L'Australie a lancé, mercredi dernier, le débat sur la nécessité pour les pays de rendre obligatoire le futur vaccin contre le coronavirus, alors que des contaminations repartent à la hausse et que les restrictions se multiplient dans le monde. "Il y a toujours des exemptions à la vaccination, pour des raisons médicales, mais cela devrait être la seule", a déclaré le Premier ministre Scott Morrison à la radio 3AW de Melbourne. Se faire vacciner devrait "être obligatoire", a-t-il estimé. Devançant les critiques des mouvements anti-vaccin, M. Morrison a affirmé que les enjeux étaient trop grands pour permettre à la maladie de continuer à se propager librement. "Nous parlons d'une pandémie qui a détruit l'économie mondiale et provoqué des centaines de milliers de morts dans le monde", a-t-il dit.
Les restrictions se durcissent à travers la planète : le Liban se reconfine, la Corée du Sud ferme des entreprises jugées à risque et l'île de Malte ses boîtes de nuit. Après une forte hausse du nombre de cas au Liban, les autorités ont décrété un reconfinement de plus de deux semaines du pays, à partir de vendredi et jusqu'au 7 septembre, assorti d'un couvre-feu quotidien de 18 heures à 6 heures locales.
"Vaccin prometteur"
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), dans la région Asie-Pacifique, la maladie est actuellement propagée par des jeunes qui parfois ne savent pas qu'ils sont contaminés. "L'épidémie est en train de changer. Les personnes d'une vingtaine, trentaine et quarantaine d'années sont de plus en plus à l'origine de la menace", a dit le directeur de la région du Pacifique occidental de l'OMS, Takeshi Kasai. Selon un bilan établi mardi par l'AFP à partir de sources officielles, la pandémie a fait au moins 774 832 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre. L'Australie a indiqué qu'elle allait obtenir un vaccin "prometteur" après avoir passé un accord avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca, selon son Premier ministre, assurant que le pays le fabriquerait et le distribuerait gratuitement.
En Grèce, le ministre de la Santé a déclaré qu'il espérait recevoir un premier lot de vaccins d'ici décembre, en vertu d'un accord entre l'UE et AstraZeneca. Un vaccin chinois sera également bientôt testé au Pakistan, tandis que l'Afrique du Sud s'apprête à lancer cette semaine les essais cliniques d'un vaccin conçu aux États-Unis.
Cibler "ceux qui en ont le plus besoin"
Pour la distribution à venir du futur vaccin, l'OMS a une nouvelle fois plaidé en faveur de son dispositif d'accès au vaccin. "Nous devons prévenir le nationalisme vaccinal", a déclaré le directeur général de l'Organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus, plaidant pour une mise en commun des outils permettant à la planète de combattre le Covid-19. Une position que le pape François a rejoint en appelant depuis le Vatican à ne pas réserver les vaccins "aux plus riches". Le futur vaccin doit cibler d'abord "ceux qui en ont le plus besoin", alors que la pandémie a déjà fait "augmenter" les inégalités dans le monde, a plaidé le souverain pontife durant sa traditionnelle audience du mercredi.
Les restrictions se durcissent à travers la planète : le Liban se reconfine, la Corée du Sud ferme des entreprises jugées à risque et l'île de Malte ses boîtes de nuit. Après une forte hausse du nombre de cas au Liban, les autorités ont décrété un reconfinement de plus de deux semaines du pays, à partir de vendredi et jusqu'au 7 septembre, assorti d'un couvre-feu quotidien de 18 heures à 6 heures locales.
"Vaccin prometteur"
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), dans la région Asie-Pacifique, la maladie est actuellement propagée par des jeunes qui parfois ne savent pas qu'ils sont contaminés. "L'épidémie est en train de changer. Les personnes d'une vingtaine, trentaine et quarantaine d'années sont de plus en plus à l'origine de la menace", a dit le directeur de la région du Pacifique occidental de l'OMS, Takeshi Kasai. Selon un bilan établi mardi par l'AFP à partir de sources officielles, la pandémie a fait au moins 774 832 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre. L'Australie a indiqué qu'elle allait obtenir un vaccin "prometteur" après avoir passé un accord avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca, selon son Premier ministre, assurant que le pays le fabriquerait et le distribuerait gratuitement.
En Grèce, le ministre de la Santé a déclaré qu'il espérait recevoir un premier lot de vaccins d'ici décembre, en vertu d'un accord entre l'UE et AstraZeneca. Un vaccin chinois sera également bientôt testé au Pakistan, tandis que l'Afrique du Sud s'apprête à lancer cette semaine les essais cliniques d'un vaccin conçu aux États-Unis.
Cibler "ceux qui en ont le plus besoin"
Pour la distribution à venir du futur vaccin, l'OMS a une nouvelle fois plaidé en faveur de son dispositif d'accès au vaccin. "Nous devons prévenir le nationalisme vaccinal", a déclaré le directeur général de l'Organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus, plaidant pour une mise en commun des outils permettant à la planète de combattre le Covid-19. Une position que le pape François a rejoint en appelant depuis le Vatican à ne pas réserver les vaccins "aux plus riches". Le futur vaccin doit cibler d'abord "ceux qui en ont le plus besoin", alors que la pandémie a déjà fait "augmenter" les inégalités dans le monde, a plaidé le souverain pontife durant sa traditionnelle audience du mercredi.

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