"Dans l’édition de Tahiti Pacifique Magazine (TPM) des numéros 410 des 28 juin au 11 juillet 2019, sous le titre « 70% d’échec – Un
business qui roule », et 411 du 12 au 25 juillet 2019 (il s'agit d'un courrier des lecteurs, ndlr), M. Dominique Schmitt remet en cause les conditions de passage des examens de passage du permis de conduire et met en cause la réputation des inspecteurs du permis de conduire. Pour ma part, il me semble important de replacer les choses dans leur contexte dans le cadre d’un droit de réponse que vous voudrez bien porter à la connaissance de vos lecteurs.
***
Nous n’avons pas attendu Tahiti Pacifique pour tirer le constat affligeant que vous avez relevé dans votre magazine. Nous en avons, d’ailleurs, tenu compte dans les actions prioritaires lors des dernières élections au travers de l’aide au financement du permis de conduire dont le projet de la Loi du Pays devrait être étudié par les représentants de l’assemblée de la Polynésie française courant septembre.
Sur ce point, Tahiti Pacifique a un train de retard, puisque que contrairement à ce que vous publiez à la page 23 du TPM n° 410, la prise en charge à 80 % du permis de conduire par le Pays, principalement en faveur des jeunes et demandeurs d’emplois justifiant de critères préétablis, est sur le point d’être finalisée.
Mais le dispositif d’aide au permis de conduire n’est qu’une partie de la solution au problème. Depuis la mise en place du gouvernement en mai 2018, mon ministère et la Direction des transports terrestres ont œuvré de concert pour identifier l’origine des différentes problématiques soulevées par la population et plus particulièrement par les candidats au permis de conduire.
b["Un projet de loi courant 2020"
]b
Un travail de fond sur la révision des textes qui régissent les conditions de passage des épreuves du permis de conduire et l’agrément des établissements à l’enseignement de la conduite est en cours, plusieurs réunions se sont tenues avec les professionnels dans ce sens. Un projet de loi sera déposé sur les bureaux de l’assemblée de la Polynésie française courant 2020.
Pour ce qui concerne les accusations de "copinage" entre inspecteurs et moniteurs, votre article ne fait état d’aucun élément de preuve matérielle et ne se base que sur des affirmations verbales. Si des preuves matérielles et des témoignages dignes de foi nous parvenaient, nous prendrions immédiatement des mesures disciplinaires envers les personnes concernées.
Rappelons, à toutes fins utiles, que tout fonctionnaire des services publics de la Polynésie française est assujetti à une déontologie professionnelle dont le non-respect peut mener, tout contrevenant, à des sanctions pouvant aller jusqu’à la révocation de la fonction publique.
Pour ce qui concerne les moniteurs qui se prêteraient au jeu de la collusion, ils se verraient retirer leur autorisation d’enseigner et les auto-écoles dont ils seraient issus pourraient également voir leurs agréments, au mieux suspendus, au pire retirés.
À ces sanctions administratives, s’ajouterait le volet pénal concrétisé par un dépôt de plainte auprès de la justice.
Bien évidemment, la présomption d’innocence doit être la règle en pareil cas et celle-ci ne transparaît nullement dans vos articles essentiellement "à charge". Telles sont les mises au point dont je souhaitais vous faire part suite à la publication de vos articles."
M. René Temeharo,
ministre de l'Équipement
et des Transports terrestres
business qui roule », et 411 du 12 au 25 juillet 2019 (il s'agit d'un courrier des lecteurs, ndlr), M. Dominique Schmitt remet en cause les conditions de passage des examens de passage du permis de conduire et met en cause la réputation des inspecteurs du permis de conduire. Pour ma part, il me semble important de replacer les choses dans leur contexte dans le cadre d’un droit de réponse que vous voudrez bien porter à la connaissance de vos lecteurs.
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Nous n’avons pas attendu Tahiti Pacifique pour tirer le constat affligeant que vous avez relevé dans votre magazine. Nous en avons, d’ailleurs, tenu compte dans les actions prioritaires lors des dernières élections au travers de l’aide au financement du permis de conduire dont le projet de la Loi du Pays devrait être étudié par les représentants de l’assemblée de la Polynésie française courant septembre.
Sur ce point, Tahiti Pacifique a un train de retard, puisque que contrairement à ce que vous publiez à la page 23 du TPM n° 410, la prise en charge à 80 % du permis de conduire par le Pays, principalement en faveur des jeunes et demandeurs d’emplois justifiant de critères préétablis, est sur le point d’être finalisée.
Mais le dispositif d’aide au permis de conduire n’est qu’une partie de la solution au problème. Depuis la mise en place du gouvernement en mai 2018, mon ministère et la Direction des transports terrestres ont œuvré de concert pour identifier l’origine des différentes problématiques soulevées par la population et plus particulièrement par les candidats au permis de conduire.
b["Un projet de loi courant 2020"
]b
Un travail de fond sur la révision des textes qui régissent les conditions de passage des épreuves du permis de conduire et l’agrément des établissements à l’enseignement de la conduite est en cours, plusieurs réunions se sont tenues avec les professionnels dans ce sens. Un projet de loi sera déposé sur les bureaux de l’assemblée de la Polynésie française courant 2020.
Pour ce qui concerne les accusations de "copinage" entre inspecteurs et moniteurs, votre article ne fait état d’aucun élément de preuve matérielle et ne se base que sur des affirmations verbales. Si des preuves matérielles et des témoignages dignes de foi nous parvenaient, nous prendrions immédiatement des mesures disciplinaires envers les personnes concernées.
Rappelons, à toutes fins utiles, que tout fonctionnaire des services publics de la Polynésie française est assujetti à une déontologie professionnelle dont le non-respect peut mener, tout contrevenant, à des sanctions pouvant aller jusqu’à la révocation de la fonction publique.
Pour ce qui concerne les moniteurs qui se prêteraient au jeu de la collusion, ils se verraient retirer leur autorisation d’enseigner et les auto-écoles dont ils seraient issus pourraient également voir leurs agréments, au mieux suspendus, au pire retirés.
À ces sanctions administratives, s’ajouterait le volet pénal concrétisé par un dépôt de plainte auprès de la justice.
Bien évidemment, la présomption d’innocence doit être la règle en pareil cas et celle-ci ne transparaît nullement dans vos articles essentiellement "à charge". Telles sont les mises au point dont je souhaitais vous faire part suite à la publication de vos articles."
M. René Temeharo,
ministre de l'Équipement
et des Transports terrestres

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