Peretiteni était pressé de toutes parts comme un citron. Il tenait particulièrement à l’usage de ce nom de fruit dans l’expression susdite. Seules, les mauvaises langues osaient marteler "pressé comme une orange"… alors qu’il s’était, lui, em-pressé de quitter les "orange" naguère, pressé qu’il était de fonder son propre parti pour éviter d’avoir des pépins avec un ex-beau-père qui revendiquait encore l’autorité du pater familias et prétendait représenter l’avenir.
Donc, comme un citron, il était pressé. Mais de quoi ? De parler. C’est que la crise sanitaire s’avérait sévère et qu’elle connaissait une progression exponentielle. Ce dernier adjectif était contesté par les matheux, mais il sonnait bien et même dans un discours en reo tahiti, on pourrait glisser l’expression "progression exponentielle" telle quelle.
Dans un pays où l’on commençait à s’ennuyer (comme la France s’ennuyait encore en avril 1968), la crise mettait du piment (rouge) à la gouvernance. C’est qu’en effet, depuis 2014, il ne se passait pas grand-chose de spectaculaire. Une gestion pépère : les grands projets étaient ramenés à de plus justes dimensions, voire à pas de dimension du tout, les brèches se colmataient peu à peu, les trous (financiers) se comblaient lentement et, grâce à la persévérance du VP, le taux de croissance croissait (il était fait pour ça), mais les méchantes langues, toujours à l’œuvre, prétendaient qu’on ne tombait pas amoureux d’un taux de croissance. Alors que l’on peut tomber amoureux(euse) de quelque(s) belle(s) excroissance(s) !
Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 439 en cliquant ICI
Donc, comme un citron, il était pressé. Mais de quoi ? De parler. C’est que la crise sanitaire s’avérait sévère et qu’elle connaissait une progression exponentielle. Ce dernier adjectif était contesté par les matheux, mais il sonnait bien et même dans un discours en reo tahiti, on pourrait glisser l’expression "progression exponentielle" telle quelle.
Dans un pays où l’on commençait à s’ennuyer (comme la France s’ennuyait encore en avril 1968), la crise mettait du piment (rouge) à la gouvernance. C’est qu’en effet, depuis 2014, il ne se passait pas grand-chose de spectaculaire. Une gestion pépère : les grands projets étaient ramenés à de plus justes dimensions, voire à pas de dimension du tout, les brèches se colmataient peu à peu, les trous (financiers) se comblaient lentement et, grâce à la persévérance du VP, le taux de croissance croissait (il était fait pour ça), mais les méchantes langues, toujours à l’œuvre, prétendaient qu’on ne tombait pas amoureux d’un taux de croissance. Alors que l’on peut tomber amoureux(euse) de quelque(s) belle(s) excroissance(s) !
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Edito








