Par Florent Venayre, professeur de sciences économiques à l’Université de la Polynésie française
La microéconomie est la branche de l’économie qui s’intéresse à l’étude des comportements des acteurs économiques. Son but est d’abord d’analyser les choix des individus et d’en évaluer les impacts sur la collectivité. Ensuite, elle vise à proposer des politiques publiques susceptibles de répondre aux difficultés qui ont, le cas échéant, été identifiées. La démarche scientifique adoptée se décompose donc en deux analyses successives. En premier lieu, il s’agit de décrire la réalité, “ce qui est”. On appelle cela “l’analyse positive”. En second lieu, il s’agit de faire des propositions pour améliorer la situation observée. Cette “analyse normative”, comme elle est qualifiée, vise à décrire “ce qui devrait être”.
L’analyse positive s’abstrait donc de tout jugement de valeur, en se contentant de décrire les choses. En agissant comme un miroir non déformant, elle ne renvoie pas toujours l’image que les agents économiques aimeraient avoir d’eux-mêmes et suscite parfois du rejet. Pour autant, elle permet d’avoir des éléments d’analyse scientifiques sur lesquels fonder ensuite la démarche normative. Cette dernière implique que l’on réintroduise dans le raisonnement une certaine dose de “point de vue”, mais cependant bornée par les garde-fous que constituent les enseignements indiscutables de la démarche positive précédente. Ainsi, l’analyse normative ouvre le champ au débat, même si elle ne peut pas ignorer les enseignements scientifiques de l’analyse positive (sous réserve bien entendu d’une méthodologie correcte). C’est cette utilisation de sources d’informations fiables fournies par l’analyse positive qui permet à l’analyse normative induite de se réclamer – malgré une forme de subjectivité intrinsèque – d’un débat scientifique, constructif et serein. C’est là la clef de son utilité sociale, y compris dans le cadre du débat actuel sur la pandémie...
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La microéconomie est la branche de l’économie qui s’intéresse à l’étude des comportements des acteurs économiques. Son but est d’abord d’analyser les choix des individus et d’en évaluer les impacts sur la collectivité. Ensuite, elle vise à proposer des politiques publiques susceptibles de répondre aux difficultés qui ont, le cas échéant, été identifiées. La démarche scientifique adoptée se décompose donc en deux analyses successives. En premier lieu, il s’agit de décrire la réalité, “ce qui est”. On appelle cela “l’analyse positive”. En second lieu, il s’agit de faire des propositions pour améliorer la situation observée. Cette “analyse normative”, comme elle est qualifiée, vise à décrire “ce qui devrait être”.
L’analyse positive s’abstrait donc de tout jugement de valeur, en se contentant de décrire les choses. En agissant comme un miroir non déformant, elle ne renvoie pas toujours l’image que les agents économiques aimeraient avoir d’eux-mêmes et suscite parfois du rejet. Pour autant, elle permet d’avoir des éléments d’analyse scientifiques sur lesquels fonder ensuite la démarche normative. Cette dernière implique que l’on réintroduise dans le raisonnement une certaine dose de “point de vue”, mais cependant bornée par les garde-fous que constituent les enseignements indiscutables de la démarche positive précédente. Ainsi, l’analyse normative ouvre le champ au débat, même si elle ne peut pas ignorer les enseignements scientifiques de l’analyse positive (sous réserve bien entendu d’une méthodologie correcte). C’est cette utilisation de sources d’informations fiables fournies par l’analyse positive qui permet à l’analyse normative induite de se réclamer – malgré une forme de subjectivité intrinsèque – d’un débat scientifique, constructif et serein. C’est là la clef de son utilité sociale, y compris dans le cadre du débat actuel sur la pandémie...
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