En mal de projets et à défaut, pour l'heure, de Village tahitien à Papeete ou de ferme aquacole à Hao, le Pays vient de relancer le projet “Te Ara Nui”, rebaptisé “Route du Sud”. Une annonce gouvernementale qui, de surcroît, est une reprise de sa communication sur le sujet datant d’avril 2016… D’autant que cette idée de réaliser 2 x 2 voies rapides reliant Punaauia à Taravao dans la continuité de la RDO et de la Route des plaines, afin de désengorger la capitale, n’est pas récente. Elle a été initiée par Gaston Flosse au début des années 2000, en vain. Oscar Temaru l’a ensuite ressorti de terre pour finalement l’enterrer aussi en 2004, face à l’opposition de certains habitants de Punaauia. Et Gaston Flosse l’a de nouveau ressuscitée en 2013, avec le souhait de la faire construire par des investisseurs chinois. Puis le gouvernement Fritch l’a de nouveau rangée dans les cartons en 2014, avant donc de la ressortir.
Si l’objectif est également de favoriser le développement des activités économiques hors de l’agglomération de Papeete, le projet est loin de faire l’unanimité. De 2003 à 2005, le Pays a acquis des terrains pour un montant total de 1,7 milliard de Fcfp environ. D’ailleurs, malgré la vente de leurs parcelles au territoire, des familles sont revenues entre-temps sur leurs terres ! Une quarantaine de dossiers seraient en attente de traitement… Entre expropriations et arrangements “à l’amiable”, pas moins de
500 maisons étaient déjà touchées par le projet initial. L’association Aitaranui avait alors recueilli 8 000 signatures contre le projet et l’Union pour la démocratie (UPLD, une coalition de partis politiques, créée en 2004 et regroupant à l’origine les formations indépendantistes et autonomistes) fait de l’annulation du projet l’un des arguments forts de sa campagne électorale...
Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 418 en cliquant ICI
Si l’objectif est également de favoriser le développement des activités économiques hors de l’agglomération de Papeete, le projet est loin de faire l’unanimité. De 2003 à 2005, le Pays a acquis des terrains pour un montant total de 1,7 milliard de Fcfp environ. D’ailleurs, malgré la vente de leurs parcelles au territoire, des familles sont revenues entre-temps sur leurs terres ! Une quarantaine de dossiers seraient en attente de traitement… Entre expropriations et arrangements “à l’amiable”, pas moins de
500 maisons étaient déjà touchées par le projet initial. L’association Aitaranui avait alors recueilli 8 000 signatures contre le projet et l’Union pour la démocratie (UPLD, une coalition de partis politiques, créée en 2004 et regroupant à l’origine les formations indépendantistes et autonomistes) fait de l’annulation du projet l’un des arguments forts de sa campagne électorale...
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