Devant son fare, une vieille maison de ville datant du début du XXe siècle. Crédit photo : Laura Théron
Il est le fils de Manouche Lehartel, grande figure de la danse et de la culture polynésienne et de Michel Tracqui, homme d’affaires du fenua, décédé il y a plusieurs années. Il vit aujourd’hui dans l’une des dernières anciennes maisons de ville de Pape’ete, datant du début du XXe siècle. Comme elle, il semble porter une histoire et une âme venues d’une autre époque.
Né en 1991, le jeune homme a aujourd’hui 27 ans et un curriculum vitae qui fait déjà rêver ! Ses collaborations artistiques sont aussi nombreuses que les facettes de son talent, qui se révèle d’ailleurs à la lumière de nombreux projecteurs… Il fait ses débuts en danse tahitienne en 2007, il n’a alors que 15 ans. C’est sa mère, Manouche Lehartel, qui l’invite à participer aux répétitions de la troupe Toa Reva, qu’elle dirige. Il se souvient qu’à l’époque, la danse ce n’était pas vraiment son "truc" : "C’est l’année où mon père tombe malade, il est au crépuscule de sa vie, c’est clair pour tout le monde… Je pense que Manouche a peur que cela ait un mauvais effet sur moi. C’est l’âge des transgressions, et elle a peur que le décès prématuré de Michel ait un effet néfaste sur moi, à l’école et socialement. Elle ne réfléchit pas, elle me dit d’aller faire le Heiva : ça va m’occuper, ça va me cadrer. Je ne voulais pas faire le Heiva parce que, pour moi, la danse c’était un truc de filles, mais elle me force. Et après ma première répétition, c’est la révélation !"
Une révélation qui démarre comme une activité physique pour canaliser un jeune adolescent dans une année difficile, mais qui va devenir une véritable passion, un moyen d’expression et enfin un métier. Quand on lui demande les souvenirs qu’il garde de ce premier Heiva un peu contraint, on prend la mesure de l’histoire d’amour qui démarre : "C’est mon premier Heiva et c’est le meilleur ! J’en ai fait dix et jamais je n’ai eu un aussi bon Heiva… J’en ai eu de très bons, de manière générale j’ai toujours adoré tous ceux que j’ai fait, mais rien n’est semblable même de loin avec ce que j’ai vécu avec Toa Reva cette année-là."
Lors de cette première année de Heiva, Tuarii découvre l’ambiance intime et familiale qui règne dans les troupes de danse. La maison dans laquelle il vit aujourd’hui était, à l’époque, la costumerie de Toa Reva. Elle était le point de ralliement des danseurs qui passaient leurs week-ends à fabriquer les costumes. Lieu d’échange, de partage et aussi un peu de fête, elle fait naître chez le jeune homme un esprit communautaire qui ne le quittera plus jamais...
Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 409 en cliquant ICI
Né en 1991, le jeune homme a aujourd’hui 27 ans et un curriculum vitae qui fait déjà rêver ! Ses collaborations artistiques sont aussi nombreuses que les facettes de son talent, qui se révèle d’ailleurs à la lumière de nombreux projecteurs… Il fait ses débuts en danse tahitienne en 2007, il n’a alors que 15 ans. C’est sa mère, Manouche Lehartel, qui l’invite à participer aux répétitions de la troupe Toa Reva, qu’elle dirige. Il se souvient qu’à l’époque, la danse ce n’était pas vraiment son "truc" : "C’est l’année où mon père tombe malade, il est au crépuscule de sa vie, c’est clair pour tout le monde… Je pense que Manouche a peur que cela ait un mauvais effet sur moi. C’est l’âge des transgressions, et elle a peur que le décès prématuré de Michel ait un effet néfaste sur moi, à l’école et socialement. Elle ne réfléchit pas, elle me dit d’aller faire le Heiva : ça va m’occuper, ça va me cadrer. Je ne voulais pas faire le Heiva parce que, pour moi, la danse c’était un truc de filles, mais elle me force. Et après ma première répétition, c’est la révélation !"
Une révélation qui démarre comme une activité physique pour canaliser un jeune adolescent dans une année difficile, mais qui va devenir une véritable passion, un moyen d’expression et enfin un métier. Quand on lui demande les souvenirs qu’il garde de ce premier Heiva un peu contraint, on prend la mesure de l’histoire d’amour qui démarre : "C’est mon premier Heiva et c’est le meilleur ! J’en ai fait dix et jamais je n’ai eu un aussi bon Heiva… J’en ai eu de très bons, de manière générale j’ai toujours adoré tous ceux que j’ai fait, mais rien n’est semblable même de loin avec ce que j’ai vécu avec Toa Reva cette année-là."
Lors de cette première année de Heiva, Tuarii découvre l’ambiance intime et familiale qui règne dans les troupes de danse. La maison dans laquelle il vit aujourd’hui était, à l’époque, la costumerie de Toa Reva. Elle était le point de ralliement des danseurs qui passaient leurs week-ends à fabriquer les costumes. Lieu d’échange, de partage et aussi un peu de fête, elle fait naître chez le jeune homme un esprit communautaire qui ne le quittera plus jamais...
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