b[Tahiti Pacifique Magazine : L’appel du 18 juin a-t-il vraiment été entendu à Tahiti ?
]bJean-Cristophe Shigetomi : Le 22 juin 1940, lorsque tombe la confirmation d’un armistice, les populations tahitiennes sont consternées. Si la poursuite de la guerre aux côtés des Anglais est envisagée par certains, leur engagement ne peut l’être sous la bannière de la France libre, car le général de Gaulle leur est totalement inconnu. Les populations tahitiennes ignorent tout de ce général qui a été nommé sous-secrétaire d’État à la guerre lors du remaniement du cabinet de Paul Reynaud, le 5 juin 1940. Et il n’a certainement pas été entendu dans la lointaine colonie de l’Océanie française, le 18 juin, pas plus que le 22 juin, où cette fois-ci le second appel est enregistré. Le texte de l’affiche publiée le 5 août 1940 est différent du discours. Il ne sera placardé que courant octobre 1940, dans les diverses officines publiques de la ville de Papeete, comme à l’entrée de l’ancienne Poste en bois de Papeete, où les nouvelles brèves du front seront par la suite communément affichées. Ce sont donc des enregistrements postérieurs à l’appel du 18 juin qui ont été entendus par les populations de l’Océanie française, et relayés a posteriori sur les ondes de Radio Fidji et dans les émissions en langue française en provenance de San Francisco, d’Auckland et de Sydney...
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]bJean-Cristophe Shigetomi : Le 22 juin 1940, lorsque tombe la confirmation d’un armistice, les populations tahitiennes sont consternées. Si la poursuite de la guerre aux côtés des Anglais est envisagée par certains, leur engagement ne peut l’être sous la bannière de la France libre, car le général de Gaulle leur est totalement inconnu. Les populations tahitiennes ignorent tout de ce général qui a été nommé sous-secrétaire d’État à la guerre lors du remaniement du cabinet de Paul Reynaud, le 5 juin 1940. Et il n’a certainement pas été entendu dans la lointaine colonie de l’Océanie française, le 18 juin, pas plus que le 22 juin, où cette fois-ci le second appel est enregistré. Le texte de l’affiche publiée le 5 août 1940 est différent du discours. Il ne sera placardé que courant octobre 1940, dans les diverses officines publiques de la ville de Papeete, comme à l’entrée de l’ancienne Poste en bois de Papeete, où les nouvelles brèves du front seront par la suite communément affichées. Ce sont donc des enregistrements postérieurs à l’appel du 18 juin qui ont été entendus par les populations de l’Océanie française, et relayés a posteriori sur les ondes de Radio Fidji et dans les émissions en langue française en provenance de San Francisco, d’Auckland et de Sydney...
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