Depuis 18 mois, les jeunes pompiers formés dans les associations calédoniennes ne pouvaient plus intervenir sur les incendies. Seulement sur les secours aux personnes. Crédit photo : Archives LNC
Il y a actuellement quatre associations de Jeunes sapeurs-pompiers (JSP) en Nouvelle-Calédonie. À Dumbéa, au Mont-Dore, à Païta et à Koumac. Chaque année, elles accompagnent une soixantaine de jeunes qui peuvent aller jusqu’à la position de pompier volontaire ou même professionnel. Problème, jusqu’à présent, ces associations, financées par les communes, délivraient des formations en quatre ans, récompensées par un brevet.
Mais, récemment, la direction de la Sécurité civile a décidé que les conditions de reconnaissance de ces brevets n’offraient pas toutes les garanties. Conséquence, des dizaines de jeunes sapeurs-pompiers se sont retrouvés cantonnés aux seules missions de secours, mais pas de lutte contre les incendies. Ce qui n’a pas été sans poser de problèmes d’effectifs pendant la saison des feux 2019 qui a commencé très tôt.
"Vivier de compétences"
Une délibération qui reprend l’encadrement et les conditions de délivrance des brevets a donc été retravaillée par la direction de la Sécurité civile. Et elle vient d’être validée par le gouvernement. Ne restera plus au congrès qu’à la voter. Ce texte organise les conditions d’agrément des associations ainsi que leurs droits et devoirs. Il détaille aussi le contenu, la durée, les moyens nécessaires à la mise en œuvre des formations, ainsi que l’organisation et le déroulement du brevet.
Le texte prévoit également la composition et l’indemnisation de l’encadrement des jeunes sapeurs-pompiers. Le gouvernement s’engage aussi à apporter son propre soutien financier aux associations, notamment pour l’acquisition de vêtements et d’équipements individuels. Ces actions d’encadrement et de soutien se concrétiseront à travers un comité technique et pédagogique.
Christopher Gygès, porte-parole du gouvernement, a insisté tout à la fois sur l’intérêt civique et le surplus de sécurité que devait apporter cette démarche : "Ces associations de jeunes sapeurs-pompiers constituent un vivier de compétences et de bonnes volontés sur lequel il est rassurant de pouvoir compter, particulièrement en cette période de risque incendie majeur."
Source : Les Nouvelles Calédoniennes
Mais, récemment, la direction de la Sécurité civile a décidé que les conditions de reconnaissance de ces brevets n’offraient pas toutes les garanties. Conséquence, des dizaines de jeunes sapeurs-pompiers se sont retrouvés cantonnés aux seules missions de secours, mais pas de lutte contre les incendies. Ce qui n’a pas été sans poser de problèmes d’effectifs pendant la saison des feux 2019 qui a commencé très tôt.
"Vivier de compétences"
Une délibération qui reprend l’encadrement et les conditions de délivrance des brevets a donc été retravaillée par la direction de la Sécurité civile. Et elle vient d’être validée par le gouvernement. Ne restera plus au congrès qu’à la voter. Ce texte organise les conditions d’agrément des associations ainsi que leurs droits et devoirs. Il détaille aussi le contenu, la durée, les moyens nécessaires à la mise en œuvre des formations, ainsi que l’organisation et le déroulement du brevet.
Le texte prévoit également la composition et l’indemnisation de l’encadrement des jeunes sapeurs-pompiers. Le gouvernement s’engage aussi à apporter son propre soutien financier aux associations, notamment pour l’acquisition de vêtements et d’équipements individuels. Ces actions d’encadrement et de soutien se concrétiseront à travers un comité technique et pédagogique.
Christopher Gygès, porte-parole du gouvernement, a insisté tout à la fois sur l’intérêt civique et le surplus de sécurité que devait apporter cette démarche : "Ces associations de jeunes sapeurs-pompiers constituent un vivier de compétences et de bonnes volontés sur lequel il est rassurant de pouvoir compter, particulièrement en cette période de risque incendie majeur."
Source : Les Nouvelles Calédoniennes

Edito








