En quatre mois, la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DFSE) a attribué les aides exceptionnelles d’une année. Autant dire que le budget a explosé et les caisses sont presque vides. Plus de 500 millions de Fcfp ont été engagés pour venir en aide aux personnes et aux familles en difficulté. Le PC social, mis en place en avril et qui a fermé le 22 mai dernier, a reçu plus de 4 000 appels, dont les trois quarts viennent de Tahiti. Beaucoup sont des personnes qui, patentées ou salariées, ont perdu brutalement leur travail. La crise sanitaire a provoqué l’arrêt économique du Territoire durant près de deux mois. Des milliers de personnes se sont retrouvées sans revenus du jour au lendemain. Et, pour l’heure, l’horizon ne semble pas se dégager. Même si l’économie reprend petit à petit, le tourisme international est toujours à l’arrêt, alors qu’il représentait la première richesse du fenua.
La crise sociale est donc inévitable. Le Pays a répondu présent en attribuant des aides alimentaires, qui restent les plus demandées, mais aussi des produits d’hygiène et pour le logement. Quelques associations, comme la Croix-Rouge, ont aussi soutenu les familles en difficulté. "On avait beaucoup de messages de détresse, car les gens n’avaient plus rien à manger et ne savaient pas comment faire ni vers qui se tourner. Ils étaient un peu perdus, car ils n’ont pas l’habitude de demander de l’aide", explique Maeva Drach, responsable de la délégation polynésienne de la Croix-Rouge. Depuis le 26 mars, l’association a distribué des colis à plus de 2 000 personnes et 400 familles sur Tahiti, représentant plus de 9 millions de Fcfp...
Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 434 en cliquant ICI
La crise sociale est donc inévitable. Le Pays a répondu présent en attribuant des aides alimentaires, qui restent les plus demandées, mais aussi des produits d’hygiène et pour le logement. Quelques associations, comme la Croix-Rouge, ont aussi soutenu les familles en difficulté. "On avait beaucoup de messages de détresse, car les gens n’avaient plus rien à manger et ne savaient pas comment faire ni vers qui se tourner. Ils étaient un peu perdus, car ils n’ont pas l’habitude de demander de l’aide", explique Maeva Drach, responsable de la délégation polynésienne de la Croix-Rouge. Depuis le 26 mars, l’association a distribué des colis à plus de 2 000 personnes et 400 familles sur Tahiti, représentant plus de 9 millions de Fcfp...
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Edito








