L'Australie propose aux réfugiés détenus dans un camp de Paouasie-Nouvelle-Guinée, voué à la fermeture d'ici la fin du mois, de les relocaliser à Nauru, dans un autre centre de rétention controversé géré par Canberra.
Canberra mène une politique extrêmement dure vis-à-vis des migrants qui tentent de gagner ses côtes, en les reléguant dans des camps sur Manus, en Papouasie, ou dans le micro-État insulaire de Nauru.
Au final, l'Australie n'accepte aucun de ces réfugiés sur son sol, tentant de renvoyer dans des pays tiers comme le Cambodge ceux d'entre eux qui remplissent les critères du droit d'asile.
Les conditions de vie à Manus et Nauru sont dénoncées par de nombreuses organisations de défense des droits de l'Homme et des médecins qui citent les graves problèmes psychologiques des détenus, les tentatives d'automutilation et de suicide.
La justice de Papouasie-Nouvelle-Guinée avait jugé l'an dernier anticonstitutionnelle la détention de réfugiés à Manus. Canberra est censé fermer le camp d'ici la fin du mois.
"Le gouvernement de Nauru a accepté de recevoir des réfugiés (de Papouasie) sur Nauru dans l'attente de leur relocalisation dans un pays tiers", a déclaré un porte-parole du ministre australien de l'Immigration Peter Dutton. "Cette relocalisation se fait sur la base du volontariat. Personne ne sera forcé à aller à Nauru".
Les détenus ont jusqu'au 23 octobre pour faire connaître leurs souhaits.
Près de 800 hommes sont retenus à Manus, et 371 hommes, femmes et enfants sont détenus à Nauru, selon des chiffres de l'administration australienne datant du 31 juillet.
Canberra justifie sa politique au nom de la lutte contre les gangs de passeurs et de la nécessité de dissuader les migrants – dont bon nombre viennent d'Iran, d'Irak, de Somalie ou d'Afghanistan – de tenter la périlleuse traversée vers l'Australie.
Source : Agence France-Presse
Canberra mène une politique extrêmement dure vis-à-vis des migrants qui tentent de gagner ses côtes, en les reléguant dans des camps sur Manus, en Papouasie, ou dans le micro-État insulaire de Nauru.
Au final, l'Australie n'accepte aucun de ces réfugiés sur son sol, tentant de renvoyer dans des pays tiers comme le Cambodge ceux d'entre eux qui remplissent les critères du droit d'asile.
Les conditions de vie à Manus et Nauru sont dénoncées par de nombreuses organisations de défense des droits de l'Homme et des médecins qui citent les graves problèmes psychologiques des détenus, les tentatives d'automutilation et de suicide.
La justice de Papouasie-Nouvelle-Guinée avait jugé l'an dernier anticonstitutionnelle la détention de réfugiés à Manus. Canberra est censé fermer le camp d'ici la fin du mois.
"Le gouvernement de Nauru a accepté de recevoir des réfugiés (de Papouasie) sur Nauru dans l'attente de leur relocalisation dans un pays tiers", a déclaré un porte-parole du ministre australien de l'Immigration Peter Dutton. "Cette relocalisation se fait sur la base du volontariat. Personne ne sera forcé à aller à Nauru".
Les détenus ont jusqu'au 23 octobre pour faire connaître leurs souhaits.
Près de 800 hommes sont retenus à Manus, et 371 hommes, femmes et enfants sont détenus à Nauru, selon des chiffres de l'administration australienne datant du 31 juillet.
Canberra justifie sa politique au nom de la lutte contre les gangs de passeurs et de la nécessité de dissuader les migrants – dont bon nombre viennent d'Iran, d'Irak, de Somalie ou d'Afghanistan – de tenter la périlleuse traversée vers l'Australie.
Source : Agence France-Presse

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