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Santé : le RACP et la CPS partenaires dans le Pacifique


Vendredi 21 Septembre 2018 - écrit par Communauté du Pacifique Sud




L'Ordre royal des médecins d'Australasie (RACP) et la Communauté du Pacifique (CPS) ont signé aujourd'hui un protocole d'accord visant à appuyer des projets et des programmes de santé dans la région et d'améliorer les capacités des services de santé.
D'après le président du RACP et maître de conférences Mark Lane, ce protocole permettra au RACP et à la CPS de collaborer à plusieurs programmes et initiatives, dont certains sont mis en œuvre en partenariat avec des organisations de santé majeures comme l'Organisation mondiale de la Santé.
"La CPS est la principale structure régionale qui travaille en tandem avec l'OMS pour aider la région à réduire son fardeau de morbidité. Le RACP se réjouit de s'associer à la CPS pour renforcer les nombreuses activités menées par nos propres médecins implantés dans la région", a indiqué M. Lane.
"Les activités couvertes par cet accord se concentrent de manière générale sur la santé publique et les soins de santé élémentaires, le développement et la pratique de la médecine spécialisée, la gestion du personnel et l'élaboration de politiques. En outre, nous travaillerons en étroite collaboration avec la CPS pour développer les capacités et les pratiques de tutorat des médecins et, le cas échéant, des infirmières spécialisées ou des professions paramédicales concernées", a-t-il ajouté.
Le protocole prend effet immédiatement et s'appliquera sur cinq ans. "Ce nouveau partenariat formalise les rapports existants et nous permettra de mettre encore mieux en commun l'expertise des médecins spécialistes d'Australie et de Nouvelle-Zélande, l'objectif étant de renforcer les ressources humaines pour la santé dans tout le Pacifique", a indiqué le Dr Paula Vivili, directeur de la Division santé publique de la CPS.
Il s'agit du second protocole de ce genre pour le RACP, qui a déjà conclu un accord avec l'Université nationale des Fidji cette année afin de soutenir l'éducation et la formation médicales spécialisées dans le Pacifique Sud-Ouest et au Timor Leste. L'intervention du RACP consiste notamment à mettre à disposition des chargés de recherche afin d'évaluer les programmes et supports d'enseignement et d'évaluation, à fournir un encadrement et des conseils sur les pratiques pédagogiques et les processus d'évaluation et à appuyer l'élaboration de supports de cours professionnels ainsi que l'enseignement clinique.
À propos de la CPS : la Communauté du Pacifique (CPS) est une organisation internationale travaillant en faveur du développement. Elle compte 26 pays et territoires membres. La CPS fait appel à la science, au savoir et à l'innovation pour servir les peuples du Pacifique.
À propos du RACP : le RACP déploie des activités de formation, de sensibilisation et d'enseignement au nom de plus de 25 000 spécialistes (médecins et médecins-assistants) en Australie et en Nouvelle-Zélande.

(Source : Communauté du Pacifique Sud)

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Réforme des retraites, on passe la première

Après la marche arrière de mars dernier sous la pression de la rue, le train de réformes nécessaires à la survie de la branche retraites de la Caisse de prévoyance sociale devrait enfin se mettre en marche. L’assemblée de la Polynésie va devoir se prononcer sur la réforme qui lui sera présentée aujourd’hui, aboutissement de quelques semaines de travail de la commission législative de la santé. Alors qu’un consensus avait été trouvé, traduit par des points de convergence, malgré la présence d’anciens leaders syndicalistes (touchés par la grâce ?) au sein même de cette commission, plusieurs syndicats jugent encore opportun de lancer une grève générale pour marquer leur désaccord avec la loi du Pays – bien qu’amendée – qui devrait être adoptée.
L'allongement de 60 à 62 ans, bien que dorénavant étalé dans le temps, ne passe pas. C’est pourtant la base de la réforme du point de vue gouvernemental. Paradoxalement, les autres modifications temporelles envisagées (durée de cotisation ou âge minimal de départ), qui impacteront tout aussi grandement le moment du départ à la retraite, sont passées sous silence. Il est vrai qu’elles devraient être soumises à discussion et proposition du Comité d’orientation du suivi des retraites (COSR), que certains considèrent déjà comme un artifice puisque, au final, c’est bien le conseil des ministres qui actera toute réforme. Il y en aura bien sûr d’autres, comme l’a rappelé Virginie Bruant, présidente de la commission, qui met l’accent sur la nécessité d’enclencher la marche avant. Le temps des tergiversations est révolu.
Les syndicats grondent ? Quoi de plus normal ? Ils jouent leur partition. On regrettera (pour la grande majorité) leur manque de dialogue, pour n’avoir pas accepté que l’on aborde les retraites avant la maladie, mais aussi et surtout leur manque de propositions, si ce n’est de jouer au "vase communiquant" entre ces deux branches. Cette même politique adoptée par le CA de la CPS et qui a conduit à plomber les comptes de la retraite à hauteur de 10 milliards de Fcfp. Il serait temps d’apprendre de ses erreurs.

Bonne lecture et merci pour votre fidélité.

Luc Ollivier