Le gouvernement a pris un arrêté qui limite drastiquement les transports aériens pendant deux mois de plus. Il n’y aura, comme actuellement, que deux vols par semaine vers Tokyo, et deux par semaine vers Sydney, avec obligation de confinement pendant 14 jours à l’hôtel, puis pendant une semaine supplémentaire. Le gouvernement calédonien vient de reconduire pour deux mois la fermeture du ciel et la mise sous cloche de la Nouvelle-Calédonie. La fermeture des vols commerciaux classiques était intervenue pour la première fois le 20 mars dernier, juste avant le second tour avorté des élections municipales. Un arrêté avait été pris le 1er avril et devait durer jusqu’au 31 mai. Décision a donc été prise de reconduire la mesure pour deux mois, quitte à adapter les choses en fonction de l’évolution de la situation sanitaire (confinement extérieur plus court pour les optimistes, ou bien reconduction au-delà du 31 juillet pour les pessimistes).
Dans ce processus de décision, le gouvernement calédonien n’intervient pas seul. Il doit forcément tenir compte de la situation internationale et de l’attitude adoptée par les différents pays de destination ou de provenance. Concrètement, à ce stade, les seuls vols opérés au départ ou à destination de La Tontouta sont deux à
trois liaisons hebdomadaires vers Tokyo, destinées essentiellement aux cas d’urgence (en temps normal, il y a un vol par jour). Sont également maintenues deux rotations hebdomadaires vers Sydney, principalement destinées au transport de fret. Cela tient au fait que la quasi-totalité des personnes qui demandaient à être rapatriées d’Australie ont pu l’être. Les seuls passagers sont ceux qui partent de Calédonie.
Il y a aussi des liaisons sporadiques avec Wallis et Futuna. Distanciation sociale oblige, dans les A330Neo, le nombre de passagers est limité à 131 personnes au lieu de 291. Dans les A320, il est d’une cinquantaine de passagers sur un potentiel de 148 sièges. Cette situation est évidemment financièrement extrêmement difficile tant pour Aircalin que pour l’aéroport de Tontouta, sans compter les autres compagnies de la région qui ont déjà procédé pour certaines à des licenciements et (ou) des réductions de salaires pour certaines, comme à Fidji ou en Nouvelle-Zélande. Aircalin s’attend à une chute d’activité de 80 % sur l’année 2020, et un retour à la normale pas avant trois ans.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes
Dans ce processus de décision, le gouvernement calédonien n’intervient pas seul. Il doit forcément tenir compte de la situation internationale et de l’attitude adoptée par les différents pays de destination ou de provenance. Concrètement, à ce stade, les seuls vols opérés au départ ou à destination de La Tontouta sont deux à
trois liaisons hebdomadaires vers Tokyo, destinées essentiellement aux cas d’urgence (en temps normal, il y a un vol par jour). Sont également maintenues deux rotations hebdomadaires vers Sydney, principalement destinées au transport de fret. Cela tient au fait que la quasi-totalité des personnes qui demandaient à être rapatriées d’Australie ont pu l’être. Les seuls passagers sont ceux qui partent de Calédonie.
Il y a aussi des liaisons sporadiques avec Wallis et Futuna. Distanciation sociale oblige, dans les A330Neo, le nombre de passagers est limité à 131 personnes au lieu de 291. Dans les A320, il est d’une cinquantaine de passagers sur un potentiel de 148 sièges. Cette situation est évidemment financièrement extrêmement difficile tant pour Aircalin que pour l’aéroport de Tontouta, sans compter les autres compagnies de la région qui ont déjà procédé pour certaines à des licenciements et (ou) des réductions de salaires pour certaines, comme à Fidji ou en Nouvelle-Zélande. Aircalin s’attend à une chute d’activité de 80 % sur l’année 2020, et un retour à la normale pas avant trois ans.
Source : Les Nouvelles Calédoniennes

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