Source : https ://en.wikipedia.org/wiki/Nuclear_power#/media/File :Annual_electricity_net_generation_in_the_world.svg
Nous voilà enfin arrivés à la fin de cette série d’articles sur ce débat passionnant et très controversé. Résumons le fil rouge de notre message :
On se retrouve donc au pied du mur avec un sujet qui fâche, l’énergie nucléaire, qui nous effare à plus d’un titre. Malgré un renforcement de sa sécurité, elle n’a toujours pas bonne presse. Les accidents de Three Mile Island (Pennsylvanie, États-Unis, 1979), de Tchernobyl (Ukraine, 1986) et de Fukushima (Japon, 2011), n’ont pas rassuré l’opinion publique. Chez nous, les Polynésiens ne sont pas encore prêts à accepter cette solution ultime. CEP, quand tu nous tiens !
Mais, en attendant l’épuisement certain de l’énergie fossile, est-ce une raison d’adopter la politique de l’autruche ? Malheureusement, dans ce débat, on omet souvent de distinguer le nucléaire militaire du nucléaire civil, qui a ses propres applications utiles dans l’électricité et dans le domaine médical, où on utilise les radioéléments (isotopes radioactifs) à des fins d’étude, de diagnostic via imagerie et de traitement des pathologies, comme le cancer. Dans notre article n° 4/16, nous avons parlé d’un retour à l’atome, avec Claude Allègre. Nous y voilà ! Méditons sur le message du professeur Bertrand Cassoret : "N’en voulez pas trop aux politiques si la situation se dégrade, ils ne peuvent rien contre les lois de la physique." Au lieu de tirer des plans sur la comète, soyons donc réalistes, mais pas défaitistes...
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- Aux articles n° 1 à 9, nous avons vu que l’origine du réchauffement climatique fait l’objet d’une controverse intense entre scientifiques internationaux de haut-niveau : les climato-alarmistes disent avec certitude que le CO2 émis par l’activité humaine est le principal responsable, alors que les climato-sceptiques disent que d’autres facteurs naturels (notamment le soleil, les nuages et les courants océaniques) jouent un rôle tout aussi important.
À l’article n° 10, vu que le CO2 est l’un des principaux gaz à effet de serre, son émission par l’activité humaine n’arrange pas le réchauffement climatique. Ce positionnement nous amenait donc à conclure logiquement pour une réduction de la combustion de l’énergie fossile. Ironie du sort, le CO2 et le méthane (CH4) ont fait partie de la "soupe prébiotique primitive" qui serait à l’origine de la vie sur Terre ! Ces deux molécules sont maintenant accusées de la catastrophe climatique à venir.
Aux articles n° 11 à 13, nous avons montré que produire plus de PIB tout en émettant moins de CO2 exigeait une politique énergétique qui faisait face à de sérieux obstacles techniques (l’intermittence de l’EnR), économiques (les pays pauvres étant le plus dans le besoin énergétique et le prix subventionné de l’EnR) et géopolitiques (le rapport de force entre les grandes nations : les pays pauvres étant les laissés-pour-compte).
À l’article n° 14, nous avons vu que l’électricité était devenue une "commodité incontournable" dans notre vie quotidienne, si bien que son coût est l’objet d’un débat intense. Son développement allait s’accentuer dans les pays pauvres principalement, où 850 millions de personnes n’ont pas encore accès à l’électricité (voir World Energy Outlook 2019).
Enfin, à l’article n° 15, nous avons montré que pour la transition énergétique envisagée, l’EnR ne pouvait pas remplacer totalement nos besoins en énergie fossile. Il fallait donc trouver une autre source d’énergie "plus concentrée" et "décarbonisée" pouvant assurer une "puissance crête" face à l’intermittence du solaire et de l’éolien.
On se retrouve donc au pied du mur avec un sujet qui fâche, l’énergie nucléaire, qui nous effare à plus d’un titre. Malgré un renforcement de sa sécurité, elle n’a toujours pas bonne presse. Les accidents de Three Mile Island (Pennsylvanie, États-Unis, 1979), de Tchernobyl (Ukraine, 1986) et de Fukushima (Japon, 2011), n’ont pas rassuré l’opinion publique. Chez nous, les Polynésiens ne sont pas encore prêts à accepter cette solution ultime. CEP, quand tu nous tiens !
Mais, en attendant l’épuisement certain de l’énergie fossile, est-ce une raison d’adopter la politique de l’autruche ? Malheureusement, dans ce débat, on omet souvent de distinguer le nucléaire militaire du nucléaire civil, qui a ses propres applications utiles dans l’électricité et dans le domaine médical, où on utilise les radioéléments (isotopes radioactifs) à des fins d’étude, de diagnostic via imagerie et de traitement des pathologies, comme le cancer. Dans notre article n° 4/16, nous avons parlé d’un retour à l’atome, avec Claude Allègre. Nous y voilà ! Méditons sur le message du professeur Bertrand Cassoret : "N’en voulez pas trop aux politiques si la situation se dégrade, ils ne peuvent rien contre les lois de la physique." Au lieu de tirer des plans sur la comète, soyons donc réalistes, mais pas défaitistes...
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