Il en va ainsi les soirs de référendum à Nouméa : les perdants célèbrent bruyamment leur défaite, tandis que les gagnants font grise mine. Alors que les partisans du Non à l’indépendance avaient remporté le référendum du dimanche 4 octobre – 53 % des voix contre 46 % pour l’accès à la pleine souveraineté de l’archipel stratégique d’Océanie – ce sont les indépendantistes qui ont défilé en vainqueurs dans les rues de Nouméa, aux grands cris de Kanaky, munis de leurs drapeaux colorés. Quelque 180 000 électeurs étaient appelés aux urnes.
"On a gagné le référendum parce que la Nouvelle-Calédonie est toujours française et c’est une bonne chose", assumait Gil Brial au soir du scrutin, dans un QG des Loyalistes, très vite désert et à l’ambiance morne. Porte-parole de son camp, ceux des farouches partisans du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, il a la tête des mauvais jours. Et complète : "La grande majorité du peuple autochtone est indépendantiste, c’est vrai. Et donc il faut réussir à composer avec ça, mais il faut réussir sur un sujet de société qui nous fédère. Chacun doit dire ses limites, mais les indépendantistes se trompent sur le fait que la France empêche la liberté de certains : au contraire, la France n’empêche la liberté de personne et nous accompagne. On a besoin de la France aujourd’hui."...
Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 441 en cliquant ICI
"On a gagné le référendum parce que la Nouvelle-Calédonie est toujours française et c’est une bonne chose", assumait Gil Brial au soir du scrutin, dans un QG des Loyalistes, très vite désert et à l’ambiance morne. Porte-parole de son camp, ceux des farouches partisans du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, il a la tête des mauvais jours. Et complète : "La grande majorité du peuple autochtone est indépendantiste, c’est vrai. Et donc il faut réussir à composer avec ça, mais il faut réussir sur un sujet de société qui nous fédère. Chacun doit dire ses limites, mais les indépendantistes se trompent sur le fait que la France empêche la liberté de certains : au contraire, la France n’empêche la liberté de personne et nous accompagne. On a besoin de la France aujourd’hui."...
Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 441 en cliquant ICI

Edito








