![Arrivée du gouverneur René Petitbon. En poste à Tahiti de fin novembre 1950 à fin septembre 1954, "i[René Petitbon a facilité au maximum l’expansion du RPF"]i (rapport de J. Bouttin, délégué du RPF dans les ÉFO de 1951 à 1954). Photo classique sur laquelle on voit un nouveau gouverneur accueilli dans l’enthousiasme apparent. Rapidement, les critiques fusaient de toutes parts. Crédit photo : DR Arrivée du gouverneur René Petitbon. En poste à Tahiti de fin novembre 1950 à fin septembre 1954, "i[René Petitbon a facilité au maximum l’expansion du RPF"]i (rapport de J. Bouttin, délégué du RPF dans les ÉFO de 1951 à 1954). Photo classique sur laquelle on voit un nouveau gouverneur accueilli dans l’enthousiasme apparent. Rapidement, les critiques fusaient de toutes parts. Crédit photo : DR](https://www.tahiti-pacifique.com/photo/art/default/55040842-41310161.jpg?v=1616786738)
Arrivée du gouverneur René Petitbon. En poste à Tahiti de fin novembre 1950 à fin septembre 1954, "i[René Petitbon a facilité au maximum l’expansion du RPF"]i (rapport de J. Bouttin, délégué du RPF dans les ÉFO de 1951 à 1954). Photo classique sur laquelle on voit un nouveau gouverneur accueilli dans l’enthousiasme apparent. Rapidement, les critiques fusaient de toutes parts. Crédit photo : DR
La crise ne correspond pas à l’image qu’on se fait de cette période (l’époque où Tahiti riait est un mythe, voir TPM n° 431).
L’assemblée qu’on appelait “représentative” siégeait depuis 1946 et son mandat s’achevait théoriquement en mars 1952. Elle était loin de tenir les promesses de la Constitution de 1946, dans laquelle la France s’engageait à ce que les peuples d’Outre-mer s’administrent eux-mêmes. Rapidement, des tensions surgirent entre cette assemblée et l’Administration, sous-entendez l’entourage du gouverneur. Si les élus de 1946 défendaient plutôt les intérêts de la bourgeoisie locale (popa’ā et/ou demis), les intérêts des milieux autochtones avaient trouvé leur héros (et leur héraut, le mot convient aussi) en la personne de Pouvana’a, qui gagna haut la main l’élection législative de 1949. Après sa nouvelle victoire en 1951, les dirigeants du RDPT, forts des 70 % des voix de leur chef, pensaient qu’ils arriveraient vite à réaliser leurs projets en dominant la nouvelle assemblée mais, d’une part les élections territoriales furent repoussées d’une année, d’autre part, ils ne mesuraient ni ce qu’était la gestion des affaires locales, ni le carcan institutionnel dans lequel ils pourraient agir...
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L’assemblée qu’on appelait “représentative” siégeait depuis 1946 et son mandat s’achevait théoriquement en mars 1952. Elle était loin de tenir les promesses de la Constitution de 1946, dans laquelle la France s’engageait à ce que les peuples d’Outre-mer s’administrent eux-mêmes. Rapidement, des tensions surgirent entre cette assemblée et l’Administration, sous-entendez l’entourage du gouverneur. Si les élus de 1946 défendaient plutôt les intérêts de la bourgeoisie locale (popa’ā et/ou demis), les intérêts des milieux autochtones avaient trouvé leur héros (et leur héraut, le mot convient aussi) en la personne de Pouvana’a, qui gagna haut la main l’élection législative de 1949. Après sa nouvelle victoire en 1951, les dirigeants du RDPT, forts des 70 % des voix de leur chef, pensaient qu’ils arriveraient vite à réaliser leurs projets en dominant la nouvelle assemblée mais, d’une part les élections territoriales furent repoussées d’une année, d’autre part, ils ne mesuraient ni ce qu’était la gestion des affaires locales, ni le carcan institutionnel dans lequel ils pourraient agir...
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