Les acteurs du tourisme de l’outback, l’immense et désertique arrière-pays australien, sont remontés contre Google Maps dont les imprécisions décourageraient les visiteurs en leur faisant croire que certains sites sont encore plus perdus qu’en réalité. Nombre d’entreprises tentant de faire la promotion de leurs petites localités éloignées dans l’État du Queensland (nord-est) désespèrent en consultant le site de cartographie en ligne, qui estime parfois à 11 heures un trajet qui n’est en réalité "que" de six heures.
À tel point que le gouvernement de l’État a écrit au géant américain, qui a répondu mercredi en promettant de se pencher sur la question.
"Les gens ne viennent pas parce qu’ils pensent que c’est trop loin, ou alors ils ratent une station-service, ou alors ils sont envoyés sur une route où il n’y a pas de station-service", peste Robyn Mackenzie, du musée d’histoire naturelle d’Eromanga, minuscule localité à 1 060 km à l’ouest de Brisbane, la capitale du Queensland. "Les gens ont peur de voyager dans l’outback parce qu’ils ne font pas confiance à la cartographie", explique à la chaîne publique ABC la directrice de ce musée, consacré notamment aux dinosaures et à la mégafaune.
Des erreurs d’autant plus fâcheuses dans certaines zones particulièrement inhospitalières qui connaissent depuis des années des épisodes récurrents de sécheresse.
Face au mécontentement de l’arrière-pays, le gouvernement du Queensland a décidé de demander des comptes à Google.
Source : Agence France-Presse
À tel point que le gouvernement de l’État a écrit au géant américain, qui a répondu mercredi en promettant de se pencher sur la question.
"Les gens ne viennent pas parce qu’ils pensent que c’est trop loin, ou alors ils ratent une station-service, ou alors ils sont envoyés sur une route où il n’y a pas de station-service", peste Robyn Mackenzie, du musée d’histoire naturelle d’Eromanga, minuscule localité à 1 060 km à l’ouest de Brisbane, la capitale du Queensland. "Les gens ont peur de voyager dans l’outback parce qu’ils ne font pas confiance à la cartographie", explique à la chaîne publique ABC la directrice de ce musée, consacré notamment aux dinosaures et à la mégafaune.
Des erreurs d’autant plus fâcheuses dans certaines zones particulièrement inhospitalières qui connaissent depuis des années des épisodes récurrents de sécheresse.
Face au mécontentement de l’arrière-pays, le gouvernement du Queensland a décidé de demander des comptes à Google.
Source : Agence France-Presse

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