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'Ori Tahiti Nui Compétitions 2018 - Manouche Lehartel : "Plus de 300 compétiteurs, dont la moitié vient de l'extérieur"


Vendredi 16 Novembre 2018 - écrit par Dominique Schmitt


La 7e édition de 'Ori Tahiti Nui Compétitions aura lieu au Tahiti Ia Ora Beach Resort (ex-Méridien Tahiti), les 24 et 25 novembre. Au programme : cinq concours différents, dont le fameux championnat du monde, disputés par les meilleurs danseurs locaux et étrangers. L'occasion pour Manouche Lehartel, la cofondatrice de l'événement avec Tumata Robinson, de nous livrer son regard sur l'évolution de la danse tahitienne.



Crédit photo : DR
Combien d'artistes sont attendus cette année ?
"Nous attendions 250 compétiteurs, et, à ce jour (le 6 novembre 2018, ndlr), 180 solistes, 25 participants au World Championship, 40 concurrents en 'ōte'a (huit formations de cinq danseurs) et 80 personnes en mehura (seize formations de cinq danseurs) sont inscrits. Nous avons donc déjà plus de 300 compétiteurs, dont la moitié vient de l'extérieur, et nous atteindrons vraisemblablement les 350 compétiteurs d'ici la clôture des inscriptions, le 17 novembre."

Quelles sont les nouveautés de cette 7e édition ?
"Nous avons, au fil des six précédentes éditions, régulièrement mis en place de nouveaux concours proposés par Tumata. Cette année, nous marquons une pause car 'Ori Tahiti Nui Compétitions programme cinq concours différents sur deux jours : solo improvisation (huit catégories adultes et huit catégories jeunes), mehura ou 'aparima lent (deux catégories : confirmé ou école), 'ōte'a (deux catégories : confirmé ou école), couple ou duo, championnat du monde (tāne & vahine). Cette dernière compétition a lieu au cours d'une soirée de gala qui, depuis l'an dernier, débute avec un défilé de costumes de danse. Notre objectif est de parfaire notre organisation."

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La Calédonie à qui perd gagne ?

Des vainqueurs qui restent sur leur faim, des vaincus plein d’espoir, le résultat du référendum d’autodétermination calédonien du dimanche 4 novembre n’a pas manqué d’afficher des sentiments opposés et même paradoxaux.
La victoire annoncée avant l’heure du "non" à la pleine souveraineté s’est avérée exacte, mais dans des proportions bien moindres que celles que laissaient escompter les sondages ou les dernières élections provinciales. Le deux-tiers/un-tiers s’est transformé en un 56,4/43,6 qui a surpris les observateurs, les électeurs et les responsables des partis politiques locaux.
La Nouvelle-Calédonie a donc affirmé son attachement à la France, mais pas d’une façon massive ; et la carte des régions pro et anti-métropole n’a que très peu bougé depuis la date des premiers accords en 1988. Un autre scrutin devenu incontestable en 2020 en raison du "faible" écart entre les opposants, puis peut-être encore un autre en 2022, vont plonger ce territoire dans un attentisme économique dont il aurait bien aimé se passer. Deux ou quatre ans, c’est peu pour faire basculer une majorité, mais suffisant pour faire tourner une économie au ralenti.
Ces résultats n’ont pas manqué de faire réagir le Tavini Huiraatira qui n’a pu s’empêcher de faire un parallèle avec la Polynésie française. Après des démêlés avec la justice "coloniale" et un tour de l’île en mémoire du leader autonomiste Pouvana'a a Oopa enfin réhabilité par cette même justice, Oscar Temaru demande à ce qu’un tel référendum soit organisé. Le leader bleu l’a souvent martelé, tout comme Moetai Brotherson : un vote pour l’indépendance n’a rien de comparable avec un vote pour les territoriales ; il ne faut pas se fier aux résultats de l’un pour estimer l’autre. Le résultat calédonien lui a donné raison. Voilà qui ne manquera pas de lui donner encore plus d’ardeur sur les bancs de la 4e commission de l’ONU.

Bonne lecture et merci pour votre fidélité.

Luc Ollivier