Le Rassemblement considère que l’accord de Nouméa a pris fin en atteignant ses 20 ans. Il ne veut pas d’autres référendums et Pierre Frogier cède la présidence à Thierry Santa. C’est l’information principale à retenir du conseil politique du Rassemblement qui s’est tenu la semaine dernière à la salle omnisports de Boulari au Mont-Dore. Âgé de 68 ans, Pierre Frogier, président du parti, a fait nommer Thierry Santa, 51 ans, président par intérim du mouvement jusqu’à ce qu’une élection intervienne lors d’un congrès, vraisemblablement après les provinciales de mai. C’est donc un renouvellement des générations qui s’amorce. En effet, à l’issue des élections provinciales, le parti fondé par Jacques Lafleur devrait se réunir en congrès et procéder par voie d’élection à un changement de présidence en bonne et due forme. Pierre Frogier occupait la présidence du Rassemblement depuis 2005. Plusieurs centaines de militants ont participé à ce conseil politique dont la première séquence a été consacrée aux leçons à tirer du référendum.
Virginie Ruffenach, secrétaire générale, a insisté sur le fait que le non à l’indépendance a obtenu 18 535 voix de plus que le oui. Aux yeux de Thierry Santa comme de Pierre Frogier, les deuxième et troisième référendums ne sont que facultatifs (organisés si un tiers des élus du Congrès en fait la demande). Mais dans la mesure où ils considèrent que l’accord de Nouméa était prévu pour 20 ans, ils estiment qu’il n’a plus vocation à s’appliquer.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes
Virginie Ruffenach, secrétaire générale, a insisté sur le fait que le non à l’indépendance a obtenu 18 535 voix de plus que le oui. Aux yeux de Thierry Santa comme de Pierre Frogier, les deuxième et troisième référendums ne sont que facultatifs (organisés si un tiers des élus du Congrès en fait la demande). Mais dans la mesure où ils considèrent que l’accord de Nouméa était prévu pour 20 ans, ils estiment qu’il n’a plus vocation à s’appliquer.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes

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