Pour la CFE-CGC, le SGTINC et l’USTKE, la direction ne bluffe pas. "L’usine pourrait fermer en janvier", a assuré l’intersyndicale, hier après-midi à Nouméa. L’État, le gouvernement et la province Sud sont appelés à la rescousse.
Les annonces de la direction brésilienne, étayées par celles du patron de Vale NC, continuent de faire des remous. Inquiète d’un manque de prise au sérieux de la gravité de la situation, notamment de la part du Soenc-nickel et des pouvoirs publics, une intersyndicale composée de la CFE-CGC, de l’USTKE et du SGTINC (affilié à la Cogetra) a pris la parole, lundi après-midi à Nouméa.
"C’est notre devoir de dire la vérité aux salariés, aux sous-traitants, à tout le monde. L’usine pourrait fermer en janvier, nous luttons pour notre survie", martèle Evelyne Serieyssol. La secrétaire générale adjointe de la branche industrie de la CFE-CGC rappelle les exigences de la direction "monde" : de nouveaux actionnaires, de l’argent public et une nouvelle baisse des coûts de production, sinon… l’usine fermera. Evelyne Serieyssol récuse le terme de "chantage".
"La masse salariale devra faire des efforts, il ne faut pas le cacher, dit Evelyne Serieyssol, mais il y a d’autres options que les licenciements." L’intersyndicale annonce qu’elle présentera vendredi à la direction une batterie de mesures pour réaliser des économies autrement, notamment par des changements techniques et des diminutions des coûts fixes. "Pour l’instant, les seuls à avoir fait de gros efforts pour sauver Vale, ce sont les salariés, affirme Pascal Pujapujane, de l’USTKE. Il faut maintenant que chacun prenne ses responsabilités. C’est la seule solution si l’on veut que Vale NC s’en sorte."
Sans détour, l’État, la Nouvelle-Calédonie et la province Sud sont appelés à céder aux exigences de Vale en apportant une contribution financière.
Un appel que la direction de Vale approuve sans réserve, logiquement. Elle se réjouit du fait que les organisations syndicales soient "concernées, déterminées à sauver le site industriel".
Le Soenc-nickel, quant à lui, assure être "bien conscient du fait que l’usine est en danger". Pierre Tuiteala, secrétaire général, qui doit se rendre à Paris prochainement, sollicite lui aussi "un soutien des politiques", motion qui aura donc reçu le vote des quatre syndicats représentatifs.
Sources : Les Nouvelles Calédoniennes
Les annonces de la direction brésilienne, étayées par celles du patron de Vale NC, continuent de faire des remous. Inquiète d’un manque de prise au sérieux de la gravité de la situation, notamment de la part du Soenc-nickel et des pouvoirs publics, une intersyndicale composée de la CFE-CGC, de l’USTKE et du SGTINC (affilié à la Cogetra) a pris la parole, lundi après-midi à Nouméa.
"C’est notre devoir de dire la vérité aux salariés, aux sous-traitants, à tout le monde. L’usine pourrait fermer en janvier, nous luttons pour notre survie", martèle Evelyne Serieyssol. La secrétaire générale adjointe de la branche industrie de la CFE-CGC rappelle les exigences de la direction "monde" : de nouveaux actionnaires, de l’argent public et une nouvelle baisse des coûts de production, sinon… l’usine fermera. Evelyne Serieyssol récuse le terme de "chantage".
"La masse salariale devra faire des efforts, il ne faut pas le cacher, dit Evelyne Serieyssol, mais il y a d’autres options que les licenciements." L’intersyndicale annonce qu’elle présentera vendredi à la direction une batterie de mesures pour réaliser des économies autrement, notamment par des changements techniques et des diminutions des coûts fixes. "Pour l’instant, les seuls à avoir fait de gros efforts pour sauver Vale, ce sont les salariés, affirme Pascal Pujapujane, de l’USTKE. Il faut maintenant que chacun prenne ses responsabilités. C’est la seule solution si l’on veut que Vale NC s’en sorte."
Sans détour, l’État, la Nouvelle-Calédonie et la province Sud sont appelés à céder aux exigences de Vale en apportant une contribution financière.
Un appel que la direction de Vale approuve sans réserve, logiquement. Elle se réjouit du fait que les organisations syndicales soient "concernées, déterminées à sauver le site industriel".
Le Soenc-nickel, quant à lui, assure être "bien conscient du fait que l’usine est en danger". Pierre Tuiteala, secrétaire général, qui doit se rendre à Paris prochainement, sollicite lui aussi "un soutien des politiques", motion qui aura donc reçu le vote des quatre syndicats représentatifs.
Sources : Les Nouvelles Calédoniennes

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