycle.
La dernière enquête de ce type remonte donc à 1994, un gouffre temporel, alors qu’elle est organisée annuellement au niveau national. On pourra toujours voir moins bien loti que nous, avec la Nouvelle-Calédonie, qui n’en avait jamais menée jusqu’en 2017. Dans les DOM, ça a commencé dans le courant des années 1990, avant de prendre une forme parfaitement standardisée à partir des années 2000...
Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 405 en cliquant ICI
La présence sur le territoire d’un spécialiste des enquêtes sociales, Jérémie Torterat (voir encadré p.31), n’est bien sûr pas étrangère à cette enquête emploi, considérée comme la plus puissante en statistique publique, parce qu’elle touche à énormément de domaines. Elle permet de faire des analyses démographiques, de filiation et d’héritage de capital culturel. L’idée va être d’exploiter au maximum l’enquête de cette année et, ensuite, d’approfondir les sujets transversaux, comme la formation, l’éducation, la jeunesse, la précarité… par des études thématiques.
Les enquêteurs de l’ISPF (Institut de la statistique de la Polynésie française) ont couvert l’ensemble du territoire pendant une année entière, le premier semestre étant consacré à la Société et le second aux archipels. Un énorme travail de fond qui ne pourra pas être reproduit sous cette forme chaque année pour des questions de logistique, de moyens et de méthodologie. Si la Société, qui concentre 75 % de la population, sera auscultée chaque année, l’enquête dans chacun des archipels ne devrait être menée que tous les trois ans. À cela, une explication très simple : la décision de l’enquête dépend directement de la taille de l’échantillon. Et dans les archipels, au bout de cinq ans, on retomberait sur les mêmes personnes. Il est fort probable qu’un phénomène de "fiu" se ferait sentir dans les foyers qui, une fois intégrés, le sont pour trois ans, d’une part parce que l’entretien dure une bonne heure et d’autre part parce qu’il est prévu de mener d’autres enquêtes sociales en parallèle. À la fin de l’année, par exemple, une étude sera menée sur la famille, en partenariat avec l’Institut national d’études démographiques (INED). Pour la prochaine enquête emploi, les îles de la Société est déjà à l’étude pour ce premier semestre, les Marquises le seront au second, avant probablement les Tuamotu l’année prochaine et les Australes dans deux ans, avant de recommencer le cycle.
La dernière enquête de ce type remonte donc à 1994, un gouffre temporel, alors qu’elle est organisée annuellement au niveau national. On pourra toujours voir moins bien loti que nous, avec la Nouvelle-Calédonie, qui n’en avait jamais menée jusqu’en 2017. Dans les DOM, ça a commencé dans le courant des années 1990, avant de prendre une forme parfaitement standardisée à partir des années 2000...
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