Montessori : voilà un mot qui résonne de plus en plus dans les cours de récréation polynésiennes. Non, ce n’est pas le nouveau gros mot à la mode scandé par les enfants, mais une pédagogie du XIXe siècle très en vogue aux États-Unis et en Europe, et qui séduit de plus en plus de familles polynésiennes. En témoignent les cinq écoles privées hors-contrat estampillées Montessori (trois à Tahiti et deux à Moorea) dont l’éclosion croissante ces dernières années est frappante, au point de modifier sensiblement le paysage scolaire local. Si l’attrait pour les écoles privées en Polynésie n’a rien d’une nouveauté, il s’agissait jusque-là principalement d’écoles privées à caractère religieux, choix de parents soucieux d’une éducation plus encadrée, voire plus stricte, et véhiculant des croyances ou des valeurs religieuses chères à leurs yeux. Contrairement aux pains du Christ, rien de miraculeux dans la multiplication de ces écoles d’un nouveau genre : on peut y lire la conséquence directe des changements de la société qui porte un regard neuf sur l’enfant, désormais placé au centre des apprentissages et de l’attention. La bienveillance éducative semble devenir une nécessité nouvelle, faisant de la pédagogie Montessori la douce mélodie qui se prête à l’air du temps...
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