Allocution du président Édouard Fritch au Grand théâtre en avril 2019, à l'occasion de l'ouverture du séminaire de la fonction publique. Crédit photo : Présidence
Il n'y a pas de hasard. L'année dernière, nous réalisions une couverture intitulée "To’atā : vers la fin d'un monopole" (lire TPM n° 377 du 23 mars 2018) afin de dénoncer la lourdeur administrative de Te Fare Tauhiti Nui - La Maison de la culture (TFTN) qui freine les démarches des producteurs devant s'y prendre au moins un an à l'avance pour réserver des dates pour des événements place To’atā. Le site étant fermé quasiment la moitié de l'année, il n'y a pas beaucoup de choix dans les dates, tandis que le système de réservation permet de bloquer un créneau sans être obligé de payer immédiatement. Cet engorgement calendérique suscite des tensions du côté des organisateurs qui considèrent que c’est cher payé au vu de la faible prestation proposée par TFTN ; d'autant qu'ils n'ont pas d'autre alternative, ne disposant, pour l'heure, d'aucun autre site de cette envergure à Tahiti. Pour pallier ce manque, le Pays est donc censé réfléchir au meilleur équilibre de trois espaces de spectacle à naître : ceux du Centre culturel, de la salle Arena et du Village tahitien. Mais depuis un an, aucune annonce n'a été faite par le gouvernement, rien n'a bougé.
Ce que nous ne savions pas – et nos différents interlocuteurs de l'époque, dont le ministre de la Culture, se sont bien gardés de nous le dire… – c'est que dès le 24 mai 2017, l’examen de la gestion de l’établissement public administratif TFTN a été inscrit au programme de la Chambre territoriale des comptes (CTC), pour les exercices 2012 à 2017. Le rapport d'observations définitives de la CTC relatives au contrôle des comptes et de la gestion de TFTN est pourtant accablant ! Outre les risques d’exploitation de l'établissement avec notamment un avis défavorable à la poursuite d’exploitation du Grand théâtre, le document note un manque de modernisation des outils de gestion et des procédures de travail des différents départements, un statut inadapté à ses missions, le recours abusif aux agents sous contrat, l'évolution non maîtrisée du périmètre patrimonial, des contentieux en matière de ressources humaines (détournements de fonds et de biens publics), ou encore le manque de fiabilité des comptes et de la situation financière…
Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 412 en cliquant ICI
Ce que nous ne savions pas – et nos différents interlocuteurs de l'époque, dont le ministre de la Culture, se sont bien gardés de nous le dire… – c'est que dès le 24 mai 2017, l’examen de la gestion de l’établissement public administratif TFTN a été inscrit au programme de la Chambre territoriale des comptes (CTC), pour les exercices 2012 à 2017. Le rapport d'observations définitives de la CTC relatives au contrôle des comptes et de la gestion de TFTN est pourtant accablant ! Outre les risques d’exploitation de l'établissement avec notamment un avis défavorable à la poursuite d’exploitation du Grand théâtre, le document note un manque de modernisation des outils de gestion et des procédures de travail des différents départements, un statut inadapté à ses missions, le recours abusif aux agents sous contrat, l'évolution non maîtrisée du périmètre patrimonial, des contentieux en matière de ressources humaines (détournements de fonds et de biens publics), ou encore le manque de fiabilité des comptes et de la situation financière…
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